Au Japon, on prépare déjà le lancement du très haut-débit mobile, même si le déploiement du réseau et le renouvellement des terminaux promet d’être long et fastidieux…

A l’occasion du salon high-tech tokyoïte Ceatec, le nippon NTT Docomo – premier opérateur du pays – a présenté ses plans quant au déploiement de sa solution 3G LTE (Long Term Evolution) afin de passer au très haut-débit mobile. Une solution qui permettra à terme d’atteindre des débits descendants de l’ordre de 100 Mb/s et montants de 50 Mb/s. Des débits certes théoriques, mais qui en disent long sur la vitesse de transfert du protocole. Pour les opérateurs, et NTT Docomo en l’occurence, il s’agit de mutliplier les usages de l’Internet mobile en rendant la connexion plus réactive et plus puissante, pour aller toujours plus loin en terme de service et de multimédia.

A l’occasion du Ceatec, NTT Docomo a ainsi présenté une puce LTE conçue en partenariat avec NEC, Fujitsu et Panasonic qui pourrait assez rapidement entrer en production intensive pour commencer à équiper certaines terminaux subventionnés par NTT Docomo afin de préparer le grand lancement de la 3G LTE, ou 4G. Un lancement commercial qui pourrait avoir lieu dès la fin de l’année prochaine chez NTT Docomo, même si seules quelques grandes villes et une poignée de terminaux seront compatibles.

Chez KDDI, principal concurrent, on présentait également la LTE avec un stand applicatif sur le Ceatec qui vantait la vitesse de transfert de vidéos HD. Chez cet opérateur en revanche, on n’imagine pas être en mesure de lancer le très haut-débit mobile avant 2011.

[readon1 url=”http://www.pcworld.fr”]Source : pcworld.fr[/readon1]

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