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blackberryLes autorités indiennes ont fait état de progrès dans les discussions menées avec la firme canadienne pour obtenir des outils d’interception des courriels et de la messagerie instantanée des BlackBerry. On s’achemine peut-être vers une sortie de crise pour RIM en Inde. Selon les dernières nouvelles, les discussions entre les deux parties évoluent dans le bon sens pour éviter le blocage des services de courriel et de messagerie instantanée des BlackBerry.

Le groupe de travail mis en place par le gouvernement indien serait satisfait des méthodes d’interception soumises par RIM. Toutefois, il faudrait attendre encore 3 à 4 mois pour qu’une solution permettant aux agences de sécurité indiennes d’accéder directement à ces données soit mis en place.

Rappelons que l’Inde a fixé un ultimatum qui expire fin octobre pour obtenir un accès aux courriels et à la messagerie instantanée des BlackBerry. Les Émirats arabes unis ont eux aussi fixé une date butoir à RIM. Elle tombe le 11 octobre.

Compromis

Comme dans d’autres pays, notamment dans le Golfe Persique, RIM est sommé de permettre l’accès aux données des utilisateurs de BlackBerry qui sont chiffrées et stockées sur des serveurs au Canada et en Angleterre, sans quoi les services du terminal seraient bloqués. Ce que le fabricant a toujours refusé.

Trop sécurisées, ces données échappent aux grandes oreilles des gouvernements qui entendent pouvoir y accéder pour des raisons officielles de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

Le canadien RIM se retrouve donc entre le marteau et l’enclume. Soit il persiste dans sa politique de confidentialité, qui a fait sa force auprès des entreprises, en risquant l’interdiction dans des marchés stratégiques comme l’Inde.

Soit, il accepte les exigences des autorités, ce qui semble se profiler, et risque de perdre la confiance de certains de ses utilisateurs qui le choisissaient en ayant la certitude que leurs messages ne seraient jamais détournés.

Pourtant, il y a encore quelques semaines, RIM défendait bec et ongles la protection des données de ses clients en affirmant qu’il ne ferait pas de compromis en matière de sécurité des données afin de satisfaire les gouvernements en matière de surveillance.

“Nous n’allons pas faire de compromis là-dessus”, a tonné Mike Lazaridis, co-dg de RIM dans le New York Times. “C’est cela qui a fait de BlackBerry la solution numéro un dans le monde”.

Et d’ajouter à des journalistes du Wall Street Journal : “La question concerne en fait Internet dans sa globalité. Si ces gouvernements ne parviennent pas à gérer Internet, qu’ils le coupent”.

Visiblement, RIM semble avoir mis de l’eau dans son vin…

[readon1 url=”http://www.zdnet.fr”]Source :zdnet.fr [/readon1]

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