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uatLe président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) du Congo, Philippe Mvouo, a réaffirmé mercredi après-midi à Brazzaville, l’engagement de l’Angola, de la République démocratique du Congo (RDC) et de la République du Congo , à mettre en place un plan de fréquences numériques afin d’éviter des brouillages entre ces trois pays frontaliers de l’Afrique centrale.

M. Mvouo a rappelé cet engagement à l’occasion de la réunion des experts sur la coordination des fréquences numériques aux frontières qui se tient du 16 au 19 octobre dans la capitale congolaise.

Selon le président du CSLC, ces brouillages sont très préjudiciables aux systèmes de communication et de diffusion. Il a ajouté que ce plan permettra d’utiliser harmonieusement le spectre de fréquences qui est une source limitée, que les trois pays doivent se partager.

En effet, l’atelier de la coordination des fréquences sur la transition vers l’audiovisuel numérique et le dividende numérique, organisé par l’Union africaine des télécommunications (UAT) à Accra, au Ghana, a recommandé récemment l’adoption d’un calendrier de travail pour respecter l’échéance d’arrêt de l’analogique fixée par l’Accord de Genève 2006 (GE-06).

Aux termes de ce calendrier, quelques dates retenues interpellent les experts, à savoir : septembre 2012, pour la fin des discussions informelles sur la coordination des fréquences et le début des activités formelles de modification du plan de Genève 2006 ; décembre 2012, pour l’adoption d’une norme commune de diffusion numérique au niveau sous-régional et régional en Afrique, a-t-on appris à cette occasion.

En outre, il est prévu en juin 2013, la fin des activités de planification des fréquences nationales et internationales pour le déploiement de la télévision numérique et l’extinction de l’ analogique. Tandis que septembre 2013, sera consacré au début du déploiement de la télévision numérique A partir de juin 2014, va débuter l’extinction de l’analogique dans la bande UHF; alors la date du 17 juin 2015, est retenue pour la fin de l’extinction de l’analogique dans la bande VHF. Depuis des décennies, la RDC et la République du Congo n’ont jamais pu coordonner les fréquences entre Brazzaville et Kinshasa, les deux villes capitales les plus rapprochées au monde, causant ainsi aujourd’hui de graves problèmes de diffusion des signaux de la radio et de la télévision à Brazzaville, a relevé M. Mvouo. Aussi a-t-il demandé aux experts, en ouvrant les travaux de cette réunion, de tout mettre en oeuvre pour alerter les décideurs sur les mutations en cours dont le respect du nouveau plan de fréquences numériques permettra aux Etats concernés de mettre en place leur système prévisionnel de gestion des changements attendus d’ici à juin 2015.

Source: afriquinfos.com

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