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ipadEntre 400 et 500 personnes se sont précipitées vendredi matin à l’ouverture de la boutique Apple du Carrousel du Louvre pour se procurer l’iPad, la nouvelle tablette tactile de la firme à la pomme, dans la première demi-heure de son lancement en France.

Parmi les acquéreurs, les premiers arrivés étaient là depuis minuit et beaucoup attendaient depuis 3-4h du matin, citant surtout le confort et l’attrait de la nouveauté comme motifs d’achat de l’appareil, qui permet de lire des livres électroniques, de la musique et des vidéos et accède aux emails et à Internet.

“Avant je détestais Apple, mais je me suis laissé convaincre par le buzz”, a déclaré Thierry, la trentaine, arrivé à 5h30 du matin devant l’Apple Store.

L’iPad arrive en France près de deux mois après son lancement aux Etats-Unis, où Apple en a vendu plus d’un million d’unités en avril, dont 450.000 la première semaine. Le groupe a refusé de chiffrer pour l’instant le niveau des ventes ou des préventes de l’appareil en France.

Le lancement international de l’iPad avait été reporté d’un mois, tandis qu’Apple déclarait peiner à satisfaire pleinement la demande pour le produit, dont les ventes aux Etats-Unis ont dépassé les attentes des analystes.

“Quand Apple a reporté la sortie, ça a fait monter l’attente”, a commenté Roy, un étudiant de 22 ans qui comptait acheter le modèle de base de l’iPad, notamment pour prendre des notes en cours.

Comme la plupart des autres personnes interrogées au Carrousel du Louvre, Roy a déjà dans sa poche un mobile iPhone et possède également un ordinateur Apple chez lui.

“L’iPhone a créé un besoin, mais l’écran est petit. Le confort est plus important avec un vrai écran sur l’iPad. A la maison, dans le canapé, c’est plus facile qu’un ordinateur”, explique Pascal, 51 ans, qui était parmi les cinq premiers clients devant la boutique à minuit.

Après le succès de son iPhone, Apple espère imposer une nouvelle catégorie de produits, entre le smartphone et l’ordinateur portable, avec cette tablette disponible en deux versions – l’une se connectant au Wifi et l’autre aux réseaux mobiles des opérateurs télécoms – à un prix minimum de 499 euros.

LES OPÉRATEURS EXCLUS DU LANCEMENT

Des concurrents ne comptent toutefois pas laisser Apple seul sur ce créneau. Dell lancera cet été une tablette baptisée Streak, capable de téléphoner comme un mobile et dotée d’une caméra pour vidéoconférence.

Le coréen HTC et le finlandais Nokia sont par ailleurs engagés dans un bras de fer juridique avec Apple, qu’ils accusent de violation de brevet.

En France, les opérateurs télécoms ne distribueront pas l’iPad à son lancement, Apple ayant préféré le vendre d’abord dans ses propres magasins, puis à la Fnac (groupe PPR) et chez Darty.

L’usager qui souhaiterait donc utiliser son iPad 3G en mobilité, sur les réseaux des opérateurs, devra sélectionner séparément une offre de télécoms.

France Télécom a été le premier opérateur européen à dévoiler deux forfaits spécifiques pour l’iPad, sans engagement ni subvention de l’appareil, à 10 ou 39 euros par mois, avec à chaque fois une limite de la capacité de téléchargement.

Le lancement français se fait en même temps que dans plusieurs pays européens, dont le Royaume-Uni et l’Allemagne, ainsi qu’au Japon.

L’iPad sera lancé en une troisième vague au mois de juillet en Autriche, en Belgique, en Irlande, au Luxembourg, aux Pays-Bas, à Hong Kong et à Singapour.

Edité par Benjamin Mallet

[readon1 url=”http://www.lepoint.fr”]Source :lepoint.fr[/readon1]

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