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google_senegalGoogle souhaite faire profiter aux “développeurs” africains des retombées du marché des applications mobiles, estimées à 15 milliards de dollars à travers le monde, a indiqué lundi à Dakar le chef du bureau Google francophone Tidjane Dème.

“Le nombre de lignes de téléphonie mobile est estimé à sept millions et demi au Sénégal, 550 millions sur le continent africain. Nous voyons là une opportunité”, a-t-il dit en marge du G-Sénégal, un forum organisé par le moteur de recherche américain sur le thème “Croissance local, impact global”.

Selon M. Dème, cette rencontre vise à créer un cadre d’échange entre les ingénieurs de Google et la communauté des développeurs et entrepreneurs sénégalais.

“Ce que nous voulons, a-t-il dit, c’est former les développeurs et entrepreneurs sénégalais à maitriser les nouveaux outils de Google qui vont permettre de développer le contenu et rendre Internet beaucoup plus intéressant et attirer plus d’utilisateurs”.

Se basant sur une étude datée de janvier 2009, le chef du bureau Google francophone a estimé 15 milliards de dollars le marché des applications pour le mobile à travers le monde.

“La question que nous posons, c’est comment faire pour que les développeurs africains puissent profiter de ces opportunités-là. Les chiffres ne sont pas encore très grands pour l’Afrique”, a-t-il fait observer.

“Ce que nous voulons justement, c’est de construire dans le moyen terme l’écosystème qi va permettre aux Africains de profiter des ces opportunités”, a poursuivi le chef du bureau Google francophone.

“Ce que nous avons voulu faire en Afrique, c’est développer des outils qui sont pertinents. Nous avons par exemple lancé, l’année dernière au Sénégal, Google-maps, notre plateforme de cartographie qui permet de créer une information géo-localisée et la rendre ainsi plus pertinente”, a rappelé M. Dème.

Il a par ailleurs indiqué que son entreprise a lancé Google baraza qui, a-t-il précisé, est une plateforme questions-réponses, destinée à donner l’occasion aux Africains de répondre eux-mêmes aux questions qui sont pertinentes pour le continent.

“Nous avons lancé des versions localisées de nos outils, par exemple Google en wolof, qui est un effort pour faire d’Internet un espace plus accueillant pour les langues locales”, a-t-il noté.

[readon1 url=”http://www.osiris.sn”]Source :osiris.sn[/readon1]

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