Guimba_Konate_Conseiller_Min_Telecom
Guimba_Konate_Conseiller_Min_TelecomL’Etat du Sénégal a entrepris un programme intitulé ‘’Protection des enfants et mineurs sur Internet”, étalé sur trois ans (2010-2013) d’un coût de 198 millions de francs CFA afin de ‘’limiter les dégâts causés par Internet sur les enfants”, a annoncé, mercredi à Dakar, un conseiller technique du ministre des Télécommunications des Tic, des Transports terrestres et ferroviaires.

Guimba Konaté représentait le ministre à la journée mondiale des télécommunications célébrée, avec retard, à l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications à Dakar.

La Journée mondiale des télécommunications célébrée le 17 mai, est consacrée cette année à la protection des enfants dans le cyber-espace.

M. Konaté a expliqué à la presse qu’il s’agit dans un premier temps de faire une enquête pour savoir exactement quelle est l’utilisation que les enfants font d’Internet et les sites les plus fréquentés, pour ensuite avec les données obtenues, mettre des sortes de paravent.

‘’Une politique d’information en direction des parents, des éducateurs et de tous ceux qui ont un rapport avec les enfants, va être déroulée pour les informer des dangers qu’il y a sur Internet”, a souligné l’ingénieur en télécommunications.

Ainsi, des applications seront développées suite à cette première phase avec la mise à disposition de CD, de sites web dans lesquelles ces informations vont circuler en plus des innovations technologiques comme le contrôle parental pour empêcher aux enfants d’accéder à certains sites, a-t-il poursuivi.

Les forces de l’ordre seront aussi mises à contribution dans le processus, par la mise à disposition d’informations, a ajouté M. Konaté.

En effet, à propos des dispositions de la loi en matière de cyber-espace, le conseiller technique du ministre a souligné qu’au Sénégal, il n’y a plus de vide juridique en raison du ‘’parachèvement de l’arsenal juridique avec des lois adoptées relatives à la société de l’information”.

Une loi générale remet en place véritablement tous les problèmes causés par les technologies de l’information et de la communication avec de nouvelles peines, de nouveaux délits liés à l’utilisation d’Internet, a relevé M. Konaté, ajoutant que du ‘’côté juridique, le Sénégal est vraiment à l’aise dans ce domaine”.

Toutefois, il reste la formation des juristes qui se fait progressivement à travers l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) avec des séminaires d’information faits en direction des membres de la famille judiciaire.

Il y aussi d’autres formations menées à l’intention des hommes de loi, des élus et du grand public pour que tout le monde soit au diapason des nouvelles dispositions législatives, a assuré le représentant du ministre de tutelle.

[readon1 url=”http://www.aps.sn”]Source : APS[/readon1]

Laisser un commentaire