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orascom_telecom_sawirisLe PDG d’Orascom Télécom Algérie, M. Naguib Sawiriss, a accusé le gouvernement « d’exercer des pressions sur sa filiale de téléphonie mobile activant en Algérie, ajoutant que « la faiblesse des lois » l’empêche de s’engager, doré navant, dans des projets d’investissement dans le marché algérien, où sa filiale de téléphonie mobile est considérée en tant que l’une des plus rentable du groupe, « subit des pressions ».
Dans ce sens, le PDG d’OTA, après les messages apaisants adressés au gouvernement algérien dans le but de trouver une issue favorable aux problèmes rencontrés par sa filiale en Algérie, il vient de le pointer de doigt, en l’accusant d’être derrière tous les malheurs de son groupe. Dans une déclaration citée hier par Reuters, le même interlocuteur a soutenu que « son groupe détient 70% du marché des télécommunications en Algérie ; un marché partagé entre trois opérateurs, mais notre filiale détient la plus grande part du marché », soulignant que « les pressions exercées par le gouvernement algérien sont en conséquence des bénéfices réalisés par le groupe et son succès remarquable ».
Selon Reuters, le propriétaire d’Orascom Télécoms est en négociation avec des compagnies de télécom en Italie et en Grèce, en vue de conclure des contrats de partenariat. Evoquant l’investissement dans la région MENA, « il ne faut pas oublier que le climat des affaires n’est pas transparent dans cette région ; il n’est pas possible d’investir dans un pays sans la bénédiction du « le numéro 1 », et si cela s’avère impossible, il est préférable de tout laisser tomber », sans préciser à quelle partie il fait allusion.
Dans le même sillage, M. Sawiriss a indiqué que le Maroc, la Jordanie et l’Egypte sont considérés comme des marchés potentiels, signalant que le climat des affaires en Egypte reste tributaire du successeur du président égyptien ». Il est à relever que la réaction de Sawiriss intervient suite aux assurances émises par le gouvernement algérien, selon lesquelles les problèmes financiers de Djezzy ne pourront être réglés qu’en procédant à sa cession. Pour rappel, le gouvernement algérien se réserve le droit de préemption sur la cession de toutes les compagnies étrangères activant en Algérie.
Par ailleurs, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, n’a pas voulu annoncer le délai fixé pour l’évaluation du montant de la cession de Djezzy, que le gouvernement compte acheter tous ses actifs. Répondant à une question en marge des travaux de l’assemblée populaire nationale, M. Djoudi a indiqué « qu’il ne possède pas les éléments lui permettant d’affirmer que l’évaluation sera effectuée avant la fin de l’année en cours ».
[readon1 url=”http://www.elkhabar.com”]Source :elkhabar.com[/readon1]

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