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orange-sport-infoOrange Sport pourrait fermer en juin 2012 tandis que Studio 37, la filiale cinéma, dispose de deux ans pour inventer sa diversification. À petit pas, Orange sort de l’édition et de la production de contenus audiovisuels. Après la cession partielle de la chaîne Orange Cinéma Séries conclue, cet été, avec Canal + pour l’euro symbolique, l’opérateur négocie désormais la fin de la chaîne Orange Sport et réfléchit au devenir de Studio 37, sa filiale cinéma. D’ici au mois de juin 2012, la chaîne de sport, qui emploie une vingtaine de salariés et une trentaine d’intermittents, devrait clore son service.

Cette date correspond à l’extinction des principaux droits de diffusion comme le match du samedi soir du Championnat de France de football, ainsi que les droits de diffusion de Diamond League (athlétisme) et de la Coupe d’Afrique des nations. Il restera cependant les droits de l’ATT 1000 du tennis qui court jusqu’en 2013 pour 4 à 5 millions d’euros par an. Un cas épineux dans la mesure où ces droits ne seraient pas cessibles par Orange à un autre opérateur, à moins de se mettre d’accord avec les ayants droit. Car contrairement à ce qu’avait espéré l’état-major du groupe, la chaîne n’a pas trouvé preneur.

L’arrivée en fanfare du Qatar dans le football français, cet été, a fait espérer le rachat d’Orange Sport dont le coût de grille se situe autour de 160 millions d’euros. Une base qui aurait permis à la chaîne al-Jezira Sport de se lancer en France dès le mois de janvier. Mais le Qatar n’a pas donné suite. De même, les négociations avec l’américain ESPN ont fait long feu. Pour autant, Orange Sport, dont la perte est estimée à 150 millions d’euros, ne devrait pas peser sur les comptes 2011 de France Télécom. Le groupe aurait provisionné dès décembre 2010 le coût de l’arrêt de ses deux chaînes, à hauteur de 450 à 500 millions, dont 300 millions pour la chaîne sport.
Des succès d’estime

Dans le même temps, Orange mènerait une réflexion approfondie sur l’avenir de Studio 37, sa filiale de coproduction de cinéma. Désormais privé du support de sa chaîne cinéma et faisant profil bas dans l’activité du studio, son existence se justifie moins que par le passé. D’autant que malgré des succès d’estime comme Welcome et Gainsbourg, vie héroïque ou celui des Beaux mecs , Studio 37 a connu quelques déboires comme La Nuit des enfants rois, film d’animation sur lequel elle a investi 10 millions d’euros – soit la moitié du budget du film – pour un échec retentissant.

Orange se donne encore deux ans pour trouver un relais de croissance au studio et des activités complémentaires avant une prise de décision plus radicale.

[readon1 url=”http://www.lefigaro.fr”]Source :lefigaro.fr [/readon1]

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