arcep_france_president
arcep_france_presidentLe régulateur des télécoms répond fermement à l’Autorité de la concurrence. Il n’estime pas nécessaire d’envisager une séparation fonctionnelle de l’opérateur historique. L’Autorité de la concurrence avait ” invité” début mars le régulateur des télécoms , l’Arcep , à entamer des travaux en vue d’une éventuelle mise en place de la “séparation fonctionnelle” de l’opérateur historique, entre les activités qui resteront “durablement en monopole”», comme les infrastructures de réseaux, et celles, commerciales, relevant du champ concurrentiel. Le président de l’Arcep lui a fermement répondu ce vendredi matin. C’est non !

Mesure lourde et complexe

“Il n’y a pas de raisons, malgré l’invitation sympathique de l’Autorité de la concurrence, que l’Arcep envisage des travaux sur ce sujet, tant que nous estimons que les outils actuels sont efficaces” a rétorqué Jean-Ludovic Silicani, lors d’une conférence de presse au siège de l’Arcep ce vendredi matin. Le régulateur n’est pas favorable à cette mesure lourde et complexe, en raison du niveau satisfaisant de concurrence dans le haut débit.

La séparation fonctionnelle est un nouvel outil conféré à l’Arcep par le nouvaeu cadre réglementaire européen, le Paquet Télécom, que le gouvernement est sur le point de transposer en droit français par ordonnance. Les opérateurs alternatifs, en particulier SFR et sa maison-mère Vivendi, militent pour cette séparation de France Télécom, qui profiterait de la manne tirée du réseau traditionnel de téléphonie fixe en cuivre pour investir dans la fibre par exemple.

[readon1 url=”http://www.latribune.fr”]Source :latribune.fr[/readon1]

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