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algerie_3GLe ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a rappelé que la reprise du processus dépend du règlement du dossier Djezzy. Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, remet sur le tapis la question de l’entrée d’un quatrième opérateur pour la 3G, un dossier qui n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre en septembre dernier. “Il n’y aura pas de 4e opérateur”, affirmera-t-il, coupant ainsi court à toute spéculation à ce propos.

Il en a pourtant été bel et bien question avant que le processus de lancement de la 3G ne soit interrompu. Cela est, d’ailleurs, intervenu pour des raisons qui n’ont jamais été expliquées clairement alors que l’appel d’offres avait été lancé par l’ARPT et les cahiers des charges retirés par les trois opérateurs de téléphonie mobile en plus d’un 4e dont l’identité n’a jamais été révélée. “Il n’est pas connu au niveau régional ou mondial. Peut-être que c’est quelqu’un qui s’intéresse au marché algérien. Et s’il venait à remplir les conditions, pourquoi pas. Nous avons tout fait pour respecter la loi en termes d’ouverture du marché et d’acquisition de la licence 3G. Ce quatrième opérateur, s’il remplit toutes les conditions, est alors le bienvenu”, avait alors déclaré Benhamadi à ce moment-là. Qu’est-ce qui motive, aujourd’hui, ce revirement ?
En attendant que les choses s’éclaircissent davantage, le coup de starter de la 3G est d’ailleurs mis en veilleuse jusqu’au règlement du dossier Djezzy. “Les négociations concernant le dossier Djezzy s’achèveront durant les prochaines semaines”, a fait savoir, hier, le ministre, au moment même où Djezzy est estimée à hauteur de 6,5 milliards de dollars.
Une somme que l’Algérie doit débourser pour acquérir la partie majoritaire sur laquelle il y a eu un accord de principe avec le russo-norvégien Vimpelcom.
Celui-ci vraisemblablement n’a pas l’intention de tirer son épingle du jeu sans tirer profit au maximum de cette situation. Pour rappel, Vimpelcom a racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d’OTH (Orascom Télécom Holding), propriétaire majoritaire d’OTA, rappelle-t-on.
Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d’un prix “acceptable”.

N S

Source: liberte-algerie.com

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