Les actes de cybercriminalité, d’usurpation d’identité et d’escroquerie numérique gagnent de plus en plus du terrain au Sénégal, mais sans compter avec la vigilance de nos autorités de la police et de la gendarmerie. En effet, 13 Nigérians ont été déférés et placés sous mandat de dépôt jeudi 20 février selon le quotidien L’Observateur repris par iGFM. Ils sont poursuivis pour les infractions d’association de malfaiteurs, escroquerie via le Net et usurpation d’identité. Ils ont réussi à pirater le compte mail d’un haut responsable de la Présidence de la République pour quémander des visas en son nom.

Selon le quotidien l’OBS qui raconte l’histoire, ce «ponte de la République» a eu la malchance d’avoir été pris pour cible par des As nigérians du Net. Les ressortissants du Nigeria cherchaient des candidats à l’émigration. Ce qui n’est pas une denrée rare sous nos cieux.Une fois un candidat trouvé, ils lui proposent de lui trouver un visa dans n’importe quel coin du monde, s’il accepte d’y mettre le prix. Une fois, un accord trouvé, les Nigérians demandent aux candidats à l’émigration de faire scanner leur passeport. Lorsqu’ils prennent possession du document de voyage, les Nigérians entrent en compte avec les amis du haut responsable de la République en service dans les consulats de pays européens ou américains pour leur demander de l’aide. Se faisant passer pour la haute personnalité, ils disaient aux amis de celui-ci qu’il avait besoin d’une aide. Parce qu’ils voulaient faire voyager un proche et qu’il lui était impossible de suivre la voie normale ou de solliciter l’aide des autorités compétentes de ce pays.

Ainsi, beaucoup de demandes des Nigérians au nom de ce haut responsable de la Présidence trouvaient des suites favorables. Ainsi donc, ces ressortissants nigérians échangeaient ce sésame contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais comme chaque chose à une fin et qu’un délit n’est jamais parfait, les Nigérians tombent sur plus malin qu’eux. Et dès que cette personne a reçu la demande, elle s’est posé des questions sans avoir aucune réponse. Ainsi, cette dernière a contacté des proches de ce haut responsable de la République pour comprendre la démarche de celui-ci. Mais toutes les réponses se résumaient au fait que ces demandes ne provenaient pas de lui.

Sans tarder, la Section de Recherches du «perspicace» Commandant Cheikh Sarr est mise à contribution pour faire la lumière sur cette affaire. Les pandores remontent les réseaux et parviennent à percer le mystère des câbles. C’est ainsi qu’une bande de treize (13) Nigérians a été mise aux arrêts, depuis le jeudi 13 février 2014.

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