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ordinateurs_desktopsAu siège de l’Institut national de la poste et des technologies de l’information et de la communication, INPTIC, sis aux Eucalyptus, à l’est Alger, le Conseil de perfectionnement de cet établissement national de formation a tenu, le 11 mai dernier, un séminaire auquel ont pris part une trentaine de professeurs universitaires, des responsables de formation d’entreprises activant dans le domaine, à leur tête Algérie Télécom, Algérie Poste et autres opérateurs économiques.

A l’ordre du jour figurait l’annonce du lancement de deux licences professionnelles : l’une en télécommunications et réseaux informatiques, TRI, et l’autre en services et réseaux de communication, SRC. Pour Mme Fatma Zohra Allam, maître assistante (inscrite en thèse à l’université de sciences et technologies Houari Boumediene, USTHB) au département de télécommunications à l’INPTIC, « le contexte et les objectifs du lancement de cette formation diplômante, qui prendra effet à la prochaine rentrée 2009-2010, se résument au manque de compétences intermédiaires capables de mettre en œuvre et de suivre des projets de mise en place d’infrastructures de TIC. De plus, certaines spécialités liées aux TIC ne sont pas proposées dans les catalogues de formation des universités et écoles supérieures en Algérie. A ce propos, l’INPTIC sera l’outil privilégié de sa tutelle, en l’occurrence le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à partir de septembre 2009, qui se doit de proposer des formations de qualité et d’avant-garde cadrant parfaitement avec les nouveaux défis induits par les TIC en passe de créer un véritable bouleversement dans les sociétés qui s’y sont préparées. Enfin, l’INPTIC propose une nouvelle voie aux jeunes bacheliers afin de suivre des formations d’avenir en télécommunications et réseaux informatiques TRI. Ainsi, l’Institut a l’ambition de doter la société et l’économie de ressources humaines qualifiées pouvant servir de moteur et de support au développement du pays. » S’agissant de la nature de la formation, M. Outemzabet, directeur de l’INPTIC, précise qu’il s’agit de former un personnel de niveau bac+3 maîtrisant aussi bien les télécommunications que les réseaux informatiques. Selon la même source, « l’accroissement des besoins en personnel qualifié dans cette spécialité résulte de l’augmentation du nombre de réseaux et du nombre de services proposés sur ces réseaux ; de l’augmentation du nombre d’utilisateurs de services ; de l’accroissement de la complexité des réseaux, des matériels en télécommunications et des services qu’ils supportent ; de la diversité de sociétés proposant des services dans ces domaines ; et enfin du dérèglement de ce domaine qui entraîne la naissance de nouvelles entreprises et l’installation en Algérie de filiales de sociétés étrangères. » Dans le même d’ordre d’idées, Mme Allam, s’étalant sur ces éléments, énumère « les équipements concernés par la nouvelle filière, tels les téléphones avec et sans fils, les modems, les câbles métalliques, la fibre optique, les antennes, les concentrateurs, les hubs, les infrastructures de travaux publics (routeurs et ponts), de même que les réseaux téléphoniques, réseaux informatiques locaux et ceux de grandes distances, d’entreprises, d’audiovisuels et de multimédias. » Quant à l’avenir des promotions en licence professionnelle, les titulaires du diplôme pourront devenir opérateurs, installeurs, exploitants et gestionnaires de divers réseaux informatiques et téléphoniques. Aussi, les futurs diplômés pourront exercer dans la distribution de matériels de télécommunications, l’informatique légère, les équipements relatifs aux réseaux et à leur interconnexion, les terminaux de télécopies et de télématiques. Ce sont en résumé les activités de fournisseurs de matériels et de services. En termes d’utilisateurs, les banques, les organismes d’assurances et les grandes entreprises réparties sur plusieurs sites à travers le territoire national auront également besoin des titulaires de ces deux licences en TRI et SRC. En ce qui concerne les études de post-graduation, M. Abdelkrim Touabet, ancien responsable de la pédagogie à l’USTHB de Bab Ezzouar, dira qu’« il n’existe pas actuellement un Master professionnel », et parle même d’« ambiguïté de dénomination ». En réponse, le directeur de l’INPTIC dira solennellement que « la licence professionnelle est reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur, et que le Conseil de perfectionnement de l’Institut, lors de sa réunion le 19 mars 2007, avait appuyé sans réserve les dossiers présentés et apprécié particulièrement leur qualité, notamment l’opportunité des formations proposées. » Enfin, M. Outemzabet affirme que les titulaires de licence professionnelle accéderont à la post-graduation, à l’instar des autres diplômés en d’autres licences, en vue de l’obtention d’un Master, « car la licence professionnelle est validée par les instances compétentes », conclut-il.

[readon1 url=”http://www.itmag-dz.com”]Source : itmag-dz.com[/readon1]

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