Le secrétaire général du département de la Communication et des Nouvelles technologies avait donc des motifs de satisfaction tant dans la forme que dans le fond de l’atelier. La forme, parce que tous les acteurs des télécommunications étaient représentés. Et dans le fond car les participants ont discuté quasiment de tous les problèmes du secteur des télécommunications. Pour Cheick Oumar Maïga, la session marque la phase de démarrage d’un processus d’information, de partage et de participation à laquelle le ministère a adhéré compte tenu de l’importance du secteur des télécoms, des Tic et de la poste et aussi de la nécessité d’installer un cadre de concertation entre les acteurs.
“Ce cadre de concertation qui réunira administration publique, opérateurs et fournisseurs de service, société civile, chercheurs et étudiants permettra de maintenir la dynamique du secteur et de mettre en place des conditions de réalisation du mieux être de tous, en particulier des usagers”, a expliqué Cheick Oumar Maïga.
Le directeur des affaires juridiques et internationales du Comité de régulation des télécommunications, Moussa Ouattara, a rappelé qu’a travers cette session le CRT entend créer en son sein une unité dédiée à la prise en charge quotidienne des préoccupations des consommateurs.
Au terme des travaux les participants ont recommandé, entre autres, la création d’une coordination des associations de consommateurs du secteurs des télécoms, des Tic et de la poste ainsi que la définition d’un cadre permanent de concertation entre d’une part l’association des consommateurs et le Comité de régulation des télécommunications et d’autre part entre l’association et les opérateurs et ou fournisseurs de service. Ils ont aussi souhaité une synergie d’actions entre les associations de consommateurs et la mise en place d’un Comité de suivi des présentes recommandations.
Be COULIBALY
[readon1 url=”http://www.essor.gov.ml”]Source : essor.gov.ml[/readon1]