Au Sénégal, l’année 2016 marque le démarrage de la construction du Parc technologique numérique de Diamniadio, une oasis de 25 hectares entièrement dédiée au secteur numérique et située à 40 km de Dakar. L’objectif est de faire du pays un centre d’excellence en matière de Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Financée à hauteur de 70,61 millions d’euros par la Banque africaine de développement (BAD), cette ville numérique sera opérationnelle en mars 2017. Sa construction entre dans le cadre du programme Parc des technologies numériques (PTN) du Plan Sénégal émergent (PSE). Le parc pourrait générer 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects à l’horizon 2025 selon les estimations de la Banque africaine de développement.

Ce pôle numérique s’annonce déjà comme un grand succès puisque plus d’une vingtaine d’entreprises, parmi lesquelles le groupe français de services informatiques Atos et l’opérateur de téléphonie mobile Tigo Sénégal, ont déjà manifesté leur intérêt pour l’installation de leurs activités dans son enceinte. Il aura également l’avantage d’être doté d’infrastructures d’accès haut débit, d’immeubles intelligents, de centres de formation ainsi que d’un incubateur pour doper les activités de jeunes diplômés axées autour des nouvelles technologies.

Aussi, cette infrastructure novatrice contribuera-t-elle à moderniser le fonctionnement du gouvernement, à diversifier l’économie vers les technologies, à développer des contenus et à externaliser les processus d’entreprises et à soutenir la recherche universitaire sur les technologies.

À travers la ville numérique de Diamniadio et ses facilités, le Sénégal ambitionne de devenir le carrefour technologique de l’Afrique de l’Ouest. Il veut également devenir l’une des grandes destinations numériques sur le contient comme l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Nigeria, le Maroc, le Kenya et attirer un grand nombre d’investisseurs.

Le Sénégal prévoit, à terme, implanter des villes similaires à Diass, Sébikotane, St-Louis et Ziguinchor.

Souha Touré
Ecce Africa

1 réponse à cet article
  1. Ce projet ambitieux devrait permettre, outre la modernisation du pays, la creation de nombreux emplois. Selon les estimations de la BAD, la ville numerique devrait generer 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects d ici 2025.

Laisser un commentaire