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algerie_telecom_agenceL’opérateur historique Algérie Télécom se tourne vers l’Afrique pour y sonder les possibilités d’investissements. Cette option est retenue, a fait savoir le directeur général du groupe Algérie Télécom, M’Hamed Dabouz , lors du Forum du quotidien El Moudjahid.  Par ailleurs, le groupe a réglé une partie des créances qu’il détenait sur des entreprises publiques.

Une étude d’opportunité d’investissement en Afrique est lancée par Algérie Télécom. L’annonce a été faite par M’hamed Dabouz, Directeur général du groupe Algérie Télécom qui était ce mardi l’invité du Forum du quotidien El Moudjahid. « Une étude d’opportunité est en cours de réalisation chez le groupe. Elle vise à mettre en place des démarches progressives pour concrétiser cette ambition d’investissement dans des pays du continent africain », a-t-il annoncé. « Rien ne nous empêche de le faire », a-t-il affirmé pour sa première sortie médiatique en tant que directeur général du groupe confirmé dans ses fonctions après quelques mois d’exercice en intérimaire. Le groupe Algérie Télécom prévoit, selon son directeur, d’ouvrir un point de présence à Marseille. « Ce sera une première étape pour nous connecter avec des pays africains. Nous visons dans la même optique à réaliser l’axe Alger-Abuja. C’est un moyen qui va faciliter la présence d’Algérie Télécom en Afrique », a expliqué M’hamed Dabouz. Le successeur de Moussa Benhamadi à la tête d’Algérie Télécom a soutenu que le projet s’articulera sur la fibre optique dont les liaisons sont appelées à plus de sécurisation. Les autorités algériennes avaient déjà annoncé la réalisation, au mois de juin prochain, d’un câble sous-marin Oran-Valence. Ce câble, qui contient six fibres optiques de haute technologie et s’étend sur une longueur estimée à 500 km, « vise à renforcer et à améliorer les prestations dans le domaine des télécommunications, les échanges avec les différents pays européens et la sécurité du réseau de communications entre l’Algérie et l’Europe». Le coût de cet investissement, soutenu par le ministère de tutelle, s’élève à environ 14 millions de dollars.

Une partie des créances des entreprises publiques réglée

A propos des créances que détient le groupe Algérie Télécom auprès de ses clients, M’hamed Dabouz n’avait pas de chiffre exacte à fournir. Il s’est contenté de dire que les entreprises publiques et autres administrations n’ayant pas pu s’acquitter de leur abonnement ont apuré leurs dettes suite à l’instruction du Premier ministre les obligeant à payer leurs factures. Mais il ne s’agit que des créances de l’exercice 2010. Le reste des créances est toujours en stand-by. « Un travail est en train de se faire avec chaque ministère pour parvenir à un règlement définitif », soutient le DG d’Algérie Télécom. Ce dernier a indiqué dans le même sillage que « 400 millions de dinars ont été recouverts grâce à l’offre Sahli ».

Le cas « Eepad », purement commercial

Le patron d’Algérie Télécom est revenu également sur le contentieux avec l’Eepad. Il a indiqué à ce sujet que « d’autres options sont à l’étude » pour parvenir à une solution définitive du différend. Dabouz explique qu’«il y avait une option d’entrer dans le capital de l’Eepad. Cette option n’a pas abouti». Le responsable d’Algérie Télécom a tenu par ailleurs à dire que «le conflit est purement commercial et que son traitement est la voie judiciaire». Il a enfin également fait savoir que des ingénieurs et d’autres cadres de l’Eepad ont rejoint Algérie Télécom.

[readon1 url=”http://www.maghrebemergent.info”]Source :maghrebemergent.info[/readon1]

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