Le phénomène mondial de la piraterie et des logiciels contrefaits n’épargne pas le géant de l’informatique Microsoft Corporation. Ce qui leur a occasionné pour l’année 2014 une perte d’environ 8 milliards de dollars dû au fait que 90% des ordinateurs vendus dans la région Afrique (de l’ouest, de l’est du centre et des îles de l’océan indien) sont équipés de système d’exploitation piratés ou contrefaits. Ces propos de Mark Pristchard (Directeur des ventes Afrique de l’Ouest et du centre) sont ressortis en marge de la conférence de presse qu’il a tenu le mercredi 09 février 2017 à la maison de la presse de Dakar, en présence de son homologue Kaylash Bhana (Directeur des ventes Afrique de l’Ouest, de l’Est, du centre, et des îles de l’océan indien).

Microsoft a donc décidé de se rapprocher des partenaires et quelques agences du gouvernement du Sénégal dans sa lutte contre la contrefaçon et la piraterie afin de sensibiliser, éduquer et lutter contre la piraterie.

A travers ce partenariat, Monsieur Kaylash Bhana souhaite présenter la stratégie commune mise en place afin de contribuer à la protection et à la sécurité des données des individus et des organisations en entreprises. Selon lui «les entreprises diminuent de 10 fois plus de risque de cybercriminalité et par ailleurs accroissent leur productivité en utilisant des logiciels authentiques».

A travers cette campagne de sensibilisation, Microsoft compte bien présenter aux publics les risques liés à l’usage de licences non authentiques (pertes de données) et surtout d’un point de vue économique la distorsion de la chaine de valeur car les revendeurs ne paient ni taxes, ni TVA et font perdre à l’Etat, d’innombrables ressources financières. Ce que Mark Pritchard finira par traduire en ces termes: «Toute action visant à freiner notre développement sécuritaire est un ennemi qu’il faut neutraliser».

Source : PublitechEcho

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