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internettLe Sénégal compte plusieurs dizaines de sites d’informations. La plupart de ces sites étant hébergés par un prestataire basé en France sont inaccessibles depuis ce  dimanche 29 janvier en mi-journée. Avec la coïncidence de l’actualité politique sénégalaise d’aucuns soupçonnent une attaque ciblée.

A l’exception de Seneweb.com la majeure partie des sites d’information basés au Sénégal utilise un CMS (application de gestion de contenu) développé par la société WMaker basée en France.
Les sites comme Leral.net, Dakaractu.com, PressAfrik.com, Ouestaf.com, Senxibar.com, Piccmi.com, Ndarinfo.com, Facedakar.com, Xibar.net, Ladepechediplomatique.com, Popxibar.com…  sont à ce jour inaccessibles.

Un tour sur le mot clé #wmaker sur twitter semble nous donner un début d’explication. D’après les échanges, le problème est simplement dû à une surcharge des serveurs qui hébergent ces sites web.

Cependant une recherche plus poussée nous fait croire que la panne (s’il en s’agit une) n’est pas générale. En effet le site sénégalais rewmi.com reste toujours accessible, de même que le site du célèbre magazine français marianne2.fr.  Ces sites web précités tournent également sur la plateforme WMaker. Les responsables de cette société nous édifieront certainement sur cette question.

Nous avions déjà constaté depuis quelques jours sur certains sites sénégalais comme Leral, DakarActu et PresAfrik que certains articles disparaissaient seulement quelques heures après leurs publications.

Du côté de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL), on soupçonne des manœuvres ou attaques des serveurs des hébergeurs de ces sites d’information pour empêcher la presse en ligne très suivie par l’international de relayer convenablement les informations relatives au contexte très tendu que vit actuellement le Sénégal.

L’APPEL, à travers un communiqué, se garde d’accuser qui que ce soit en attendant que l’enquête enclenchée soit bouclée.

Rappelons que Seneweb n’est pas concerné par ce dysfonctionnement. Ce portail est hébergé au Etats-Unis et n’utilise pas la même plateforme.

En tout cas s’il s’agit d’une attaque ciblée, leurs commanditaires devraient déchanter parce que l’information continue à circuler sur internet à travers d’autres canaux comme les médias sociaux sociaux à l’image de facebook et twitter.

Mountaga CISSE

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