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att_tmobileLe rachat a été bloqué mercredi par le département de la justice américaine. AT&T devrait prochainement proposer aux instances américaines de régulation une solution lui permettant peut-être de procéder au rachat de T-Mobile USA , ont rapporté des sources proches du dossier.

AT&T prêt à des concessions pour racheter T-Mobile. Le deuxième opérateur télécoms des Etats-Unis devrait prochainement proposer aux instances américaines de régulation une solution lui permettant peut-être de procéder au rachat de T-Mobile USA, ont rapporté des sources proches du dossier. AT&T, deuxième opérateur télécoms des Etats-Unis, se prépare en même temps à un bras de fer prolongé contre le département de la Justice, qui a bloqué mercredi le rachat en invoquant la protection de la concurrence et des consommateurs.T-Mobile USA est actuellement détenu par l’allemand Deutsche Telekom.

L’américain serait prêt à faire des concessions pour apaiser les autorités américaines et ainsi obtenir un règlement à l’amiable du litige avant qu’il ne soit porté devant un tribunal.”AT&T est très déterminé à trouver une solution et il est très confiant”, a déclaré l’une des sources, qui a souhaité rester anonyme, ces tractations n’ayant pas été rendues publiques.

Problèmes de concurrence en cascade

Le détail des concessions envisagées par le groupe n’est pas encore connu mais AT&T pourrait par exemple s’engager à maintenir les tarifs relativement bon marché de T-Mobile USA et à céder des actifs.Ces cessions d’actifs pourraient toutefois poser problème à leur tour, selon Bob Doyle, un ancien responsable des services antitrust désormais reconverti dans le secteur privé.Selon lui, si les actifs régionaux d’AT&T pourraient sans mal être cédés à des acteurs locaux du marché, les actifs nationaux ne pourraient l’être qu’à des poids lourds du secteur, en l’occurrence le numéro un Verizon Wireless ou le numéro trois, Sprint Nextel.

Ces nouvelles transactions ne manqueraient pas de hérisser à leur tour les autorités antitrust. “Verizon, ce ne sera pas possible. Sprint, cela risque de ne pas l’être non plus”, a prévenu Bob Doyle.AT&T n’a pas souhaité réagir à ces informations, son directeur général Randall Stephenson se bornant à renvoyer à un précédent communiqué vantant les mérites du projet de vente et son intention de le défendre face à la justice.

Le rachat de T-Mobile USA pour 39 milliards de dollars (27,4 milliards d’euros) permettrait à AT&T de se hisser au premier rang de la téléphonie mobile aux USA devant Verizon Wireless, une coentreprise formée par Verizon Communications et Vodafone Group.Si l’opération venait à être annulée, AT&T serait contraint de verser à Deutsche Telekom une indemnité de rupture de contrat de quelque six milliards de dollars (4,2 milliards d’euros).

[readon1 url=”http://www.latribune.fr”]Source :latribune.fr [/readon1]

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