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maroc_telecom_secteurLe secteur de télécommunication au Maroc, qui célèbre le 30 juillet 10 ans de règne de Mohammed VI, a connu un développement « phénoménal » à plus d’un titre au point qu’il est en passe de devenir une des « bouées de sauvetage » de l’économie du pays dont le PNB frôle les 80 milliards de dollars. Depuis 1999, le secteur était prédestiné à passer à sa vitesse de croisière après une libéralisation qui a donné libre court aux investissements et a mis un terme à une gestion publique qui n’avait pas les moyens de ses ambitions.

De 8,5 milliards de dirhams (1 milliard de dollar) en 1999 le chiffre d’affaires des télécommunications a dépassé 30 milliards de dirhams en 2007, l’équivalent de plus de 7 pour cent du Produit intérieur brut (PIB), un chiffre appelé à aller crescendo au fil des années pour atteindre 10 pour cent du PIB en 2012.

Le secteur est auréolé désormais de l’image d’un gros employeur avec 37.000 emplois directs et environ 120.000 emplois indirects alors qu’il s’est adjugé la moitié des Investissements directs étrangers (IDE) réalisés au cours des cinq dernières années dans le Royaume.

La lancée fulgurante du secteur s’est traduite au niveau du nombre des abonnés qui ont dépassé les 20 millions pour la téléphonie mobile, sur une population de 33 millions, et plus de 2.300.000 pour la téléphonie fixe, soit une augmentation annuelle de 25 pour cent.

Internet compte plus de 600.000 abonnés et six millions d’internautes en plus de 7000 cybercafés, ce qui place le Maroc en pôle position dans le continent africain tout juste derrière l’Afrique du Sud.

Le pays fait de l’aménagement numérique du territoire et la réduction de la fracture numérique un des chantiers prioritaires. Un nouveau plan de développement devrait être mis en chantier pour la période 2009-2013.

Dans cet ordre d’idées, le gouvernement avait lancé en 2008 un programme pour desservir 9263 localités dans le monde rural en moyens de télécommunications pour une enveloppe de 1,44 milliard de dirhams (plus de 160 millions de dollars).

Deux millions de personnes devront tirer profit de ce programme étalé sur quatre ans (2008-2011) soit 17 pour cent de la population rurale au Maroc.

Les trois opérateurs de télécommunications desserviront en téléphonie et en Internet ces localités dont près de 50 pour cent sont concernées par l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) lancée en 2005 par le Roi Mohammed VI.

Un autre programme d’un coût de 1,1 milliard de dirhams vise à équiper, à l’horizon 2009, tous les établissements scolaires dans le Royaume chérifien (plus de 8600) en salles multimédias connectées à Internet.

Plus de 6 millions d’élèves, soit 20 pc des Marocains, devront bénéficier de l’accès aux TIC grâce à ce programme lancé en 2005. La réduction du « fossé numérique » figure au devant des préoccupations.

Le Maroc compte à peine 2000 écoles équipées en TIC, 1000 points d’accès publics et 10 entreprises qui utilisent le E-commerce alors que 22 pour cent des Marocains utilisent Internet et 3,4 pour cent seulement ont un ordinateur personnel.

Le plan prioritaire ambitionne de porter le taux d’accès à Internet à 32 pour cent, la pénétration des ordinateurs personnels à 4,6 pour cent, les écoles équipées en TIC à 6000 et les points d’accès à 2000.

[readon1 url=”http://www.apanews.net”]Source : APA[/readon1]

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