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afrique_telecom_ngnC’est ce mercredi 13 mai 2009 que s’achève le séminaire de formation organisé par le Conseil des régulateurs des télécommunications (CRTEL). Cette rencontre, qui se tient depuis le 12 mai, a apporté aux participants des rudiments sur la technologie de la Next generation network (NGN).

C’est en présence de spécialistes et opérateurs du secteur des télécommunications venus de plusieurs pays d’Afrique que s’est ouvert le séminaire du CRTEL dans la salle de formation de l’Autorité de régulation des télécommunications (Artel) à Ouagadougou. Ce séminaire visait à fournir aux spécialistes en télécommunications, des éléments de compréhension sur les réseaux NGN et les mutations qui accompagnent leur adoption.

De nos jours, le trafic de données prend le pas sur le trafic vocal et la tendance est à l’augmentation de la bande passante. Ce qui a permis aux opérateurs possédant ces deux types de réseaux de se fonder sur cet argument pour commencer à les associer. Une convergence a donc été trouvée entre la voix, les données, la vidéo (l’image). C’est cette technologie qui est appelée NGN. La conséquence au plan mondial, c’est la migration des réseaux courants vers les NGN. Pour Eléazar Lankoandé, directeur général de l’Artel, discuter de l’adoption par les Etats de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) de la NGN ou de la convergence, revient à apporter une pierre à la construction du continent.

« Actuellement, le secteur des télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication est caractérisé par l’apparition de nouveaux acteurs, l’offre diversifiée de nouveaux services, des technologies qui évoluent rapidement et surtout la convergence », fait remarquer le patron de l’Artel. Avant de rappeler que les régulateurs doivent constamment veiller sur la gestion harmonieuse et efficace du secteur des télécommunications, dans l’intérêt des consommateurs, des entreprises et des Etats.

Le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Lamoussa Oualbéogo a salué le cadre d’échanges d’expériences et de savoirs entre pays de l’Uemoa que constitue le CRTEL, avant de souhaiter que ce séminaire soit une contribution au développement socio-économique des populations de nos différents pays. Les séminaristes ont bénéficié de l’expertise marocaine tout au long de cette formation.

[readon1 url=”http://www.fasozine.com”]Source : Fasozine[/readon1]

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