rts_senegal
rts_senegalLe Directeur général de la Radio télévision sénégalaise estime que la chaîne publique doit ‘vivre de subvention’ et laisser les télés privées bénéficier des recettes publicitaires.  Pour lui, l’enjeu d’une augmentation conséquente du budget de la Rts, ‘c’est de laisser la place aux privées’.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop a déclaré, lundi devant l’Assemblée nationale, que le budget de la Rts va passer à un milliard de francs, sur demande du président de la République. Le directeur général de la Rts, Babacar Diagne a apporté des précisions sur cette subvention. Il affirme qu’une mission de la Délégation à la réforme de l’Etat et à l’assistance technique (Dreat) a passé pendant 45 jours à la Rts pour évaluation des ressources devant lui être affectées. Dans les conclusions, il est ressorti que la Radio télévision sénégalaise doit avoir un budget annuel de 18 milliards de francs. Babacar Diagne dit, par ailleurs, avoir soumis un dossier complet au président de la République pour expliquer la nécessité d’une hausse de la subvention de 300 millions de Cfa actuellement.

Aussi, le Directeur de la chaîne publique déclare que le chef de l’Etat a demandé que la Rts reçoive 1 milliard en 2009, et 3 milliards annuellement, entre 2010 et 2012, ‘en attendant un financement conséquent stable’. D’après Babacar Diagne, au moment où France télévision est subventionnée à 100 %, la maison qu’il dirige l’est à moins 10 %. A titre de comparaison plus proche, il indique que la télévision gambienne reçoit une subvention de 8 milliards par an, celle camerounaise, 15 milliards, la chaîne publique ivoirienne a 12 milliards et le Bénin reçoit 5 milliards de francs. Le Dg de la Rts déclare que la chaîne publique doit ‘vivre de subvention’ et laisser les télés privées bénéficier des recettes publicitaires. ‘L’enjeu c’est de laisser la place aux privées’, a-t-il notamment dit. En 2008, la Rts a engrangé plus de 5 milliards de recettes publicitaires au moment où les télés privées sont loin d’atteindre le milliard en termes de recettes commerciales. ‘Il faut sortir du marché pour que le paysage publicitaire soit apaisé’, analyse le directeur général, qui soutient que le Parlement, les télés privées et les partenaires partagent cette idée.

[readon1 url=”http://www.walf.sn”]Source : Walfadjri[/readon1]

 

 

 

 

Laisser un commentaire