Internet progresse en Afrique : exemple en République du Congo qui déploie sa fibre optique
C’est « Afrique Avenir », un site d’information traitant des succès africains en matière de développement, d’économie, de santé, d’éducation et d’environnement, qui nous rapporte cette information : la République du Congo est en train de déployer la fibre optique sur son territoire.
A l’origine de ce projet, la mise en service d’une nouvelle infrastructure continentale, le câble sous-marin WACS : reliant le Royaume-Uni à l’Afrique du Sud, il longe la façade ouest du continent africain et dessert une douzaine d’autres pays : le Portugal, les îles Canaries, les îles du Cap Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Nigeria, le Cameroun, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, l’Angola et la Namibie.
La République du Congo profite de l’arrivée prochaine de ce câble pour développer ses infrastructures et améliorer les services de télécommunication disponibles pour sa population, ses entreprises et ses administrations, afin de contribuer à la création d’entreprises et d’emplois qualifiés. En effet, en République du Congo aujourd’hui, seulement 4% environ d’une population de près de 4 millions de personnes dispose d’un accès Internet et le haut débit est quasiment inexistant. Pour autant, les offres ADSL de Congo Telecom proposent déjà des débits descendants allant de 128 kb/s à 2 Mb/s.
Congo Telecom, l’opérateur national, est le maître d’œuvre du déploiement de la fibre sur le territoire congolais. Le backbone en cours de construction partira de Pointe Noire, le port sur lequel sera raccordé la câble WACS. Le réseau très haut débit desservira Brazzaville et les principales villes régionales qui seront également dotées de boucles métropolitaines en fibre optique. Actuellement, 80% des travaux sont terminés à Brazzaville, où Congo Telecom a déjà tiré 100 kilomètres de fibre, tandis que la construction du tronçon Brazzaville-Pointe Noire se poursuit et que l’arrivée du câble WACS est prévue pour la fin de l’année.
Ce chantier s’inscrit dans le cadre d’un projet de développement soutenu par la Banque Mondiale, qui apporte au gouvernement congolais un financement de 15 milliards de Francs CFA, soit environ 23 millions d’euros. On notera que, dans cette ancienne colonie française autrefois appelée Congo Brazzaville, c’est l’équipementier chinois Huawei qui est en charge des travaux, pour un montant de 100 millions de dollars. Très présent en Afrique, Huawei a fortement investi pour développer sa présence locale, ouvrant des centres de formation en Tunisie, en Égypte, au Kenya, au Nigéria et en Angola ainsi qu’un centre de R&D en Afrique du Sud.
Source : ZDnet.fr