sonatel_cheikh_tidiane_mbaye
sonatel_cheikh_tidiane_mbayeC’est une réunion de crise qui a été convoquée d’urgence, hier, dans les locaux de l’Agence de régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) pour statuer sur les perturbations constatées sur les télécommunications. Des actes qui portent la signature des employés de la Sonatel. Lesquels ont sevré les populations dcS moyens de télécommunications (téléphone, internet). Au sortir de cette rencontre, l’Artp a infligé une amende de 8 milliards Cfa à la Sonatel, sous réserve de poursuites judiciaires.

L’Etat va sévir contre la Sonatel. Et des sources judiciaires renseignent que l’article 80 a été brandi contre les auteurs de cet acte qualifié de « sabotage ». L’Agence de régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) gestionnaire des ter¬minaux de communication s’est réunie toute la journée d’hier pour Et statuer sur les « actes délictuels » commis par la Sonatel. Et au sortir de cette rencontre des sources révèlent qu’une amende de huit milliards de francs Cfa a été servie à la Sonatel. « Personne ne peut imagi¬ner les pertes que cette société a fait subir à l’Etat qui gagne de l’argent à travers les appels téléphoniques venus de l’extérieur.

Un système qu’ils (les saboteurs) ont bloqué sous prétexte d’une grève. Laquelle vise un acte légalement instauré par un décret du Président de la République. La gestion des appels extérieurs par Global Voice est une décision de l’Etat », tempêtent des sources judiciaires sous le couvert de l’anonymat. Et ces dernières de poursuivre : « Ce que la Sonatel a fait aujourd’hui (Ndlr : hier) peut même lui faire perdre le monopole dans le secteur des Télécommunications. Et l’Artp qui est la police dans ce domaine s’est basée sur des calculs précis pour infliger une amende à la Sonatel ».

Pire, avancent les mêmes sources, des poursuites judiciaires visent les auteurs des perturbations punies par l’article 80. Du fait que des actes de troubles à l’ordre public ont été constatés. « La Sonatel a mis le pays en danger. S’il y avait menace, l’Etat ne pourrait appeler nulle part à travers le monde », constatent nos interlocuteurs. Ce qui est également valable pour les populations. Lesquelles ont été sevrées brutale¬ment de toutes communications intérieures et extérieures.

[readon1 url=”http://www.lobservateur.sn”]Source :lobservateur.sn [/readon1]

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