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mauritius_telecomLe principal fournisseur d’accès à l’Internet de l’île a rendez-vous avec l’organisme régulateur du secteur des télécommunications ce lundi 25 juillet. Ses représentants doivent s’expliquer sur l’incident technique qui a paralysé l’accès à Internet dans la journée du mercredi 20 juillet.

Cinq jours après la panne qui a coupé une bonne partie de Maurice du reste du monde, l’heure des comptes a sonné. Mauritius Telecom est convoquée au siège de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) en cette matinée du lundi 25 juillet pour s’expliquer sur l’incident qui a coûté en crédibilité de même qu’en millions de roupies de perte aux entreprises d’externalisation.

Le mercredi 20 juillet, la majorité des clients de Mauritius Telecom, principal fournisseur d’accès à l’Internet dans l’île à travers sa filiale Orange, a eu la désagréable surprise d’être déconnecté du réseau. De 11 heures à 17 heures, personne ne savait ce qui se passait et le public n’a eu des bribes d’informations qu’à travers les radios privées.

Les plus touchés par cette panne ont été, sans conteste, les nombreux centres d’appels et d’externalisation dépendant du réseau de Mauritius Telecom se sont ainsi retrouvés au chômage technique. Sans qu’aucune explication officielle ne leur ait été donnée, ce qui leur a fait passer pour des amateurs auprès de leurs principaux clients.

En fait, l’opérateur historique a eu un souci avec un de ses serveurs mais il n’a pas été en mesure de communiquer l’information, déplorent les membres de l’Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM). Alors qu’il se trouve parmi les entreprises les plus profitables du pays, il lui aurait fallu communiquer comme le fait le Central Water Authority (CWA), voire le Central Electricity Board (CEB) à travers des communiqués à la radio pour informer le public de cette déconvenue.

Alors qu’à 17 heures, une bonne partie des centres d’appels d’Ebène a de nouveau été raccordée au réseau, tel n’a pas été le cas pour ceux de la Tour-Koenig, à Pointe-aux-Sables. A 19h30, Apollo-Blake était encore dans le flou. Pour l’OTAM, le manque à gagner pour ses membres pour ce mercredi noir se chiffre à près de Rs 20 millions.

Une action en justice de l’OTAM contre Mauritius Telecom, dirigé par l’ancien ministre travailliste des Technologies de l’information et de la communication (TIC) est à l’ordre du jour. Reste maintenant à savoir quelle va être l’explication que l’opérateur va donner ce matin à l’organisme régulateur.

[readon1 url=”http://www.lexpress.mu”]Source :lexpress.mu[/readon1]

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