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maroc_telecom_secteur«Convergence to Casablanca 2010». Faire en sorte qu’opérateurs télécoms, fournisseurs et régulateurs se réunissent autour de la même table du 26 au 28 octobre est une aubaine. Pour le Maroc d’abord, son économie ensuite et son plan numéric 2010-2013 surtout.
Pas moins d’une vingtaine de grosses pointures du monde des télécoms, telles que Tata communication, Telecom Egypt, Etisalat, Huawei ou encore David Ross Group, vont suivre, dès aujourd’hui à Casablanca, le discours d’Ahmed Reda Chami. Notre ministre du Commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies n’hésitera pas, à coup sûr, de mettre en avant sa stratégie dotée d’un budget de 5,2 milliards de DH. Et où 80.000 élèves ingénieurs et assimilés notamment auront droit à un PC portable et à une connexion internet. Le tout subventionné à 85% par l’Etat. Le programme Injaz est un marché qui risque d’intéresser des industriels venus d’Asie du Sud, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. S’il ne séduit pas, le Maroc -qui vise un chiffre d’affaires de 40 milliards de DH d’ici deux ans dans les télécoms- peut inspirer des affaires à de grands fournisseurs tels que Huawei. Ce géant chinois déjà présent sur le marché marocain a de gros clients dont Maroc Telecom. Pour faire du business, il faut anticiper sur le futur. C’est dans ce but aussi que Samena, association à but non lucratif créée en 2006 et basée à Dubaï, organise «Convergence to Casablanca 2010». Association composée de 35 opérateurs de plus de vingt pays, elle travaille sur plusieurs axes dont celui de la relation opérateurs-régulateurs télécoms. «Il nous arrive de jouer au médiateur lorsqu’il y a divergence de point de vue. Nous réfléchissons aussi au développement de nouvelles sources de croissance pour les opérateurs. D’où l’apport des nouvelles technologies, des solutions d’intégration, des réseaux sociaux…», explique le président de Samena. Ce 2e conseil régional des télécommunications tenu à Casablanca a d’ailleurs pour thème: «Transformer les défis en croissance». Et où la convergence entre les opérateurs télécoms et les médias s’avère inéluctable. C’est le grand virage de ce 21e siècle où les uns apportent des réseaux, les autres proposent des contenus. Des réunions de la commission régulation et de la commission technologie sont également prévues ce mercredi 27 octobre. Les directeurs généraux des régulateurs télécoms marocain et libanais y seront présents.
Dans cette course vers la croissance, le déploiement de la fibre optique reste l’un des gros marchés. Particulièrement en Afrique. David Ross, fondateur US du groupe éponyme, a plus de 30 ans d’expérience, notamment dans les réseaux de fibre optique sous-marine. «La croissance internationale d’installation de la fibre optique dépasse les 60% durant les trois dernières années. La liaison transatlantique arrive en tête, suivie par le trans-pacific et le réseau de fibre optique intra-asiatique», affirme l’expert. Et qui table pour les dix prochaines années sur des investissements en fibre atteignant les 3 billions de dollars.
[readon1 url=”http://www.lefaso.net”]Source :lefaso.net [/readon1]

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