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cybercriminaliteL’administrateur du Club informatique des grandes entreprises françaises (CIGREF), Georges Epinette, a indiqué, jeudi à Dakar, que 35 pour cent des logiciels malveillants sont introduits dans les entreprises par des collaborateurs. 

‘’On a 35 pour cent de logiciels malveillants introduits par des collaborateurs. Parce qu’ils ont des virus et une clé à leurs domiciles et sans faire attention, ils peuvent le propager au sein de leurs entreprises”, a-t-il expliqué.

Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de l’IT forum, qui est organisé à l’intention des directeurs de systèmes d’informations (DSI) africains sous le thème :”Cybercriminalité : vulnérabilité de l’entreprise 2.0”.

”Chaque semaine, il y a 50.000 sites enregistrés ou catalogués comme malveillants. Il y a l’usurpation d’identité qui est aussi préoccupante et les menaces sur les nouveaux outils”, note l’expert français. Selon lui, ‘’la vulnérabilité a quasiment doublé en l’espace d’un an”.

Il indique que les dommages causés par la cybercriminalité ont été évalués à 1 milliard 600 millions de dollars en 2009. Malgré ces risques, a-t-il estimé, les entreprises sont condamnées à l’ouverture.

Il a mis l’accent sur les mesures préalables de sensibilisation et les chartes de sécurité.

Le directeur du sytème d’information (DSI) de la SONATEL, Birago Béye, indique que son entreprise est écartelée entre l’ouverture et le tout sécuritaire.

‘’Nous sommes à l’ère du tout connecté tout le temps. La SONATEL est doublement interpellée par ce problème. Il faut qu’on protège notre stratégie et il faut aussi qu’on protège nos clients”, a-t-il expliqué.

‘’L’accès à certains réseaux sociaux sont bloqués, parce qu’on est dans un environnement du travail. L’accès à certains sites peut nuire à la sécurité de l’entreprise. On est très frileux, la SONATEL est régulièrement attaquée. On a mis en place un système de sécurité pour parer à ces attaques”, a-t-il renseigné.

Pour le DSI de CISCO, Babacar Wagne, le challenge reste entier pour les entreprises. Selon lui, trouver une solution à cette question reviendra à faire face à ces attaques, tout en sachant qu’on ne peut pas fermer toutes les portes.

‘’On est tenté de s’enfermer dans l’entreprise pour des raisons de sécurité”, a pour sa part déclaré le DSI du Port autonome de Dakar, François Ndiaye, selon qui le tout sécuritaire n’est pas la solution.

Pour faire face à la cybercriminalité, il prône le ‘’management sécuritaire”, en précisant qu’il faut savoir dès le départ quelles sont les failles de l’entreprises et éviter de réagir au coup par coup.

[readon1 url=”http://www.aps.sn”]Source : aps.sn[/readon1]

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