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worldbank_foLe ministre des postes et nouvelles technologies, Modibo Ibrahim Touré, a présidé, le mardi 7 juin dernier à l’hôtel Kempesky, les travaux d’ouverture de l’atelier sur ” les modèles possibles de réalisation  et d’exploitation des infrastructures fibre optique financées par des investissements publics et les recommandations pour le backbone national malien “. C’était en présence de Mme Bouaré Fily Sissoko, Représentant par intérim de la Banque Mondiale, du président-directeur général de la Poste, du Directeur général du Comité de régulation des télécommunications (CRT), des Directeurs de la SOTELMA SA, de Orange Mali SA, de l’AGETIC pour ne citer que ceux-là.

C’est suite à la réunion de Kigali en 2007, que le Ministre en charge des novelles technologies, s’est engagé dans une démarche proactive de discussions avec les opérateurs et les bailleurs de fonds pour réaliser d’ici à fin 2012 les tronçons manquants du backbone en fibre optique national vers les 7 frontières du pays. Le Mali cherche ainsi à éviter la fracture numérique sur son territoire et à se positionner comme une plateforme de transit entre pays de la sous-région, pour l’accès à la capacité des câbles sous-marins de l’Atlantique.

C’est suite à cette démarche que le CRT a organisé cet atelier qui rentre dans le cadre des activités de la ” Composante télécommunication ” au sein du Projet d’Appui à la Croissance (PAC) qui bénéficie de l’assistance technique de la Banque Mondiale. C’est suite aux échanges entre l’équipe technique de la Banque mondiale en charge des TIC et les responsables du Département en charge des télécommunications et TIC et du CRT qu’est apparue la pertinence d’organiser un atelier d’échange sur les meilleures approches possibles pour développer et exploiter les infrastructures très haut débit en fibre optique.

Ainsi, accroître l’offre du service large bande est l’objectif clef du développement du secteur au Mali. Néanmoins, certaines initiatives ont déjà été prises en charge dans ce domaine, a déclaré le Directeur du CRT, Dr Choguel K. Maïga. Il a ensuite proposé des leviers qui peuvent être actionnés pour dynamiser l’usage de l’Internet. Mettre en œuvre la stratégie d’accès universel, dynamiser la concurrence entre l’ensemble des acteurs du haut débit (opérateurs et fournisseurs d’accès à Internet), poursuivre le déploiement des applications e-transformationnelles (e-gouvernement, e-éducation, e-santé, e-commerce…). Selon lui, plusieurs autres facteurs pourront être développés lors de l’atelier. Prenant la parole, Mme le Représentant-Résident de la Banque mondiale par interim a expliqué que l’activité qui réunit tout le monde est la preuve d’un intérêt commun à trouver les voies et moyens devant permettre au Mali de poursuivre un développement harmonieux et soutenu du secteur des télécommunications.

Elle a rappelé que le groupe de la Banque mondiale, à travers divers instruments, accompagne, depuis plusieurs années, le Gouvernement du Mali dans la réforme du secteur des télécommunications. Cette assistance a été fournie à travers la modernisation du cadre juridique des télécommunications, l’ouverture du secteur aux opérateurs privés, l’assistance à l’élaboration d’une stratégie d’accès universel visant à étendre l’accès aux services de télécommunications et des Tic aux zones rurales et éloignées et aux citoyens maliens de toutes conditions. Elle a, enfin, au nom du Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, confirmé la disponibilité du groupe de la Banque mondiale à œuvrer, aux côtés du Mali, pour la consolidation des acquis et l’ouverture de nouveaux chantiers, dont le gouvernement du Mali viendrait à décider, dans le secteur des télécommunications.

Le ministre Touré a exhorté les participants à faire preuve d’esprit d’innovation et à débattre de l’impact utile de ce projet à court et moyen termes.

Les travaux, qui se sont tenus pendant toute la journée d’hier, ont consisté à l’analyse des différents modèles possibles pour la réalisation et la gestion des infrastructures fibre optique financées par des investissements publics. Les travaux ont été sanctionnés par des recommandations relatives au backbone national malien et à la proposition d’un projet de financement.

Clarisse NJIKAM

[readon1 url=”http://www.maliweb.net”]Source :maliweb.net[/readon1]

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