algerie_3G

algerie_3GL’Algérie non préparée à la technologie haut débit. Le coût d’une telle opération exige une capacité financière assez importante qui se chiffre à quelques milliards que les opérateurs en Algérie ne possèdent pas.

Les dernières déclarations du ministre de la Poste et des Technologies de l’information, à propos du report du projet de la téléphonie mobile de type troisième génération, n’ont fait que réaffirmer ce que les experts en la matière ont avancé il y a de cela une année sur l’impossibilité de lancer un tel projet sur le marché algérien actuellement.

En effet, et à en croire le premier responsable du secteur qui a expliqué que cette question ne figure pas parmi les priorités du gouvernement, ce projet qui a connu une véritable propagande depuis le mois d’avril passé, semble être enterré ne serait-ce que durant les quelques années à venir.Hormis les arguments des experts en téléphonie mobile, qui ont précisé préalablement que le coût d’une telle opération exige une capacité financière assez importante qui se chiffre à quelques milliards que les opérateurs en Algérie ne possèdent pas.

Nous avons essayé d’apporter quelques explications quant aux raisons officielles qui ont poussé le gouvernement à renoncer à un tel projet mais toutes nos tentatives pour joindre le chef de cabinet de la tutelle durant la journée d’hier sont restées vaines. Le ministre, qui a saisi la rencontre maghrébine tenue à Alger sur la culture numérique, s’est contenté de justifier le report du projet en question par rapport au montant élevé des investissements qui va se répercuter sur la clientèle.

Selon Bessalah « l’Internet haut débit mobile n’est pas une priorité pour le moment ». Il est utile de préciser que le gouvernement avait décidé de lancer un appel d’offres pour octroyer des licences de téléphonie mobile de ce type. L’appel qui devait avoir lieu le mois d’avril de l’année passée n’a vu aucune suite à ce jour depuis le départ de l’ancien ministre de la Poste et des Technologies de l’information M. Boudjemâa Haïchour, qui – rappelons-nous – avait souligné, à l’occasion, que pour la réalisation de ce projet, le gouvernement s’est appuyé sur une étude de l’institut français IDATE, leader dans le domaine de la télécommunication, qui a duré un peu plus de trois mois, une étude selon laquelle il a été estimé que le marché algérien était fin prêt pour adopter ce genre de technologie.

Pour le premier opérateur installé en Algérie qui a montré peu d’enthousiasme quand à ce projet, Djezzy, filiale d’Orascom Télécom, considère que le réseau de type 2,5 g peut subvenir largement aux attentes de ses clients concernant les options multimédias tels les courriers électroniques, les MMS ainsi que la consultation des journaux. Cette téléphonie mobile de type troisième génération pourrait permettre à sa clientèle en cas de son lancement, la réception des programmes de la Télévision nationale, consulter des vidéos et écouter de la musique et autant de services que le réseau

[readon1 url=”http://www.el-annabi.com”]Source : el-annabi.com[/readon1]

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