La mise à disposition des fréquences radioélectriques se fait sur la base du cadre général d’attribution des fréquences contenu dans le règlement des radiocommunications de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et non pas sur celle d’un plan national qui tient compte des spécificités du Niger, rappelle-?t-?on.
« Depuis le 11 juin 2008, l’ARM a lancé le projet d’élaboration d’un plan national d’attribution des fréquences pour le Niger en vue de donner une visibilité pour les utilisateurs, les constructeurs et les fournisseurs » a expliqué Moussa Maman, président par intérim de l’ARM.
Ce nouveau plan, a-?t-?il dit, va également permettre de « rationaliser l’usage du spectre, assurer une plus grande facilité d’utilisation, limiter les frais liés aux réaménagements, permettre au Niger de se conformer à la pratique internationale et offrir un meilleur cadre pour une croissance économique, une diversité des services et de l’usage des fréquences ».
L’atelier de Niamey a abouti à l’adoption du plan national d’attribution des fréquences, souligne-?t-?on.
« Il s’agira alors, par la suite, de consacrer nos énergies à de nouveaux défis dont notamment la suppression ou la modification des assignations des fréquences existantes non conformes au plan national d’attribution des fréquences, et la migration de la radiodiffusion analogique de Terre dans les bandes III, IV et V vers la radiodiffusion numérique avant le 17 juin 2015 » a estimé le responsable de l’ARM.
L’accès aux services de télécommunications et de radiodiffusion s’est considérablement renforcé au Niger où le déploiement sur le territoire de ces services a été rendu possible au moyen de fréquences radioélectriques.
Source: APA