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thierry_moungallaAnimé par Laurent Gille de Télécom Paris Tech (France), ce séminaire est organisé par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) à l’attention des cadres et agents de l’ARPCE, ainsi que des opérateurs du secteur. 

Ouvert le 20 juillet dernier, ce séminaire de quatre jours s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan d’action de l’ARPCE, défini en février dernier. Il a pour objets de rappeler les grands principes de la régulation des réseaux de télécommunications et d’ouvrir un débat autour des questions de régulation dans les pays d’Afrique subsaharienne.

Cet échange permettra à terme aux cadres et membres des collèges des autorités nationales de régulation de disposer d’une vue synthétique des principes économiques de la régulation des réseaux de télécommunications.

Les participants seront édifiés sur les structures industrielles en Afrique, l’économie des réseaux, les usages et études de marchés, les principes de régulation, le régime d’interconnexion, le partage d’infrastructures, l’accès et le déploiement des réseaux, etc.

«Je souhaite que ces quelques jours du séminaire soient des jours d’enrichissement. Nous devons apprendre, comprendre et structurer un secteur qui est complexe et en pleine mutation. C’est pour cela que nous devons développer la mentalité d’un étudiant à vie. Ce n’est pas la fin car nous sommes dans un long processus ; nous voulons former et former toujours car un arbitre dans un terrain de jeu doit constamment aller plus vite que les joueurs. Le régulateur doit avoir une longueur d’avance», a déclaré le directeur général de l’ARPCE, Yves Castanou.

Selon Laurent Gille, il ne s’agira pas d’apporter les recettes toutes faites, eu égard aux conditions évolutives du marché des télécommunications, mais plutôt d’amener les participants à comprendre comment fonctionne un marché ; d’entraîner les régulateurs et les opérateurs dans un dialogue pour comprendre que personne ne veut du mal à l’autre ; d’amener les opérateurs à comprendre les mécanismes qui président aux actions de régulation.

«La régulation n’est pas faite pour détruire le marché du secteur des télécommunications, mais pour lui permettre d’évoluer en harmonie», a précisé le directeur des affaires juridiques et internationales de l’ARPCE, Jean Celestin Endoke.

[readon1 url=”http://www.congoplus.info”]Source :congoplus.info[/readon1]

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