Cet exercice fait suite à la promulgation de l’Interception of Communication Act, qui prévoit l’enregistrement des cartes SIM existantes.
D’après Fred Otunnu, responsable de la Communication et de la Clientèle de l’UCC, cette initiative aidera les forces de l’ordre à identifier les propriétaires et à poursuivre les criminels qui utilisent des téléphones pour mener leurs activités.
En 2010, le ministère ougandais de la Sécurité avait affirmé que cette initiative aiderait également à contenir le terrorisme en interceptant les suspects.
Le gouvernement peut déjà intercepter les téléphones quand nécessaire.
L’Ouganda est devenu le dernier pays est-africain à entreprendre cette initiative après le Rwanda, la Tanzanie et le Kenya.
Pendant l’année, les utilisateurs de téléphones mobiles devront présenter une identification valide comme un passeport, un permis de conduire, une carte de travail, une carte d’électeur pour enregistrer leurs cartes SIM.
Les statistiques du ministère de l’Information, de la Communication et des Technologies montrent que 14 millions d’Ougandais possèdent au moins un téléphone mobile.
Au moins sept fournisseurs de services de télécommunication sont enregistrés, à savoir MTN, Airtel, Warid, Orange, Uganda Telecom, Smile et I-Telecom.
M. Otunnu a ajouté que ne pas enregistrer une carte SIM serait considéré comme une infraction à la loi et que les cartes SIM non enregistrées seraient désactivées.
Source: afriquinfos.com