Tenez-vous bien, le nombre d’abonnés au réseau du téléphone mobile au titre de l’année dernière totalise 25,3 millions, tandis que le nombre d’abonnés au réseau téléphonique fixe a atteint 3,5 millions, soit un taux de couverture de 92,46%. Et ce n’est pas fini. Durant les trois prochaines années, les tarifs vont connaître des baisses progressives qui se répercuteront, à coup sûr, sur les prix de communications. Selon la décision du comité de gestion de l’ANRT du 27 avril dernier, la baisse des tarifs de terminaison mobile sera de 65% pour IAM et Médi Telecom et de 70% pour Wana Corporate à l’horizon 2013. Pour ce qui est du fixe, la baisse moyenne se situera entre 24 et 40% sur la même période. Une telle décision est à même de stimuler la concurrence entre les trois acteurs au profit du consommateur final. Tout le monde en convient aujourd’hui, l’essor des télécoms et technologies de l’information est un indicateur déterminant que les institutions internationales et financières prennent en ligne de compte pour mesurer le degré de développement d’un pays.
La copie marocaine, présentée lundi à Haiderabad (Sud de l’Inde), lors des travaux de la Conférence mondiale de développement des télécommunications-2010 (CMDT), montre aussi que le nombre d’abonnés à l’Internet a atteint 1,2 million en 2009, tandis que le nombre des internautes s’est élevé à 13 millions, alors qu’ils n’étaient que 3,5 millions, cinq ans auparavant. Par ailleurs, le nombre des centres d’appel au Maroc est pratiquement passé de 122 en 2004 à 415 en 2009, alors que le nombre de cybercafés a atteint 8.950. En termes de chiffre d’affaires, la valeur des transactions dans le secteur des télécoms au Maroc est passée de 20,4 milliards de DH en 2004 à 33,7 milliards en 2009. Le plan Maroc Numérique est désormais parfaitement mis en orbite avec les autres plans sectoriels.
Il ambitionne de faire du secteur des télécoms et des nouvelles technologies un levier pour le développement humain, un appui principal à l’économie nationale, une source de productivité et une valeur ajoutée aux autres secteurs économiques et à l’administration publique. En effet, les résultats ne se sont pas fait attendre. Citons-en la création de plateformes dédiées, tel que Technopark, CasaNearShor, Technolpolis, avec en perspective la création de zones similaires à Fès, Marrakech, Tétouan et Oujda.
[readon1 url=”http://www.lematin.ma”]Source :lematin.ma[/readon1]