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teleservices_senegalFédérer les infrastructures de télécommunication autour de la recherche et de l’éducation afin de mutualiser des ressources et participer aux activités des différentes communautés de savoir. Tel sera l’objectif du Réseau national d’éducation et de recherche dont le lancement officiel a eu lieu hier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Le Sénégal vient de se doter d’un Réseau national d’éducation et de recherche (Rers). Lequel aura pour mission de répondre, de manière significative, à l’accès à l’information et aux ressources d’enseignements en vue de renforcer les systèmes d’éducation formelle existants. Il s’agira, dans un premier temps, de mettre en place des infrastructures de technologies éducatives, ainsi qu’un réseau de communication interuniversitaire, en liaison avec les centres de recherche. Il s’agit aussi d’utiliser les services et applications technologiques tels que la vidéo conférence, l’enseignement à distance, la bibliothèque numérique, pour accroître l’offre de formation supérieure en qualité et en quantité.

Selon le ministre de la Recherche scientifique, Amadou Tidiane Bâ, le Sénégal occupe la 2ème place en Afrique, en termes de connectivité internationale et d’infrastructures télécoms avec un débit de sortie de 3.6 Gbps. Et d’ajouter que l’intégration de l’enseignement à distance dans le système scolaire peut résoudre les problèmes de coût et de distance entre étudiants et instituts de formation. Mais force est de constater que le Sénégal brille par son absence dans les réseaux d’éducation et de recherche (Rer-Nren) online. L’existence de Rers permettra, dès lors, « de répondre aux besoins grandissants des universités et structures de recherche en bandes passantes, et par la même occasion, résoudre le problème des coûts de connexion internet intenable et des bandes passantes insuffisantes par rapport à leurs besoins » a souligné le recteur de l’Ucad, Abdoul Salam Sall. Cependant, le Sénégal doit d’abord disposer d’un réseau haut débit en fibre optique, assurer l’accès à la connectivité internationale et surtout avoir une bonne planification des activités en TIC dans l’éducation et la recherche, selon les partenaires du projet Rers.

[readon1 url=”http://www.lesoleil.sn”]Source : Le Soleil[/readon1]

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