L’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a remis un chèque de 25 millions de francs CFA à la commission des données personnelles (CDP) en guise d’appui institutionnel qu’elle accorde à certaines structures nationales.

La remise du chèque a eu lieu au siège de l’ARTP en présence des deux autorités qui n’ont pas manqué d’expliciter la portée de ce geste.

« Parmi nos missions figurent le développement des technologies et nous savons que parmi celles de la CDP figurent les dispositions qui permettent de s’assurer que les TIC n’ont pas d’impact négatif en ce qui concerne la violation des libertés publiques et la vie privée des citoyens sénégalais. Investis de ses missions complémentaires nous avons estimé qu’il était de notre devoir d’accompagner la commission dans sa mission noble », fera savoir Abdou Karim Sall DG de l’ARTP.

« Depuis ma prise de fonction, vous nous avez ouvert vos portes et rassurée » dira quant à elle Awa Ndiaye, Président de la CDP. Il est évident que les missions de la CDP sont des missions sensibles et difficiles et en « nous accompagnant vous nous confirmez du mandat qui nous a été donné » poursuivra-t-elle.

A l’endroit du DG de l’ARTP, l’ancienne ministre de dire en sus « vous avez décidé de nous donner un appui institutionnel, vous connaissez la mission de la CDP qui demande énormément de communication en terme d’informations du public, des partenaires du secteur privé et public qui collectent les données et les stocks. Cela demande beaucoup d’informations en termes de vulgarisation du travail qui nous est assigné. Ce travail demande des moyens. »

Aussi cet appui de l’ARTP et celui de l’Etat que Awa Ndiaye dit espérer être plus conséquent, « nous permettra de nous inscrire dans cette dynamique de vulgariser et faire connaitre les droits des citoyens par rapport à la confidentialité de leurs données, mais aussi les devoirs des responsables de traitement qui justement manipulent ces données qui sont parfois très sensibles ».

Ce geste est pertinent finira t-elle par dire et montre « que vous connaissez votre mission et nos missions sont complémentaires et qu’il ne peut pas y avoir de régulation dans le domaine des systèmes d’information sans une protection de ces informations ».

Le régulateur des télécommunications Abdou Karim Sall prenant la balle au rebond de révéler que cette année l’ARTP a décidé de conjuguer ses efforts avec la CDP « pour atteindre les missions confiées par le Président Sall », et de noter qu’une convention sera justement établie entre les deux structures bientôt…

Source : Dakaractu

La nuit la plus connectée au monde : Nuit du Code 2016
Comment apprendre le Maximum en une nuit?

La nuit du code se tiendra du 11 Juin a 17h au 12 Juin 2016 a 7h du matin.
Venez simplement avec votre ordinateur portable et les logiciels installes (Visual Studio 2015 Community + Xamarin (Android, Ios et Windos Phone), TCP/IP (V4 ou V6), un Editeur de test.
Le Ndongo sera gratuit, le Diner aussi et le petit dejeuner (Kheud).
Pour cela, merci de venir avec vos billets imprimés.
Nous sommes impatients de vous presenter les nouveautés IT au niveau Soft comme au niveau Network.
Best regards.
The Staff

Le salon West Africa Com réunira les marchés francophones et anglophones de l’Afrique de l’Ouest. La conférence vous offrira un environnement VIP réservé aux cadres opérant dans l’industrie des télécommunications, de la technologie ICT ainsi que dans les grandes entreprises. West Africa Com vous permettra de participer aux nombreuses activités de “networking” et de partage des pratiques.

<<Pour plus d’informations, cliquez sur ce lien pour téléchargez la brochure>>

West Africa Com 2016 - resume

EXPLORER LE NOUVEL ENVIRONNEMENT RÈGLEMENTAIRE 
Vous trouverez ci-dessous les thèmes clés qui seront abordés en juin:

Cimenter les nouveaux partenariats entre les acteurs du marchés et les autorités régulatrices– Comment est-ce que les régulations du marchés devraient évoluer afin de prendre en compte les nouvelles dynamiques du marché?
Contributions de: ITmag.sn, ECOWAS, Atlantique Telecom et Orange

LICENCES LTE
Déverouillage du dévelopment du haut débit et de la technologie LTE en Afrique de l’Ouest – Analyse des licences LTE: Les prix sont-ils justes? Quel spectre est optimal? Quelles sont les mesures requises par les autorités de régulation pour supporter le lancement de la technologie LTE?
Contributions de: WISS AFRICA, YooMee Africa, Gouvernement de Sierra Léone, Bénin Télécom Services, Google, Tigo Sénégal et Intelsat

RÉPONDRE AUX BESOINS ICT DES ENTERPRISES
Services, stratégies et partenariats pour répondre aux besoins changeant des entreprises ouest-africaines en matière d’ICT– quels fournisseurs de réseau sont au mieux à même de répondre à ces besoins: opérateurs mobiles, ISPs, vendeurs ICT, intégrateurs
Contributions de: Samres Senegal, Sonatel, Crédit International Sénégal et Université MIT à Dakar

ACCROÎTRE LE MARCHÉ MONÉTAIRE MOBILE 
Construire un nouvel écosystème pour les services financiers mobiles en Afrique de l’Ouest. Au-delà des transferts d’argent, quels nouveaux services permettront d’augmenter l’accès aux services financiers dans la région?
Contributions de: Vodafone Ghana, Ecobank, Orange Mobile Finance Sénégal et PAYDUNYA

L’INCLUSION À TRAVERS LA TECHNOLOGIE
Supporter le rôle de la technologie dans le changement des gouvernement mobile, santé mobile, education mobile. Comment les opérateurs peuvent répondre aux objectifs de développement des gouvernements, et comment les gouvernements peuvent venir en aide aux opérateurs?
Contributions de: Sonatel et du Groupe Maroc Télécom 

Pour plus d’informations, cliquez sur ce lien pour téléchargez la brochure

Pour savoir si vous avez droit à un pass gratuit cliquez ici!

Pour plus d’informations concernant les opportunités de sponsoring et de partenariats contactez:
Becky Lyons, Head of Sales:
E: Becky.Lyons@informa.com

Le Dakar Digital Show, 1er forum africain sur la création de contenus numériques s’est tenu le 1er juin passé à Dakar. L’objectif de la rencontre était de regrouper en une journée des acteurs qui évoluent dans la production numérique. Cet événement de grande taille a été une opportunité pour les porteurs de projet innovants ou les entreprises qui ont un projet de transformation digital, de rencontrer des acteurs dans ce domaines et de nouer des partenariats. L’édition de cette année s’est déroulée sous un format interactif avec des démonstrations et des rencontres dans les stands.

Ainsi, en marge du Dakar Digital Show, la seconde édition du Hackathon Orange à eu lieu les 27, 28 et 29 mai 2016 au siège de Sonatel. Ce concours de développement d’applications sur le thème des contenus mobiles au service de la population couronne six finalistes sur 15 équipes dans les trois catégories suivantes :

Genre : les applications mobiles dédiées aux femmes et développées par les femmes dont le 1er prix a été remporté par l’équipe de Ouroul Aynii qui a présenté une application dédiée aux femmes et permettant de lutter contre différentes formes de cancer sein, et col de l’utérus. Le second prix a été décerné l’équipe App woman qui a présenté une application dédiée aux femmes africaines avec une élaboration et quelques conseils de santé et autres.

Smart City et Smart Life : le 1er prix de cette catégorie a été remporté par Easy Repair qui a dominé le débat après avoir présenté un projet qui a pour but de révolutionner le transport routier. L’équipe Dimbali a quant à elle remporté le second prix avec une plateforme de financement participatif dédiée aux œuvres caritatives.

Jeux et Divertissements : l’équipe Jambar Fight avec un projet de cross plateforme qui met en scène dans un jeu vidéo des personnages africains dans un environnement de culture africaine est sortie du premier lot. Le second prix de cette catégorie a été offert à l’équipe Laakale, qui a présenté un jeu à la fois ludique et éducatif permettant aux enfants de se familiariser avec les mots en anglais, français et arabe en passant par leur langue maternelle.

Ainsi, ces applications, primées ont été exposées au Dakar Digital Show et représentent pour Sonatel un soutient aux jeunes porteurs d’idées dans un contexte d’innovations dans le domaine numérique. D’après le groupe Sonatel, Dakar Digital Show met également sur les starting blocs Orange Fab Sénégal qui est une opportunité offerte à 2 startups sénégalaises de moins de 4ans et développant un service innovant de bénéficier d’un appui financier de 5 millions de FCFA, de moyens logistiques de grande qualité. Les deux lauréats du Orange Fab sont les startups Carrapide Tech et OuiCarry. Carrapide Tech propose la plateforme Talibi qui est une solution de calcul d’itinéraire pour les usagers de transport urbain, du lieu de départ jusqu’à la destination. Quant à OuiCarry, il s’agit d’une plateforme qui offre la possibilité d’acheter des biens sur tous les sites Internet d’e-commerce du monde et de se faire livrer au Sénégal.

Il y a eu également les Pitch Production, un concours de meilleurs producteurs lancé à l’occasion du forum à l’issue duquel Sonatel multimédia cofinancera 5 productions de films, séries, musiques, documentaires…. choisis par le jury externe.

Ce n’st pas fini, le Dakar Digital Show a été aussi l’occasion a pas mal d’acteurs du secteur de présenter leurs activités par des expositions dans des stands.

Soucieux des menaces qui pèsent sur le monde des TIC, la perte des données d’une entreprise, le piratage et autres formes de menaces de données personnelles, Sesam informatics à tenue un séminaire sur la sécurité et l’optimisation de performances ce jeudi 02 juin 2016 à Dakar. Le but de la rencontre était de trouver des solutions pour prévenir, détecter, neutraliser, analyser et optimiser des données et avoir une meilleure performance.

Les experts dans le domaine de la sécurité ont eu à travailler sur deux solutions majeurs : il s’agit de Fortinet et Blue Coat qui sont pratiquement utilisées partout dans de monde comme une solution contre les menaces. D’après Thomas Alonzo spécialiste en sécurité, « Fortinet est le 3ème acteur du marché de la sécurité.  Il est devenu l’équipement majeur, une solution qui va être présente partout et prend de plus en plus de l’importance au niveau du marché Africain. Mais aussi de Blue Coat qui répond à toutes les questions d’historisation de connaissance des événements et d’étude des menaces avant que les attaques ne surviennent. » Les acteurs de l’informatique misent aussi sur l’accessibilité et la disponibilité des informations pour rendre les réseaux plus performants.

LE CONCEPT

La 1ère édition du FABY est placée sous le signe de la réussite d’un continent émergent et à la pointe des nouvelles technologies. Cet événement majeur a comme ambition d’être le précurseur d’une série d’éditions à venir avec pour finalité de propulser l’univers digital africain au premier rang tout en créant une émulation entre les différents acteurs présents sur le continent dans toutes les catégories et métiers connus et peu connus. « FABY » Festival en Afrique des Blogueurs & Youtubeurs

L’OBJECTIF

En terme d’actions et de résultats prévus pour la 1ère édition du nous proposons d’offrir pendant 2 jours , un podium aux 36 meilleurs blogueurs et youtubeurs d’Afrique ainsi qu’aux acteurs du monde digital africain présélectionnés pour qu’ils parlent de leur métiers, exposent leurs talents et leurs savoir-faire afin que les populations africaines et mondiales soient mieux informées des contenus digitaux africains avec des possibilités de métiers, des interactions et débouchés économiques que cet univers peut leur offrir. « FABY » Festival en Afrique des Blogueurs & Youtubeurs.


LE PROGRAMME

VENDREDI 03 JUIN 2016

9:00 – 9:25      Petit déjeuner à l’hôtel

9: 30 – 9 : 45    Allocution organisateurs et partenaires

10: 15 – 10: 30 Présentation FABY 2016

10 : 30 – 11: 30 Audience ministère culture & communication

11: 30 – 11 : 35  Visite de la place du souvenir

11: 35 – 12: 35  Rencontre et échanges avec les locaux

12: 35 – 12: 55  Photo de groupe et Sharing

12 : 55 – 14: 00 Déjeuner

14: 15 – 15: 30   Retour à l’hôtel

16: 00 – 17 00   Visite de Stands vip et presse

18: 00 –              Cérémonie lancement officielle FABY 2016

19: 15- 20: 30    Cocktail de lancement

21: 00                 Retour à L’hôtel et diner

 


SAMEDI 04 JUIN 2016

PANEL 1 :
Big Data : Quelle place pour les contenus africains ?
Modérateur : Aboubacar Sadikh Ndiaye (Consultant web 2.0)


09h40 – 10h40 : Thématique : Comment réussir  sur internet ? Les possibilités de métier dans l’univers IT.                                                                                                                      Intervenants :

● Mountaga Cisse ( Senegal )
● Natty Seydi ( Senegal )
● Edith Brou (cote d’ivoire)
● Yassine MassouaTh ( Maroc)

– 10h45 – 11h45 : Thématique : Quelle politique  pour un contenu de qualité ?

Intervenants :

● Annie Payep (Cameroun)
● NK Thiat world of NK (Sénégal )
● Ameyew (Ghana)
● Dieretou Diallo (Guinee)

– 11h45 – 12h10 : Pause Café


– 12h10 – 13h10 : Thématique : Créateurs de contenus : Quel soutien pour une meilleure production ?

Intervenants :

● CFA (Nigeria)
● ATO (Ghana)
● Corneille Towendo (Bénin)
● Chantal (Burkina)

– 13h45 – 15h00 : Pause Déjeuner


15h30 – 18h00 : Animation des Stands Activités diverses

ANIMATION STAND MAKE UP: Mya Gueye (Sénégal) 

Atelier : Comment faire un bon maquillage qui tient toute la journée : Les techniques

Intervenants :

● Estelle Gloria (Benin)
● Agnes Ndiaye (Senegal)
● Public (Questions réponses)


ANIMATION STAND MODE & BEAUTE: Sylvia Njoki (Kenya)

Atelier : Comment s’occuper de ses cheveux

Intervenants :

● Nikhamo Sakho ( Senegal )
● Frolie de Maite ( Senegal )
● Public ( Questions réponses )


ANIMATION STAND COOKING MANDI SARRO (Kenya)

Atelier : Presentation d’un plat National

Intervenants :

Public
● Karel Vignon (présentation des Gourmandises de Karel)


ANIMATION STAND IT MOUNTAGA CISSE (Sénégal)

Atelier : Test applications-Projets Tech

Intervenants :

● Edith Brou – Ayanawebzine (exposante)
● Dieretou Diallo – Guinée21siecle
● Alexandre Lette – Rufisque Tech Hub


ANIMATION STAND GAMING KOFI LATZO (Sénégal)

Atelier : Astuces – Nouveaute – Gaming

Intervenants :

● Public


ANIMATION STAND EDUCATION LAMINE NDIAYE (Sénégal)

Atelier : Education et TIC

Intervenants : 

● Aftal Cisse
● Chantal ( Burkina Faso )
● Public


DIMANCHE 05 Juin 2016

PANEL 2 : La vidéo en Afrique : Quel avenir ?

Modérateur : Mountaga Cissé (Sénégal) 


– 09h40 – 10h40 : Thématique : Quelle stratégie pour une meilleure connectivité en Afrique ?

Intervenants :

● Merouane Boudiab (Algérie)
● El Oumar Diop (Sénégal Marodi TV)
● Estelle Gloria Hountoudji
● Aftal Cisse


– 10h45 – 11h45 : Thématique : Comment gagner de l’argent et promouvoir ses vidéos sur YouTube?

Intervenants :

● Lamine Mbengue Senegaltv (Sénégal)
● Nancie Mwai (Kenya)
● Assane Mbengue CarRapide Tech (Sénégal)

– 11h45 – 12h10 : Pause Café


– 12h10 – 13h10 : Thématique : Exemples de  Quelques réussites  sur le continent africain 

Intervenants :
Public
Aisha Dème – Agendakar

– 13h45 – 15h00 : Pause Déjeuner


15h30 – 18h00 : Animation des Stands Activités diverses

 ANIMATION STAND MAKE UP – FASHION: Sylvia Njoki (Kenya)

Atelier : Comment être Fashion
Intervenants :
● Public


ANIMATION STAND MODE & BEAUTE: ABA (Sénégal)                                                              

Atelier : Comment s’occuper de ses cheveux

Intervenants :

● Frolie de Maite (Sénégal)
● Public


ANIMATION STAND COOKING: Mandi Sarro (Kenya)

Atelier : Présentation d’un plat National
Intervenants :
● Public


ANIMATION STAND IT: Alexandre Lette(Sénégal)

Atelier : Formation Blogging – SEO

Intervenants :
● Public
● Blogueurs influenceurs
● NK Thia


ANIMATION STAND GAMING: Kofi Latzo (Sénégal)

Atelier : Astuces – Nouveauté – Gaming

Intervenants :
● Public


ANIMATION STAND EDUCATION: Aphtal Cissé (Togo)

Atelier : Education et TIC

Intervenants :
● Lamine Ndiaye (Sénégal)
● Public


ANIMATION STAND HUMOUR: Dudu Fait Des Videos  (Sénégal)

Atelier : Comment réussir son Youtube avec humour

Intervenants :
● Mahfouss
● Daty Niang
● Public

Le monde informatique est submergé de menaces,et les données sont de plus en plus cruciales pour les entreprises. Etant le nerf de la guerre, une entreprise qui perd ses données perd ses pouvoirs. D’où l’importante de la mise en place d’une sécurité performante pour prévenir les risques.

C’est dans ce contexte que Sesam informatics intégrateur de solutions réseaux et télécoms organise un séminaire sur la sécurité et l’optimisation de performances ce 02 juin à l’Hôtel Radisson.

L’objectif de cette rencontre qui s’adresse au monde du IT est de présenter des solutions avec des constructeurs et éditeurs.

Il s’agira de discuter, prévenir, agir, analyser et optimiser pour rendre votre système réseau plus disponible et performant. Il sera aussi une occasion de présenter des solutions de sécurité comme Fortinet (un des leaders dans la sécurisation des Datacenters ), Blue Coat ou encore Logrhythm, une solution de Détection d’intrusion

Le séminaire sera animé par deux experts reconnus au niveau international sur les solutions de sécurité :Il s’agit de Nabila El Attabi (Responsable avant – vente spécialiste Fortinet) et Thomas Alonzo (Spécialiste sécurité – consultant en gouvernance sécurité – auditeur).

Sesam Informatics est une entreprise spécialiste en conseil, architecture réseaux, certifiée Cisco Premier et fait ainsi partie du groupe restreint et privilégié des entreprises sénégalaises partenaires Cisco. En plus, elle dispose en son sein d’un Expert CCIE dont le numéro 10709.

L’entreprise est présente au Mali, Nigeria, Guinée, Mauritanie et intervient dans plusieurs pays de la sous région comme le Tchat, le Niger et le Ghana.

Orange réunit créatifs, diffuseurs, bloggeurs, producteurs, communicants et investissements du secteur pour une journée d’échanges, de challenges pour créer les opportunités d’avenir.

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Lire aussi :
Orange organise la première édition du Dakar Digital Show, forum africain sur la création de contenu digital


Agenda Dakar Digital Show

  • 8h30 – 9h 00: Accueil des invités
  • 9h00: Mot de bienvenue du Directeur Général de Sonatel Multimedia
  • 9h05: Discours du Directeur Général de Sonatel
  • 9h10: Lancement Orange Fab 2016
    • Prise de parole de Nathalie Boulanger : Directrice du programme Orange Fab Groupe et Thierry Marigny- Directeur Général Adjoint de Sonatel
    • Présentation des lauréats
  • 9h20: Diffusion Film sur les contenus
  • 9h25: Remise des Lots Hackathon
  • 9h35 : Discours du Ministre des TICS
  • 9h45: Visite des stands par les Officiels
  • 10h15: Cocktail
  • 10h30: Ouverture au public
    • Démarrage des Live Talks
    • Visite des stands
  • 15h00: Ateliers & Pitchs
    • L’industrie de la production à l’heure de la Digitalisation
    • Content Marketing et Blogging : de la passion au professionnalisme
    • Applications mobiles: du Développement à la monétisation
    • Emploi et Digitalisation
    • Pitch Porteurs de projets de production
  • 17h30: Clôture du Dakar Digital Show

On vous entend depuis quelques années réclamer plus de place dans les marchés publics de l’Etat, notamment en ce qui concerne l’économie numérique, est-ce qu’aujourd’hui, les choses ont changé ?

Le secteur privé ne constate pas d’amélioration sur ce sujet bien que la prise de conscience au plus niveau des autorités politique soit une réalité. Je le dis, parce que nous avons eu à saisir les plus hautes autorités sur le sujet, en occurrence le président de la République, qui a donné un certain nombre d’instructions restées sans suite. Nous sommes devant une situation qui n’est pas propre à notre secteur: une volonté politique est exprimée, des instructions sont même données, mais curieusement rien ne bouge, rien n’est fait. Cela exaspère encore plus le secteur privé, la PME sénégalaise du numérique en particulier, qui voit régulièrement des projets d’envergure lui échapper.

Quels marchés réclamez-vous?

En fait, il y a deux types de marchés. Il y a les marchés qui sont de type Partenariat public-privé (Ppp), de concession, et les autres marchés qui sont de type classique financés par l’Etat Sénégalais ou les bailleurs de fonds.

Voilà un secteur, le numérique, où nous pouvons sans risque de nous tromper, dire que nous avons l’expertise pour réaliser n’importe quel projet, quelle que soit son envergure.

Alors, ce que nous réclamons, c’est que tous les projets éligibles aux PPP soient l’occasion pour renforcer le secteur privé sénégalais, à l’instar de ce qui passe partout dans le monde. Les projets PPP dans le numérique sont notre priorité, surtout ceux qui portent sur des sujets qui doivent relever de la souveraineté numérique.

A côté de cela, il y’a les projets non PPP.

Ceux qui sont financés par l’Etat sénégalais doivent revenir totalement au secteur privé sénégalais car il s’agit de revenus tirés des contribuables sénégalais.

Ceux qui sont financés par les bailleurs ne doivent pas être assujettis à des conditionnalités éliminant d’office les entreprises sénégalaises. Ils doivent nécessairement faire l’objet de co-traitance avec des entreprises sénégalaises mais aussi de transfert de technologie. L’idée est que chaque projet soit l’occasion de renforcer le secteur privé national, comme cela se passe partout dans le monde.

Dans tous les cas, l’entreprise sénégalaise doit être au cœur des projets structurants du numérique au Sénégal car c’est un domaine qu’elles maîtrisent clairement.

Vous parlez des projets structurants, mais est-ce que, techniquement et financièrement, vous avez les capacités nécessaires pour exécuter ces projets structurants de l’Etat ?

Comme j’ai eu à le dire précédemment, s’il y a aujourd’hui, un secteur pour lequel on peut être sûr à 100% qu’on a l’expertise locale pour réaliser des projets quel que soit leur taille de bout en bout, c’est bien dans le domaine du numérique. Nous en avons donc clairement la capacité technique.

Maintenant, pour ce qui concerne la capacité financière, je vais encore parler des deux cas.

Dès l’instant que nous bénéficierons de concessions dans des projets comme les cartes d’identité, les permis de conduire, l’état civil, etc… toutes les banques seront à nos portes pour nous appuyer parce qu’elles savent que tout Sénégalais a besoin de ces pièces d’identification. Nous n’avons donc aucun problème de financement dans le cadre des partenariats public privé de ce type. Aujourd’hui, vous amenez la concession des cartes nationales d’identité, devant n’importe quelle banque, vous allez être financé.

Pour les projets qui ne relèvent pas de concessions PPP, le problème de la capacité financière ne devrait pas se poser car ils sont entièrement financés soit par l’Etat sénégalais soit par les bailleurs.

L’expertise dont vous parlez, où est-ce qu’elle a fait ses preuves ?

Tous les pays qui ont un secteur privé fort aujourd’hui ont commencé avec un secteur privé sans expérience. Pour nous, c’est donc un argument sans objet qui est souvent agité. La réalité est qu’aujourd’hui, nous avons l’expertise mais nous n’avons pas l’expérience forcément sur ces projets structurants. Parce qu’on ne veut pas nous donner la chance de l’avoir.

Ce qu’il faut, c’est de faire comme les autres pays, la Tunisie ou le Maroc, qui se lèvent et qui disent que tel projet, c’est le secteur privé national qui va le faire. On peut se casser les dents, on peut tomber mais on se relève. On tombe, on se relève jusqu’à avoir la maîtrise.

Vous prenez la monétique, les marocains sont les rois d’Afrique, et même au delà, en matière de monétique. Parce qu’on leur a fait confiance.

A un moment donné, il faut se dire, l’expertise, elle est là, construisons l’expérience. Et, c’est vrai que l’expertise est là. Les Sénégalais en matière de numérique sont très forts et peuvent tout faire. Il faut leur donner l’occasion de le faire. On ne peut pas accepter qu’on dise, vous n’avez jamais fait de cartes d’identité nationale, vous n’en ferrez jamais. Non. Je ne suis pas d’accord. C’est une technologie que nous maîtrisons parfaitement. On aurait tort de ne pas donner l’occasion de renforcer son secteur privé qui a l’expertise.

Nous nous sommes beaucoup améliorés en matière d’organisation de nos entreprises. Nous nous sommes organisés en consortiums au sein d’Optic qui sont accompagnés par des cabinets de la place très réputés pour nous permettre justement de pouvoir adresser plus facilement des projets structurants comme celui des cartes nationales d’identité qui demandent souvent plusieurs types d’expertises qu’on ne trouve pas forcément dans une seule Pme chez nous.

Nous avons pris les devants en nous mettant ensemble autour de projets structurants sur lesquels nous travaillons depuis 2013. Aujourd’hui, nous avons des dossiers solides qui montrent clairement que nous avons la capacité d’exécution.

Vous parlez de vous donner une chance mais on a vu que l’Etat a confié le projet de transition de l’analogie au numérique à une entreprise sénégalaise. Mais à l’arrivée, on a constaté que c’était un fiasco total. Est-ce que ce ne sont pas ce genre de manquements qui pousse le gouvernement à s’orienter vers les entreprises étrangères?

Il faut toujours un début. Ce n’est pas parce qu’on est tombé une fois qu’on doit nous écarter. Si on tombe, c’est l’occasion d’apprendre de nos échecs et de se relever.

On retombe, on se relève jusqu’à ce qu’on tienne bon. Un Etat qui n’est pas prêt à payer ce prix, ce n’est pas un Etat qui soutient son secteur privé.

Au niveau du secteur privé du numérique, nous n’étions pas très d’accord sur beaucoup de choses concernant la façon dont ce dossier Tnt a été géré. On avait dit qu’il y avait beaucoup trop de choses qu’on mettait dans le panier.

On avait dit qu’il fallait juste se limiter à la transition. Il y’avait déjà beaucoup à faire sur la transition de l’analogie au numérique pour avoir à se disperser et aller faire d’autres choses qui sont dévolues à d’autres structures au niveau de l’administration.

Je ne peux que me réjouir du fait que ce projet ait été confié à une société sénégalaise. Ce n’est pas grave qu’on tombe et qu’on se relève. A un moment donné, on va avoir une structure sénégalaise qui est reconnue et qui aura fait fonctionner la Tnt malgré quelques difficultés. C’est comme ça qu’on acquiert de l’expérience.

Les groupements que nous avons créés pour adresser les projets d’envergures sont des structures qui se sont professionnalisés, qui se sont attachées le conseil et l’assistance des cabinets experts dans les montages contractuels complexes qui nous permettent d’embrasser tous les aspects des projets d’importance de ce type pour pouvoir les mener à bien. Il se peut que pour une première fois, on ait des écueils mais cela va nous renforcer et nous permettre de faire mieux et surtout d’avoir désormais des structures sénégalaises ayant les capacités à faire la même chose ailleurs dans les pays africains par exemple.

Je veux dire si l’on confie les cartes nationales d’identité à un groupement sénégalais, il va bien le réaliser et ce sont des revenus qui restent au Sénégal et qui sont réinjectés dans l’économie nationale. Ce sont des opportunités qu’on va ouvrir à l’international et qui vont donc aider à améliorer la balance commerciale sénégalaise.

Est-ce que vous avez une fois fait des propositions au gouvernement par rapport à la réalisation de ce genre de projets ?

On a écrit au président de la république, Macky Sall en 2013 pour lui présenter un certain nombre de projets d’envergures. Il en a retenu cinq et nous a répondu officiellement. Il a marqué son intérêt pour cinq projets et a saisi les ministères en charge de ces projets pour faire des séances de travail, échanger, approfondir l’étude des dossiers concernés et voir comment concrètement passer à la mise en œuvre. Donc, Oui, nous avons saisi les

autorités au plus haut niveau. Nous leur avons communiqué les projets que nous avons sur la table.

Quels sont ces projets ?

Il y’a un projet qui concerne l’identification numérique sécurisée: l’état civil et la carte nationale d’identité.

Les autres concernent la couverture maladie universelle (CMU), la numérisation du foncier, les titres de transport dont les permis de conduire, la modernisation des registres de la police et de la gendarmerie.

Le Président de la République a saisi et instruit les ministères en charge de ces projets de nous recevoir afin d’approfondir les échanges autour de ces projets mais également d’étudier les modalités de mise en œuvre.

Nous avons fait des réunions et le résultat des courses est que les Ministères préfèrent soit endetter le Sénégal à travers les bailleurs de fonds, soit confier les projets à des structures étrangères.

Oui, ces ministères préfèrent aller endetter le Sénégal pour faire ces projets plutôt que de prendre un consortium d’entreprise sénégalais qui va avoir une concession pour mettre en œuvre des projets où l’Etat n’aura pas à faire d’investissement. C’est quelque chose qui est incompréhensible.

Le cadre juridique de la nouvelle loi PPP nous permet de le faire si nous faisons fi de la contrainte principale qui pose réellement problème.

Laquelle ?

Celle du plancher de l’offre spontannée. Il faut au minimum un investissement de 50 milliards de francs Cfa pour prétendre à l’offre spontanée et donc à une négociation directe. C’est impossible pour notre secteur. Nous n’avons pas un seul projet à 50 milliards.

Oui, sur nos projets, pour lesquels le secteur privé a travaillé d’arrache pieds pour concevoir des dossiers solides, on ne peut pas faire de la négociation directe du fait de cette contrainte de 50 milliards.

On pensait qu’on avait une loi qui nous permettrait de mettre en œuvre ces projets qu’on étudie depuis 2013 et pour lesquels l’autorité politique au plus haut niveau a marqué son intérêt et donné des instructions. Aujourd’hui, on a malheureusement une loi avec des décrets d’application où il ne nous est pas possible avec la limite de 50 milliards d’aller en négociation directe dans le cadre de ces projets.

Vous estimez qu’il y a des lacunes dans la loi PPP ?

Je pense que sur ce point bien précis, il faut l’assouplir. Parce qu’il y a des secteurs sur lesquels cela n’a aucun sens. Vous savez que cette loi remplace l’ancienne loi CET qui était plutôt liée aux infrastructures. Le numérique, l’économie du savoir, est à mille lieux de cela. Il faudrait qu’on puisse moduler ce plancher afin que des secteurs comme les nôtres puissent bénéficier des opportunités qu’offre cette nouvelle loi. Les opportunités qui sont dans cette loi PPP ne sont donc pas pour nous. Je veux dire qu’une grande firme asiatique ou européenne peut venir monter un business plan pour dire qu’il va amener 50 milliards sur la table. Et, on lui confie le projet. Je suis presque sûre qu’il ne mettra pas sur un projet numérique, 50 milliards. En tout cas, il aura certainement démontré la capacité de pouvoir amener ce montant. Je pense que pour notre secteur, nous n’avons pas vraiment besoin de cela.

Comment accueillez-vous les négociations entre l’Etat avec cette firme asiatique dont vous parlez pour la conception des cartes nationales d’identité ?

On a appris par voie de presse que l’Etat sénégalais était en passe de signer avec une firme asiatique un contrat pour la confection de nouvelles cartes nationales d’identité. C’est un projet qui fait partie des projets de notre consortium. On ne peut pas dire que l’Etat n’a pas été informé de cela. Parce que, nous avons saisi les plus hautes autorités pour dire que le secteur privé du numérique s’est organisé pour pouvoir adresser un certain nombre de projets d’envergure. Mieux que ça, nous avons eu un retour favorable de la plus haute autorité pour dire que ces projets intéressent l’Etat sénégalais. Donc, nous sommes un peu surpris d’apprendre qu’il y a un contrat qui est passe d’être signé avec une firme asiatique. Nous souhaitons être reçus par les autorités en charge de ce dossier pour qu’on puisse trouver une autre alternative à ce qui est proposé par la firme asiatique. Je pense que ce serait un minimum.

Est-ce que vous avez aussi sensibilisé les autorités sur les risques d’externaliser les données des Sénégalais ?

Je suppose qu’ils vont prendre les dispositions nécessaires pour que nos données d’identification restent au Sénégal. Par contre, je suis un peu étonné qu’on aille très vite vers cette solution externe alors qu’on sort d’une autre solution externe qui a amené la situation actuelle que l’on connait. On était avec Delarue. Je pense qu’à la fin, ce partenariat ressemblait presque à du chantage. Il faut qu’on sorte de cette situation. Avec un consortium sénégalais, cela ne se produirait pas.

L’affaire Adama Bictogo qui aurait empoché 12 milliards sur la suspension des visas biométriques défraie la chronque. Quelle appréciation faite-vous de cette affaire ?

Le secteur privé sénégalais du numérique a vivement protesté lors de l’attribution de ce dossier. Nous avons même trouvé cela humiliant car c’est un projet que nous sénégalais pouvions parfaitement réaliser, surtout qu’il s’agit d’un sujet touchant à notre souveraineté numérique.

Cette situation nous a amené à nous organiser en groupements pour proposer à l’Etat les projets dont nous avons parlé tantôt.

En tant que professionnels du secteur, nous trouvons ce montant clairement exagéré eu égard à la fois aux investissements nécessaires pour un tel projet mais également aux dommages et intérêts induits.

Nous demandons la constitution d’une commission d’arbitrage incluant des professionnels du secteur afin d’opérer à une évaluation plus juste.

Le Sénégal se doit de respecter ses engagements mais se doit également de préserver et sauvegarder ses intérêts.

Le secteur de l’économie numérique est la poule aux œufs d’or au Sénégal. Mais, on voit que seules trois entreprises, notamment les opérateurs de téléphonie, en profitent. Que faire pour corriger cela ?

Ce n’est pas une mauvaise chose que nous ayons un secteur de télécommunications fort, innovant et qui soit parmi les leaders en Afrique. Encore que ce secteur souffre clairement de problèmes de gouvernance, de régulation et de cadre juridique inadapté qui freinent son développement.

Nous devons aussi faire en sorte que tout l’écosystème en profite, notamment les PME du numérique.

Vous avez une économie numérique qui participe pour 8 à 10% du Produit intérieur brut (Pib) et vous avez des Pme du secteur dans de sérieuses difficultés. C‘est ce que j’entends tous les jours des membres de mon secteur qui me disent que « ça ne va pas ». Le revenu des Pme du numérique est très faible par rapport au revenu global de l’économie numérique. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire qu’on a quand même une marge importante de progression.

Si on met en place une stratégie de soutien des Pme du numérique, on peut porter ce taux de 10% à 15%, voire 20% d’ici dix ans. La stratégie du numérique qui est en préparation accorde une place très importante aux Pme du numérique parce qu’on sait que c’est là en fait qu’il y a des marges de croissance importantes dans le secteur.

Aujourd’hui, si ce secteur bénéficie du soutien qu’il faut, je peux vous assurer que la part du numérique dans le Pib sénégalais va bondir de façon extraordinaire. Dans ce secteur, c’est plutôt de ce côté qu’il faudra revoir les choses en regardant ce qu’il faut changer en matière d’environnement juridique, règlementaire, fiscal, le cadre institutionnel.

Il y’a souvent de mauvaises décisions qui ont défrayé la chronique. Tout cela est lié à un cadre institutionnel qui n’est pas adéquat. Aujourd’hui, c’est clair que la perspective du conseil national du numérique est salutaire et c’est une réforme à prendre très rapidement.

Cela permettra de prendre désormais les bonnes décisions pour le secteur. Aujourd’hui, on commence à être à la traîne alors que le Sénégal a toujours été en avance dans le domaine du numérique dans les innovations.

Vous parlez d’être à la traîne mais est-ce que le conflit entre l’Artp et les opérateurs de téléphonie sure la 4G ne va pas accentuer cette perte de vitesse dans la compétitivité ?

Il est clair que c’est un manque à gagner énorme que de ne pas avoir la 4G. La 4G devrait contribuer à faire l’aménagement numérique en haut débit ou en très haut débit du territoire. C’est cela qui tirera le secteur numérique vers le haut. Le fait de ne pas avoir la 4G dans notre pays alors que les pays voisins l’ont est dramatique pour les acteurs du secteur, les consommateurs et l’économie. Cette situation est dûe d’abord à un manque de concertation. LA seconde raison, c’est que le Sénégal est un pays sans stratégie du numérique. Quand on n’a pas de stratégies du numérique et qu’on veut aller vers quelque chose d’aussi important que la 4G, on crée des situations de ce genre.

Pour le prix de la licence, soit on privilégie un montant important de licence pour les ressources de l’Etat à mettre au Trésor, soit on privilégie l’aménagement numérique du territoire pour qu’on puisse avoir un accès à internet partout à un prix raisonnable. Mais on ne peut pas faire les deux. Et, la position du curseur, elle est déterminée par la stratégie du pays. Si la stratégie du pays est claire et que tous les acteurs savent où est-ce qu’on veut aller, il sera plus facile de se mettre autour de la table pour fixer le niveau du curseur et de fixer le prix de la licence et du cahier de charge.

On gagnerait à dialoguer et à se concerter. En se mettant autour de la table, on trouvera forcément des solutions. C’est ce qu’on a commencé à faire en rencontrant les différents acteurs pour qu’on arrive à trouver une solution très rapidement à cela. Car, avec le numérique, il y a des opportunités extraordinaires à saisir.

Source : Walf Quotidien

Le Conseil d’Administration de RASCOM (Regional African Satellite Communication Organization), dont Sonatel est membre, tient les 30 et 31 mai 2016 sa 66ème réunion à Dakar qui accueille pour la deuxième fois ce Conseil. La capitale sénégalaise abrite les 2 et 3 juin 2016, également pour la première fois, la 14ième Assemblée des Parties de cette organisation africaine du système de communication par satellite.

A l’occasion du Conseil d’Administration de RASCOM, les 30 et 31 mai, Sonatel et le Ministère des Postes et Télécommunications du Sénégal participent aux prises de décisions. En effet, Sonatel y occupe une position importante acquise en 2012 après sa réintégration au Top 10 (Conseil d’Administration) à la faveur d’un investissement additionnel de 400 000 $US (soit près de 235 millions de FCFA) qui consolide un investissement actuel de 1,026 million $US (soit plus de 602 millions de FCFA) pour l’opérateur historique au Sénégal qui est membre signataire de RASCOM depuis 1992.

RASCOM, dont Dakar a l’honneur de réunir le Conseil d’Administration ces 30 et 31 mai, est un projet panafricain de télécommunications dont l’étude de faisabilité a été adoptée à Abuja en février 1991 par toutes les administrations africaines responsables des télécommunications et qui a abouti en mai 1992 à la création de l’organe exécutif dont le siège est à Abidjan.

L’Assemblée des Parties de RASCOM des 2 et 3 juin est présidée par le Ministre des Postes et Télécommunications du Sénégal M. Yaya Abdoul KANE et rassemble plus de 40 pays notamment l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, les Comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, la Libye, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, l’Ile Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigéria, la République Centrafricaine, la République du Congo, la Sierra Léone, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

La rencontre verra aussi la participation de nombreux invités dont les institutions internationales que sont la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), le Smart Africa, l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), la Commission de l’Union Africaine, le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Panafricaine des Postes (PAPU), la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), l’Association des Télécommunications d’Afrique Australe (SATA), le RascomStar-QAF, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’Organisation Internationale de Télécommunications par Satellite (ITSO).

L’assemblée ordinaire est essentiellement consacrée aux perspectives stratégiques du système de communication par satellite pour l’Afrique, mais aussi aux discussions et échanges sur un plan stratégique de développement futur de RASCOM, suite aux recommandations de l’UIT sur la poursuite de ses activités.