cameroun_3eme_operateur
cameroun_3eme_operateurLe Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), a dans un plaidoyer, demandé officiellement au gouvernement de mettre un accent sur le développement des télécommunications, en concédant d’autres licences pour l’exploitation du téléphone mobile. 

D’après cette organisation patronale, le duopole actuel qui est constitué d’une firme sud africaine et d’une multinationale française ne favorise pas véritablement le développement des technologies de l’information et de la communication, notamment le téléphone mobile.

« Avec près de neuf millions d’abonnés, le Cameroun est encore en deçà de la moyenne puisque le taux de pénétration est actuellement 43 pour cent contre 52 pour cent qui constitue la moyenne continentale », fait observer le GICAM.

Par ailleurs, le taux de couverture de l’Internet se situe actuellement à 2,5 pour cent contre 4,72 pour cent la moyenne en Afrique.

Autre corollaire de ce « duopole paralysant », c’est surtout le coût de téléphone, la minute de communication se situant à 90 francs CFA contre 60 francs CFA pour des pays ayant le même niveau de développement que le Cameroun.

L’opérateur historique public, la Cameroon telecommunications (CAMTEL), évolue essentiellement dans le segment du téléphonique fixe, malgré une promesse de s’investir également dans la téléphonie mobile qui remonte déjà à trois ans.

D’après les derniers chiffres, le Cameroun représente 1,6 pour cent du marché africain du téléphone mobile.

[readon1 url=”http://www.afriqueavenir.org”]Source :afriqueavenir.org[/readon1]

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