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france_telecom_orangeFrance Telecom considère que le dialogue social passe par la considèration des droits syndicaux. Les problématiques divergent selon  les 120 pays où France Telecom est implanté, et les solutions pas toujours favorables à l’opérateur.

Le groupe que dirige Didier Lombard vient de subir un effet secondaire de son engagement à respecter les droits syndicaux dans tous les 120 pays où il est implanté.

France Telecom ne prendra pas, fin juin, comme prévu, le contrôle de l’opérateur public sénégalais Sonatel. Déterminés à défendre le statut public de l’établissement, les syndicats locaux ont fait plier le gouvernement de Dakar. Mais cette contrariété n’ébranle en rien les convictions de Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales, qui a négocié ce texte, en application depuis trois ans. « Le respect des libertés fondamentales est bénéfique à l’entreprise. Nous maintenons l’engagement de créer une instance de dialogue social dans toutes les filiales de plus de 300 personnes en Europe », répète-t-il.

Liberté d’expression

Les syndicats ne se privent pas d’user de la liberté d’expression reconnue par leur employeur. Y compris dans des pays où le pluralisme et la transparence politique n’ont pas cours. Comme le Cameroun, où des élections professionnelles viennent d’avoir lieu au sein de l’entité locale d’Orange. Le pilotage de cet accord s’avère délicat. Pas facile de superviser, depuis Paris, le respect des règles sociales en cas de restructuration, comme récemment en Slovaquie et au Kenya ; d’animer le dialogue social dans des pays où il n’existe pas de syndicat représentatif, cas de la Roumanie.

S’il effectue périodiquement des visites de terrain, le DRH du groupe, Olivier Barberot, fait confiance au management local. « Nous faisons en sorte que les textes en vigueur localement soient observés, et nous observons une stricte neutralité à l’égard des différentes organisations lorsqu’il y a pluralisme », résume-t-on chez France Telecom. Et les contextes varient d’un pays à l’autre. Pas de syndicat en Slovaquie, ni en Roumanie. Situation intermédiaire en Suisse, où le syndicat maison n’est pas reconnu au niveau national. La DRH en a fait néanmoins un interlocuteur, sous réserve de régularisation officielle. Toutefois, les salariés de filiales dépourvues de représentation formelle pourraient participer au comité (mondial) de groupe, actuellement en cours de négociation.

[readon1 url=”http://www.wk-rh.fr”]Source : wk-rh.fr[/readon1]

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