La période des tests sur la 4G, qui devait initialement prendre fin au terme de l’année 2014, a été prorogée jusqu’au 31 mars 2015. Cela veut dire que les consommateurs de la Société nationale des télécommunications Sonatel, qui a lancé cette technologie en octobre 2013, et ceux de Tigo qui lui a embrayé le pas le 3 décembre 2014, ont encore trois mois pour jouir gratuitement du haut débit sur mobile.

La décision de proroger la période de test de la 4G dans le pays fait suite à une décision de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). Pour Expresso qui est le seul opérateur à ne pas encore avoir lancé les tests sur la 4G, c’est une bonne nouvelle. En effet, dans le souci de promouvoir l’innovation et la libre concurrence, l’Autorité de régulation des télécommunications et postes avait accordé à tous les opérateurs télécoms du pays son aval temporaire pour l’utilisation gratuite des ressources spectrales du pays jusqu’au 31 décembre 2014.

Au terme de la phase pilote, chacun des opérateurs est censé communiquer à l’Autorité un rapport d’évaluation détaillé portant sur la qualité de service. Il a été prévu que le gouvernement étudierait par la suite les modalités d’attribution des licences 4G aux opérateurs existants et/ou à de nouveaux opérateurs, en privilégiant la couverture du territoire et la qualité de service.

Si la période d’utilisation gratuite des ressources spectrales du pays s’était achevée alors qu’Expresso, qui est engagé dans une vaste opération de redynamisation, n’avait pu en jouir, cela aurait contrecarré les ambitions de la filiale de Sudatel et celles du pays qui veut passer au haut débit. C’est donc là, en quelque sorte, un appel du pied à Expresso pour rattraper son retard.

Source : Agence Ecofin

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