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sotelma_maliLe bras de fer avec Maroc Télécom pour la Sotelma met en lumière les nombreux revers subis par l’ambitieux programme lancé il y a dix ans.

C’est confirmé. Les négociations autour de la Société des télécommunications du Mali (Sotelma) ont échoué, le 13 avril à Bamako. Une surprise à la hauteur de l’enjeu? : Maroc Télécom était devenu adjudicataire provisoire de la Sotelma le 28 février, après avoir proposé 250 millions d’euros pour 51 % du capital. Insuffisant, a répondu en substance le gouvernement malien, qui a demandé à l’opérateur de revoir sa copie. Lequel aurait proposé 30 millions d’euros supplémentaires, mais à des conditions considérées comme inacceptables. « Les contreparties demandées s’élevaient à trois fois ce montant », explique Diarra Mariam Flantié Diallo, ministre malienne de la Communication et des Nouvelles Technologies.

« En allant à la confrontation avec Maroc Télécom, le gouvernement cherche à faire revenir dans la course des opérateurs ayant de grosses réserves de cash, comme le koweïtien Zain – qui s’était retiré du processus au motif que les comptes de la Sotelma manquaient de transparence – ou encore le sud-africain MTN, qui n’a pas participé à l’appel d’offres », explique à Bamako un proche du dossier sous le couvert de l’anonymat. Certes, mais ces subtiles manœuvres qui visent à faire monter les enchères repoussent de plusieurs mois une privatisation attendue depuis plus de dix ans. Et ce n’est pas la seule.

[readon1 url=”http://www.jeuneafrique.com”]Source : jeuneafrique.com[/readon1]

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