A travers ce deuxième séminaire de sensibilisation sur la protection des consommateurs des produits et services des télécommunications à l’intention des médias nationaux, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) entend mieux se faire connaître par ses alliés objectifs que sont les professionnels des médias de tous bords, présenter, débattre et lever les équivoques éventuelles sur ses missions, ses activités, ses procédures et ses décisions. Une initiative que n’a pas manqué de saluer le gouverneur de la région du Littoral. Surtout « à l’heure où les produits et services des télécommunications s’assimilent à des biens essentiels », dira sa représentante à la cérémonie de lancement officiel de la formation qui a par ailleurs salué la participation à ce séminaire des opérateurs des réseaux de télécommunications. « Leurs contributions donneront des réponses aux questions récurrentes formulées sur la tarification des communications », espère-telle. Reconnaissant le rôle prépondérant joué par les médias dans les sociétés en mutation, elle reste convaincu que le désengagement de l’Etat du secteur de l’exploitation des télécommunications a entraîné la fin du monopole, l’ouverture à la concurrence et l’existence d’un acteur spécifique chargé de la régulation c’est-à-dire du suivi et du contrôle des activités des opérateurs et de la protection des intérêts du consommateur.
Croissance exponentielle
L’environnement du secteur a véritablement changé, on assiste à la croissance exponentielle du nombre d’usagers du téléphone mobile qui a atteint huit millions d’abonnés, l’investissement des opérateurs dépassent les six cent milliards de francs Cfa, à la baisse progressive des tarifs de communication (qui restent néanmoins parmi les plus élévés en Afrique), à l’extension de la couverture des réseaux et surtout à la diversification des produits et services proposés aux consommateurs. Mais face à ce résultat, « des réclamations sont publiées, parfois sans discernement dans les médias, accuse le directeur général de l’ART, Jean Louis Beh Mengue. Certains journalistes qui vont jusqu’à remettre en cause le choix gouvernemental de la libération. Ils vouent aux gémonies les opérateurs et investisseurs privés et récusent sans réserve les actions et la raison d’être du régulateur dans le secteur des télécommunications ».
Mais Jean Louis Beh Mengue, voit en la présence massive des journalistes à ce deuxième séminaire de sensibilisation sur la protection des consommateurs des produits et services des télécommunications, un témoignage de leur disponibilité à contribuer au développement du secteur des télécommunications, notamment à la protection des consommateurs. « Les médias nationaux du public et du privé ont joué un rôle déterminant pour la protection objective des utilisateurs des produits des télécommunications », reconnaît-il. Mais ce qui est regrettable avoue le directeur de l’ART, « c’est la suspicion et la tendance à la polémique observées dans certains médias face aux informations et aux explications données par l’ART pour faire comprendre aux consommateurs des aspects complexes et sensibles comme la tarification ou la dégradation de la qualité de service ». Ce séminaire qui s’achève demain 11 juin 2010 est la preuve qu’il existe un partenariat entre les professionnels des médias nationaux et l’ART. Tant il est vrai qu’elle vient par ailleurs de solliciter les médias dans le cadre de la mobilisation des usagers pour la campagne d’identification des abonnés et des terminaux afin de renforcer la prévention et la lutte contre les crimes et délits commis par téléphone.
A travers ce deuxième séminaire de sensibilisation sur la protection des consommateurs des produits et services des télécommunications à l’intention des médias nationaux, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) entend mieux se faire connaître par ses alliés objectifs que sont les professionnels des médias de tous bords, présenter, débattre et lever les équivoques éventuelles sur ses missions, ses activités, ses procédures et ses décisions. Une initiative que n’a pas manqué de saluer le gouverneur de la région du Littoral. Surtout « à l’heure où les produits et services des télécommunications s’assimilent à des biens essentiels », dira sa représentante à la cérémonie de lancement officiel de la formation qui a par ailleurs salué la participation à ce séminaire des opérateurs des réseaux de télécommunications. « Leurs contributions donneront des réponses aux questions récurrentes formulées sur la tarification des communications », espère-telle. Reconnaissant le rôle prépondérant joué par les médias dans les sociétés en mutation, elle reste convaincu que le désengagement de l’Etat du secteur de l’exploitation des télécommunications a entraîné la fin du monopole, l’ouverture à la concurrence et l’existence d’un acteur spécifique chargé de la régulation c’est-à-dire du suivi et du contrôle des activités des opérateurs et de la protection des intérêts du consommateur.
