Internet Explorer pénalisé par l’essor de Safari et de Chrome
Le recul d’Internet Explorer s’explique «par la montée des principaux navigateurs utilisés pour les smartphones et les tablettes Internet, à savoir Google Chrome (Android) et Safari sur Apple, en lien avec le déploiement de ces terminaux permettant la consultation de l’Internet en mobilité», souligne l’institut d’études.
Windows Phone 7 ne perce pas
L’iPhone et l’iPad d’Apple, la kyrielle de smartphones et de tablettes qui utilisent le système d’exploitation Android de Google prennent un poids prépondérant. De plus, «leurs logiciels de navigation sont installés sur davantage de PC et de Macintosh. La part des smartphones et des tablettes ne représente que 3% du total des visites», précise Franck Si-Hassen, directeur délégué de Médiamétrie-eStat.
Dans les smartphones, Windows Phone 7 de Microsoft ne perce pas. Son accord avec Nokia devrait se concrétiser seulement en fin d’année. Du côté des tablettes, Microsoft tarde à s’imposer. Ainsi, au premier semestre, le navigateur de Google a augmenté sa part de visite de 3,6 points (à 16,1%) et celui d’Apple a renforcé sa quatrième place en France (en hausse de 1,3 point, à 8,3%).
Enfin, le navigateur Firefox, de la Fondation Mozilla, conforte sa deuxième position en France, avec 29,6% des visites, en hausse de 0,5 point sur le semestre. Les versions 4 et 5 de Firefox viennent d’être lancées. Des innovations rendues nécessaires pour générer des ressources financières liées à l’usage de Firefox et aux «clics» des internautes. Avec 400 millions d’usagers dans le monde, la Fondation Mozilla génère un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars par an, dont l’essentiel lui est versé par Google.
[readon1 url=”http://www.lefigaro.fr”]Source : lefigaro.fr[/readon1]