fibre_optique
fibre_optiqueCe samedi 01 mai 2010 à Béssao, dans les Monts de Lam par le ministre des Postes et des technologies de l’information et de la communication Jean Alingué Baoyeu. D’un coût global estimé à près de dix millions de FCFA ; la première phase de ce projet  a permis la connexion de l’axe Mberé-Bessao-Kagopal et Komé (région ou est extrait le pétrole tchadien). La seconde phase, qui est en cours, reliera Komé, jusqu’à N’Djaména, en passant par Doba-Moundou-Kélo-Bongor-Gulendeng

Des explications fournies par les techniciens de l’OTRT, office tchadien de régulation des télécommunications, il en ressort que l’utilisation des fibres optiques est d’un grand intérêt, pour le Tchad en cette ère de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ainsi, grâce à cette fibre optique, tous les signaux en forme électrique, seront-ils transformés en lumière, ce qui permet de desservir un grand nombre de lignes téléphoniques, 150.000 au moins par fibre optique, toujours selon les experts. Pour tout le parcours jusqu’à N’Djaména, 24 fibres optiques sont prévues.

La genèse du projet….

Le Directeur Général de l’OTRT, Baharadine Haroune, au cours de cette inauguration provisoire du projet, a rappelé que son institution a signé en 2002, une convention avec le consortium Esso exploration and production oïl. Conséquences, la compagnie pétrolière américaine a rétrocédé 6 fibres optiques à l’Etat tchadien pour 300 millions de FCFA. C’est en mars 2009, que le contrat de réalisation du projet a été signé formellement entre les deux parties. Les travaux eux ont démarré en mars de la même année, pour un montant de 10 milliards de FCFA, avec une durée d’exécution totale de 18 mois, pour les deux phases.

Le ministre des postes et des technologies de l’information et de la communication, Jean Alingué Baoyeu s’est félicité de l’achèvement de la première partie du projet, et a émis les vœux que la seconde partie puisse être exécuté au terme des 18 mois requis. Il a promis les modernisations progressives du système de communication et de télécommunication, par l’appropriation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, motrices de développement socio-économique d’un pays comme le Tchad.

Financé par l’office tchadien de régulation des télécommunications, le projet de fibre optique vient combler le retard considérable que le Tchad accuse dans le domaine des télécommunications (Internet, téléphonie mobile, fixe, et autres). C’est pourquoi, le gouvernement a choisi d’acheter les points d’atterrissement du projet SAT3, un réseau international de câble sous marin, à fibres optiques, avec les points d’atterrissements situés dans les pays côtiers et sur lesquels viendront se connecter les réseaux des pays enclavés, tels la RCA.

Le Tchad a donc profité de l’existence d’un partenariat avec le Cameroun, dans le cadre du projet pétrole de Doba, pour accéder à cette connection. Vu l’envergure du projet, l’OTRT a sollicité l’expertise du cabinet Français AZTELCO en juin 2009, pour assurer un contrôle des aspects purement techniques de l’exécution des travaux.

[readon1 url=”http://actutchad.over-blog.com”]Source :actutchad.over-blog.com[/readon1]

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