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sonatel_imageLa société de téléphonie Sonatel-Orange a paraphé un contrat de sponsoring d’un montant de 300 millions par an avec la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) et le Comité de normalisation du football (Cnf). La signature de ces deux contrats a eu lieu hier, jeudi 23 juillet, dans les locaux de Sonatel-Orange, sis Boulevard de la République en présence du directeur général adjoint, de Saer Seck, vice-président du Cnf et de Louis Lamotte président de la Lsfp.
Le contrat de sponsoring que le Cnf a signé s’élève à 200 millions Fcfa. Il concerne spécifiquement les sélections nationales seniors engagées dans les éliminatoires du Chan, de la Can et du Mondial. A cette somme, pourrait s’adjoindre, des primes de performances dont le montant n’a pas été révélé. Les 100 autres millions sont réservés à la Ligue professionnelle.

Quid de la part du football amateur ? Saer Seck, rassure que l’utilisation des ressources de sponsoring destinées aux équipes nationales va revenir au ce football. Interpellé sur les risques de voir le contrat remis en cause par la future Fédération sénégalaise de football -le mandat du Cnf devant prendre fin le 31 août prochain -le président de Diambars, répond avec fermeté : “le Cnf dispose des responsabilités pleines et entières de la Fédération. Nous l’assumerons pleinement”. Mais s’empresse-t-il de préciser : “nous prévoyons une clause qui permettra d’ici deux ans, à la Fédération sénégalaise de football de revenir autour d’une table pour renégocier”.

Louis Lamotte, lui s’est dit “doublement heureux d’être à cette cérémonie qui est aussi symbolique à double titre”. “Elle est courte mais utile car nous procurant suffisamment de ressources pour envisager notre avenir avec beaucoup plus de sérénité. La Lsfp qui vient de naître a besoin d’être accompagnée”, soutient le président de la Css.

Quant à Jean Bardet, directeur général adjoint du groupe Sonatel-Orange, il a donné deux raisons qui ont poussé leur entreprise à s’engager dans le football. “D’abord, estime-t-il, c’est pour donner une bonne image à la jeunesse du Sénégal. Ensuite, en tant que fleuron de l’économie sénégalaise, la Sonatel se doit de communiquer”. C’est ce qu’il appelle la responsabilité sociale de l’entreprise.

Abdoulaye THIAM

[readon1 url=”http://www.sudonline.sn”]Source : sudonline.sn[/readon1]

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