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blackberryLes deux États ont décrété ces mesures de blocage tant que RIM ne leur donnera pas les moyens de déchiffrer les données utilisateurs qui circulent sur ses serveurs. Ces pays invoquent des impératifs de sécurité intérieure.

Après les mots, les actes. L’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis s’apprêtent à bloquer certains services utilisés par les BlackBerry. La première bannira notamment l’usage de la messagerie instantanée BlackBerry Messenger à partir du mois prochain.

Les Émirats comptent eux frapper plus fort en interdisant carrément l’envoi de courriels, la navigation sur Internet et la messagerie instantanée. Un boycott effectif à partir d’octobre.

Les Etats veulent pouvoir accéder aux données des possesseurs de BlackBerry

Il s’agit de mettre la pression sur RIM afin de le pousser à accorder un accès aux données de communication des utilisateurs qui sont chiffrées et stockées ses serveurs au Canada et en Angleterre.

La semaine dernière, les Émirats avaient commencé à hausser le ton en affirmant que les smartphones canadiens violaient leur législation sur la sécurité intérieure. Quelques jours plus tard, c’est l’Inde qui lançait un avertissement à RIM pour les mêmes raisons.

Des discussions entre la firme canadienne et les deux pays du Golfe se poursuivent pour trouver un terrain d’entente avant l’échéance des deux ultimatums. RIM va-t-il, comme il a l’a fait dans d’autres pays (aux États-Unis notamment), se plier à ces demandes ?

L’enjeu commercial est de taille pour la marque. D’après la BBC, l’Arabie Saoudite et les Émirats compteraient respectivement 400 000 et 500 000 possesseurs de BlackBerry.

[readon1 url=”http://www.zdnet.fr”]Source :zdnet.fr[/readon1]

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