Après l’acquisition à 100 %, de l’AIRTEL, filiale du Groupe hollandais, Bharti International et principal opérateur mobile en Sierra Léone, la Sonatel, avec son partenaire stratégique Orange, vient de franchir un nouveau pas dans sa stratégie d’implantation en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle conquête élargit de manière significative, les parts de marché de l’opérateur historique sénégalais. Elle vient s’ajouter à celles du Mali (2001), de la Guinée (2007) et la Guinée-Bissau (2007), pour un cumulé de 20 millions d’abonnés. Avec une capitalisation boursière qui dépasse les 900 milliards de francs FCFA, la Sonatel reste le premier groupe de téléphonie en Afrique de l’ouest et un des tout-premiers sur le continent, alors que certains pays comme la Côte d’Ivoire disposent d’un PIB deux fois supérieur à celui du Sénégal. Le marché sierra-léonais porte sur un bassin de 1,3 million d’abonnés.

Toutefois, il est important de le souligner, l’état sénégalais a joué un rôle déterminant dans l’extension internationale du réseau de la Sonatel dans ce pays anglophone. En effet, le Président Macky Sall s’est personnellement investi dans cette acquisition. Le chef de l’état a mis à profit la bonne qualité de ses relations avec son homologue sierra-léonais, Ernest Bai Koroma, pour appuyer de manière soutenue les efforts d’expansion de la Sonatel, sous la houlette du Directeur Général, M. Alioune Ndiaye. Cette vitalité économique et commerciale avait été, du reste, soulignée par M. Amadou Bâ Ministre de l’économie, des finances et du Plan, lors du vote de la première loi de finance rectificative de l’année 2016. Parlant de la vente de la licence 4 G et du renouvellement pour 17 ans de la concession de l’état à la Sonatel. M. Bâ s’était réjoui du rattrapage technologique opéré par l’entreprise nationale sénégalaise, dans laquelle, l’état sénégalais détient 26 % des parts. La mise en service de la 4G est jugée par le Ministre de l’Economie comme « une bonne affaire. »

De manière plus globale, la Sonatel rapporte gros à l’état et aux Sénégalais. On peut estimer à environ 450 milliards ce que l’opérateur Sénégal injecte dans notre économie, en termes d’impôts, d’emplois créés d’effets induits pour les sous-traitants et autres fournisseurs. Il ne fait aucun doute pour le ministre de l’économie et des finances que les 100 milliards de la Sonatel que l’état vient d’engranger viennent insuffler une grosse bouffée d’air dans notre économie en croissance, dans l’orbite de l’émergence.

Décisions incongrues

Ce soutien étatique appuyé, donne à la Sonatel des gages de confiance renouvelée à ce fleuron des entreprise au Sénégal et dans la sous-région. Cependant, cette performance et le crédit qu’accordent les autorités sénégalaises à la Sonatel, tranchent nettement d’avec des décisions que l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) prend en son encontre, pour semble-t-il, non-conformité avec le décret.

L’analyse des arguments présentés par la Direction de la Sonatel et l’Amicale des cadres, il ressort clairement que l’opérateur s’est conformé, pour l’essentiel à l’esprit du décret. De toute évidence, il semble qu’il subsiste un dysfonctionnement dans le processus de communication et de relation institutionnelle entre l’autorité de régulation et la compagnie de téléphonie. Il est tout de même regrettable, que cette faille empeste la coopération qui devrait être la règle d’or entre les deux institutions. En tout état de cause, elles doivent contribuer au même objectif, assurer une bonne qualité de service aux consommateurs et un meilleur confort d’accès aux produits de communication.

Respecter les droits des consommateurs

Sans doute, aussi, les droits des consommateurs doivent-ils être sauvegardés au regard des opportunités essentielles qu’apportent les services de télécommunication, aux populations, aux entreprises et à l’économie numérique, en tant que levier de croissance et d’émergence à notre pays.

Ces postulats de base doivent imprégner de manière constante les relations contractuelles entre la Sonatel pourvoyeuse de services et l’ARTP, assurant les droits des consommateurs et la stricte observance des règles de concurrence entre les opérateurs. Il nous paraît dès lors, fondamental de rééquilibrer les relations entre, d’une part la Sonatel et l’ARTP, et d’autre part, celles entre l’opérateur et les associations de consommateurs. Ces exigences normatives constituent le socle de l’éthique professionnelle et de la profitabilité économique et sociale des services de téléphonique et d’économie numérique..

Le réajustement de la politique clientèle de la Sonatel, vers une plus grande socialisation paraît nécessaire. Mais d’un autre côté l’acharnement par la pénalisation non conforme et disproportionnée peut, dans l’immédiat, jeter son discrédit sur ses images internes et externes, ralentir l’activité de l’opérateur et obérer son développement international.

Il serait, en conséquence fatal à notre économie de fragiliser les entreprises les plus performantes, par des mesures de rétorsions d’une sévérité inouïe. Il s’avère nécessaire pour la Sonatel de réajuster sa démarche clientèle dans le sens d’une meilleure socialisation de l’économie numérique. Il est tout essentiel, pour l’ARTP, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux de la Sonatel de ne pas tuer la poule aux œufs d’or. Une approche chronique impliquant de façon holiste, l’opérateur, le régulateur et les associations de consommateurs éviterait l’horrible perspective d’un écroulement de l’opérateur au plan national, au moment même où, à l’international, il est accueilli à bras ouverts.

Momar Seyni Ndiaye
Consultant en Communication
Source : Sud Quotidien

L’utilisation du “.sn”, identifiant numérique du Sénégal, est une question de fierté nationale. De ce fait, il est important que les Sénégalais puissent l’adopter, voire le préférer à d’autres qui sont tout aussi faciles à obtenir, selon Alex Corenthin le gestionnaire du nom domaine.

Avec environ 8.000 noms de domaine attribués, dont 5.500 directement gérés par l’université de Dakar, via le NIC Sénégal, il y’a un fort potentiel.

A ce jour, le Sénégal est classé 13ème sur 53 pays en termes de nombre de noms de domaines attribués. Ceci est un bon classement, d’après notre interlocuteur, qui expose quelques projets du NIC Sénégal, le comité de Gestion des noms de domaines.

Regardez la vidéo !

Source : SenePlus

La 12è édition du Salon Africa Telecom People (ATP) aura lieu du 6 au 7 octobre prochain à Abidjan, sous le thème, « Internet des objets : comment préparer l’Afrique au tout connecté ».

Selon une note d’information transmise, mardi, à APA par les organisateurs, au cours de ce rendez-vous des télécommunications, sept personnalités et/ou entreprises qui auront marqué de leur empreinte l’univers des télécoms en Afrique au cours de cette année 2016, seront distinguées.

« De nombreux keynotes speakers de renom et des entreprises ont déjà confirmé leur participation » à cette édition, ajoute la note qui cite à ce propos le Secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT) Abdoulkarim Soumaïla, le ministre des Postes et télécommunications du Congo Léon Juste Ibombo, le ministre de l’Economie numérique et de la communication du Bénin Rafiatou Monrou et le ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique de la Guinée Mamy Diaby Moustapha.

En 2015, des exposants et visiteurs sont venus de la France, de l’Algérie, du Rwanda, du Nigéria, du Gabon, du Congo, de la Tunisie, du Sénégal…pour cette activité qui a enregistré « plus de 1500 participants par jour ».

Dans le souci de promouvoir un secteur des Télécommunications en plein essor et de faciliter l’accès aux nouvelles technologies en Afrique, le Magazine spécialisé Réseau Télécom Network a initié ce Forum international baptisé Africa Telecom People (ATP).

Source : APAnews

« Je ne souhaite pas porter de jugement sur ce qui se passe au Sénégal… Par contre, je pense qu’en Côte d’Ivoire, nous avons probablement su créer un climat de confiance entre l’Etat et les opérateurs. Nous avons bien compris leur fonctionnement ainsi que les interactions sur le marché, ce qui nous a permis de déterminer et de proposer un prix de licence supportable par chacun de ces opérateurs dans l’environnement ivoirien« , a répondu le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, dans une interview accordée à Charles de Laubier, en marge de l’IT Forum Sénégal 2016. (Cf. CIO Mag N°40)

Le ministre Bruno Koné a poursuivi, en ces termes : « Je pense aussi que la gouvernance actuelle de notre pays, portée par le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, donne confiance aux opérateurs par rapport au développement de leurs activités. »

« Enfin, je dirai que le marché ivoirien, malgré un bon niveau de maturité, continue de disposer d’un potentiel important de croissance, notamment au niveau de la data et de l’internet« , a conclu le premier responsable des TIC sur cette question.

En attendant la sélection d’un quatrième opérateur, Orange, MTN et Maroc Telecom (Moov), ont respectivement versé un acompte de 50 milliards, 75 milliards et 50 milliards de FCfa sur les 100 milliards demandés par l’Etat pour l’attribution des licences globales ou licences unifiées.

Comme expliqué dans ladite interview, une licence globale n’est pas déterminée par la technologie mise en oeuvre par l’opérateur. Elle lui permet de fournir tous les services rendus possibles par la convergence des réseaux et systèmes et désormais imposés par les besoins exprimés par les consommateurs.

Anselme Akéko
Source : CIO Mag

Dans l’optique d’assurer une stabilité de l’incubateur et une pérennisation des activités de CTIC Dakar, Sonatel a renouvellé son partenariat avec un appui financier de cent millions (100 000 000) de francs Cfa ce jeudi 21 juillet 2016 dans les locaux de l’opérateur historique. Pour elle, cet appui entre dans le cadre de sa contribution au développement de l’économie numérique au Sénegal. Ainsi depuis 5, ans CTIC Dakar bénéficie des financements de Sonatel, soixante-quinze (75) PME et startups TIC, dont vingt (20) en incubation, quarante et une (41) en accélération et quatorze (14) accompagnées à travers des programmes tel que OpenSocieTICFDSUT, avec plus de 200 emplois créés, contribuant ainsi de manière significative à la création d’emplois et au développement de l’économie numérique dans le pays.

Sonatel a participé, a la création de CTIC Dakar, 1er incubateur TIC du Sénegal et d’Afrique francophone et y a déjà investi un montant de 250 millions de francs CFA depuis son lancement en avril 2011. Depuis lors, elle accompagne le CTIC Dakar dans sa mission de faire émerger du Sénegal, des PME TIC mais aussi, Sonatel confirme sa position d’acteur du développement numérique et sa volonté d’être en partenariat avec l’Etat dans la transformation digitale du Sénégal

Renouvellement de la convention de partenariat - Sonatel offre 100 millions à CTIC Dakar 2

Renouvellement de la convention de partenariat - Sonatel offre 100 millions à CTIC Dakar 3

Renouvellement de la convention de partenariat - Sonatel offre 100 millions à CTIC Dakar 4

Renouvellement de la convention de partenariat - Sonatel offre 100 millions à CTIC Dakar 5

La Direction de la Promotion de l’économie numérique du Ministère des Postes et des Télécommunication a annoncé que la Startup SOMTOU/Sénégal a été sélectionnée pour représenter le Sénégal lors de l’évènement K-Startup Challenge 2016 qui se tiendra à partir du 17 Août 2016 à Séoul – Corée du Sud.

SOMTOU/Sénégal fait partie de la vingtaine de startups dont la candidature a été proposée et soutenue par le Ministère des Postes suite à l’appel à candidature lancée par le ministère de la Science, des TIC et de la planification future (MSIP) et de l’Agence nationale de Promotion de l’industrie des TIC (NIPA) du Gouvernement Coréen. Seules 3 startups africaines parmi 2500 candidats ont été présélectionnées : 1 sénégalaise et 2 sud-africaines.

Pour M Seth SALL, Directeur de la Promotion de l’Economie numérique, SOMTOU/Sénégal doit être une fierté pour le secteur de l’Economie numérique et pour le Sénégal. Il invite les autres acteurs à l’accompagner pour le reste de la compétition.

La Startup SOMTOU-Sénégal sélectionnée au K-Startup Challenge 2016 de Séoul en Corée du Sud - 2

Pour rappel les avantages suivants seront accordés aux startups participantes:

  1. billets d’avion aller-retour (pour un maximum de trois personnes par équipe) et les frais de prise en charge pendant trois mois.
  2. Divers types de trophées.
  3. L’exposition à des réseaux avec les grandes entreprises de la Corée, comme Samsung, Hyundai Motor, SK, LG, LOTTE, GS, Hanwha, HANJIN, DOOSAN, KT, CJ, HYOSUNG, kakao et NAVER.
  4. L’accès aux bureaux et aux projets dans Pangyo Techno Valley de la Corée, un centre d’innovation à grande qui abrite les startups les plus prometteuses du pays, ainsi que les grandes entreprises.
  5. L’inscription à une session de trois mois de haut programme d’accélération de la Corée et le soutien de suivi en termes d’investissement.
  6. Les services d’aide de bureau (y compris l’aide à l’établissement des sociétés, les  visas et la gestion internationale du travail, résidentiel et soutien administratif, la traduction et l’interprétation des services, etc.).

Sonatel annonce aujourd’hui avoir réalisé, avec l’appui de son partenaire stratégique Orange, l’acquisition de 100% de l’opérateur mobile Airtel en Sierra Leone, filiale de Bharti Airtel International (Netherlands) BV (“Airtel”).

Airtel est le premier opérateur mobile en Sierra Leone avec plusde 1,3 millions de clients (sur une base des clients actifs sur les 30 derniers jours) sur une population de 6,3 millions d’habitants. Avec un taux de pénétration mobile de 50% de la population, la Sierra Leone dispose d’un potentiel important de croissance à un moment où de forts investissements sont en cours pour étendre le réseau 3G. Ce réseau, qui offre déjà une bonne couverture à Freetown et dans les principales villes de Sierra Leone, offrira à terme un accès à l’internet aux clients habitant au-delà des grandes villes.

La société sera contrôlée et consolidée par intégration globale par Sonatel.

L’entrée sur de nouveaux marchés extérieurs au Sénégal est une stratégie de relais de croissance qui a permis à Sonatel de croître fortement et de capter des parts de marché majoritaires dans la sous-région. En 2015, les filiales à l’étranger, Mali, Guinée et Guinée Bissau, ont contribué à hauteur de plus de la moitié du Chiffre d’Affaires consolidé du groupe Sonatel.

Les investissements prévus sur les prochaines années permettront aux clients Sierra léonais de profiter de l’expertise et du dynamisme du groupe Sonatel et du groupe Orange en termes d’innovation et de développement de l’écosystème numérique.

A propos de cette acquisition, Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint du groupe Orange et Président-Directeur général d’Orange MEA (Afrique et Moyen-Orient) a déclaré : « Nous sommes heureux d’annoncer la finalisation de l’acquisition de l’opérateur mobile Airtel au Sierra Leone. Cette nouvelle acquisition vient renforcer les positions stratégiques du Groupe sur le continent africain. »

De son côté, Alioune Ndiaye, Directeur Général de Sonatel a précisé : « Le groupe Orange accompagne Sonatel dans sa politique de croissance externe grâce à la force de la marque Orange et le savoir-faire d’un opérateur de rang mondial pour lui permettre d’accélérer le développement de Sonatel. Nous remercions, Son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal pour son soutien décisif dans cette nouvelle opération. »

via communiqué

Face à la presse, l’Amicale des Cadres de Sonatel (ACSON) et l’Amicale des Femmes de Sonatel (AFSON) se sont exprimés sur la position du personnel de l’opérateur historique après les sanctions de l’ARTP.

Lire la déclaration de l’amicale des cadres et des femmes de SONATEL sur la sanction l’ARTP

L’Amicale des Cadres de la SONATEL (ACSON), l’Amicale des Femmes de la SONATEL (AFSON) et l’ensemble du Personnel sous la houlette du Président de l’ACSON Demba Diarra MBODJI et Habibatou SARR Présidente de l’AFSON, tiennent à exprimer publiquement leur indignation par rapport à :

  • La décision N°2016-002 portant sanction de Sonatel pour prétendue violation du décret N°2014-770 précisant certaines obligations des opérateurs quant au droit à l’information des consommateurs ;
  • L’acharnement continu et sans fondement dont fait l’objet la Sonatel; 
  • La confusion des rôles d’Abdoul Karim Sall, ancien Sonatélien, responsable politique, Directeur Général de l’ARTP

A. La décision N°2016-002 portant sanction de Sonatel pour prétendue violation du décret N°2014-770 précisant certaines obligations des opérateurs quant au droit à l’information des consommateurs. 

Rappel de dispositions essentielles du décret 

  • les objectifs : 

Le décret N°2014-770 a été adopté pour un double objectif :

  • une meilleure protection du droit des consommateurs à l’information, 
  • la création d’emplois dans le secteur des télécommunications.
  • les mesures édictées :

Les opérateurs doivent dès lors appliquer les mesures suivantes :

  • la gratuité des appels vers les numéros de services client dédiés aux informations commerciales et techniques ;
  • la suppression de tout Système Vocal Interactif (SVI) ; 
  • le dimensionnement des réseaux pour garantir un accès ininterrompu aux services client tout en respectant le taux d’efficacité fixé par l’ARTP. 

Sonatel est conforme au décret invoqué 

A ce jour, Sonatel est conforme par rapport aux dispositions du décret N°2014-770 précisant certaines obligations des opérateurs quant au droit à l’information des consommateurs.

  • le retrait du SVI (serveur interactif) : effectif               
  • la gratuité des appels dirigés vers le 1441 : effectif
  • la gratuité des appels dirigés vers le 1413 : effectif
  • la continuité du service 24 heures sur 24 : effectif 

Qu’est-ce qu’on nous reproche ? Ces 4 points évoqués constituent le fondement sur lequel l’ARTP s’est basée pour infliger la sanction à Sonatel. Dès lors que Sonatel s’est conformée, nous ne comprenons plus l’objet d’une telle sanction de 13 959 000 000 FCFA dénuée de fondement.

Nous rappelons, que Sonatel a été obligé de procéder à des réorganisations techniques et humaines (traitement des appels par les plateaux, renégociation des contrats avec les centres d’appels, etc.), avec comme objectif de minimiser l’impact sur le service fourni aux clients. 

Par ailleurs, il nous a été reproché de ne pas avoir répondu aux différentes correspondances de l’ARTP. Nous dénonçons ces allégations fallacieuses qui cherchent à ternir encore plus l’image de Sonatel que l’on essaye de mettre à mal vis-à-vis de nos clients, des autorités et de l’opinion publique. 

Nous confirmons que Sonatel a répondu systématiquement à tous les courriers reçus et a régulièrement tenu des réunions d’information avec l’ARTP entre 2014 et 2015. 

Par contre, il est important de signaler que l’ARTP n’a pas daigné répondre à tous nos courriers argumentés. 

Sonatel a consenti des efforts pour se mettre en conformité 

Depuis la publication du décret N°2014-770 précisant certaines obligations des opérateurs quant au droit à l’information des consommateurs, Sonatel, soucieuse du respect de la réglementation et de la législation du secteur, a consenti des efforts énormes en termes : 

  • de réorganisation de ses activités et celles de ses prestataires (PCCI et Way 2 Call, etc) ; 
  • de couts d’exploitation qui ont presque triplé, pour atteindre près de 4,4 milliards (cf. chiffres en dessous ) :
    • pour PCCI : 1,450 milliard en 2014 à 3,051 milliards en 2016.  
    • Way 2 call : 214 millions en 2014 à 1,300 milliards en 2016   
  • de création d’emplois. A noter plus de 1000 emplois ont été créés via les prestataires externes (centres d’appels). 

Ces efforts consentis, ont permis d’améliorer la qualité de service commercial et technique. 

B. Le personnel de Sonatel tient à dénoncer l’acharnement continu contre la Sonatel 

Nous constatons depuis plusieurs mois une recrudescence alarmante de décisions et un acharnement têtu contre Sonatel : 

  • La non utilisation des cadres réguliers d’échange et de dialogue avec le régulateur. Il est désolant de constater que cet espace ne soit pas utilisé pour améliorer la régulation du secteur ;
  • Le fait d’avoir ignoré délibérément toutes les correspondances, les remarques, les contributions de Sonatel ;
  • Le fait de mobiliser l’opinion publique et une « certaine » association de consommateurs contre la Sonatel ;
  • Prononcer une sanction hâtive et dépourvue de fondement juridique et technique est indigne de la part du régulateur ; 
  • Une sanction d’un montant de près de 14 milliards dénote une  volonté de fragiliser l’économie d’un opérateur historique et national et à ternir son image de marque ;
  • La théâtralisation des conférences de presse du DG de l’ARTP contribuant à ternir l’image de marque de Sonatel vis-à-vis des autorités, de nos clients et de la population. 

 C. La confusion des rôles d’Abdoul Karim Sall, responsable politique, Directeur Général de l’ARTP

 Tous ces faits nous interpellent quant à la motivation réelle du DG de l’ARTP pour s’acharner autant sur Sonatel. 

Aujourd’hui, nous ne pouvons ignorer les rancœurs, les frustrations d’un Monsieur qui agit sans qu’on puise savoir à quel titre et pourquoi il se comporte ainsi. 

En effet, Monsieur Abdoul Karim Sall est un ancien Sonatélien, ancien  responsable d’accueil de Rufisque, devenu politicien, arrivé à l’ARTP se complait à réguler le secteur des télécommunications sur la base de conférence de presse pour leurrer l’opinion et divertir les sénégalais. 

Jusqu’ici, nous refusions de croire comme le fait une partie de l’opinion, le fait que Abdoul Karim Sall n’est que folklore. Il fait une politisation poussée qui va à l’encontre de la politique menée par son Excellence le Président de la République en vue de l’émergence du Sénégal. 

Nous attirons l’attention des Autorités sur les risques liès à :

  1. l’investissement sur l’image et la destination Sénégal ;
  2. la fragilisation de la Sonatel, première capitalisation de la BRVM ;

Nous sommes convaincus que la régulation est tellement stratégique pour le secteur de télécommunications qu’il est nécessaire de revenir à une autre façon de faire, plus sereine, plus concertée, plus pragmatique pour assurer les bases d’un fonctionnement harmonieux et co-construit du secteur des télécommunications. 

L’Amicale des Cadres de Sonatel (ACSON) et l’Amicale des Femmes de Sonatel (AFSON)

Le Directeur de la communication et des relations extérieurs de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), Abdou Karim Mbengue, est revenu à la charge suite à la décision de l’Autorité de régulation des télécommunications et de postes (ARTP) qui a infligé une amende de 13,9 milliards de francs CFA à la Sonatel pour fraude. D’après lui, il n’y a eu aucune fraude.

« Le DG de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé une présumée fraude de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) par rapport aux fréquences, aux stations qui sont déclarées. Il n’en est rien, il n’y a aucune fraude », a d’emblée pesté M. Mbengue.

Il a aussi précisé : « Nous avons reçu une facture de l’ARTP qui a donc procédé à un recensement et qui a évalué le montant de la facture à 8 milliards de francs Cfa. Nous avons reçu le courrier le mardi 12 juillet. Et les services techniques de Sonatel sont en train de vérifier la facture, la fiabilité et l’exhaustivité de la facture. Et après vérification de la facture, nous allons répondre à l’ARTP pour lui donner notre avis sur le recensement auquel elle a procédé ».

D’après le Directeur de la communication, « il ne s’agit pas du tout de fraude. On a bien reçu une facture de l’ARTP. Mais ce qui nous a étonnés, c’est que nous ayons reçu le courrier le 12 juillet et qu’en moins de 48 heures, elle nous notifie l’amende. Or, la procédure voudrait que nous regardions d’abord cette facture et qu’ensuite nous répondions au courrier de l’ARTP. Et une fois que nous sommes d’accord sur le montant de la facture, nous la payons ».

En outre, M. Mbengue regrette que ces échanges se fassent par voie de presse : « Nous regrettons que sur ces échanges-là, que ça se fasse par voie de presse. Nous souhaitons que les échanges sur les tractations fassent directement entre les opérateurs et l’organe de régulation plutôt que par voie de presse ».

Source : Le Populaire

Le 18 juillet, BBC Infos sera diffusé sur la chaîne télévision sénégalaise Dunyaa TV (DTV) à 18h30 pour la première fois. Dans cette édition spéciale, outre l’opération de lancement co-présentée, il y aura au programme des sujets concernant l’actualité sénégalaise. Partie magazine il y aura des reportages sur la lutte sénégalaise et une nouvelle application pour téléphone portable conçue par un Dakarois, pour aider à se déplacer dans la capitale.

Le 19 juillet, la Radio BBC Afrique (105.6 FM pour le Sénégal) présentera un débat spécial, enregistré à Dakar, sur les jeunes en Afrique et l’entreprenariat numérique.

“La part du Sénégal est importante pour nos résultats d’audience” souligne Hervé Yonkeu, rédacteur en chef de BBC Afrique. “Nous allons maintenant pouvoir faire bénéficier de nos émissions les téléspectateurs de DTV. L’équipe du bureau de Dakar continuera de couvrir les nouvelles importantes de l’actualité du Sénégal et du reste du monde et d’analyser l’actualité locale dans une perspective internationale”.

Jupiter Diagne, directeur-général de DTV: “La retransmission de BBC Infos sur DTV constitue un plus pour la crédibilité de notre chaîne et renforcer le partenariat existant entre les deux media”.

L’audience de BBC Afrique, qui est diffusée dans 23 pays francophones, est estimée à 14,8 millions de personnes par semaine. Trois nouveaux journaux TV vont être diffusés au Sénégal dans un avenir proche. BBC infos est notre émission phare, un journal TV de 15 mn, consacré aux principaux dossiers de l’actualité en semaine, avec nos présentateurs Léone Ouédraogo, Olivier Weber et Vénuste Nshimiyimana. Le samedi BBC Eco

revient sur les principales nouvelles économiques africaines et internationales et le dimanche, dans BBC Hebdo les téléspectateurs peuvent suivre un résumé de l’actualité de la semaine. Le JT BBC Afrique est diffusé en Afrique de l’Ouest et centrale, notamment au Burkina Faso, Niger, Cameroun, également en Guinée et République démocratique du Congo.

BBC Afrique, inaugurée, il y a vingt ans en 1996, s’appuie sur les valeurs de la BBC pour offrir ce qu’il y a de mieux dans le journalisme aux auditeurs de l’Afrique francophone et de la diaspora dans le monde. Outre la radio, la Télévision et son site en ligne, BBC Afrique est présente sur Twitter, Periscope, Facebook, Instagram et Soundcloud.

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Remarques pour les rédacteurs en chef

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Tous les horaires indiqués dans le communiqué de presse sont en heures locales du Sénégal (T.U)

BBC Infos sera diffusé sur DTV du lundi au vendredi entre 20:30 et 20:45. Léone Ouédraogo, Olivier Weber et Vénuste Nshimiyimana alternent à la présentation de l’émission.

BBC Eco sera diffusé tous les samedi de 20:30 à 20:45 et présenté par Clarisse Fortune.

BBC Hebdo sera diffusé le dimanche de 20:30 à 20:45. Présentateur: Vénuste Nshimiyimana.

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