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worldbank_foLa Banque mondiale va financer le projet African central Backbone (CAB) au Congo, en vue d’accompagner le pays dans l’implémentation et la gestion des infrastructures de télécommunications de sorte qu’elles soient accessibles à tous et à des coûts raisonnables, a annoncé mercredi une source officielle.

En arrimant le Congo à ce programme, la Banque mondiale soutient la stratégie nationale de couverture nationale en matière de télécommunications et la connexion du pays au câble sous-marin à fibres optiques. L’exécution en cours des deux projets permettra d’établir un réseau haut débit fiable et à faire du Congo un véritable Hub dans le domaine des télécommunications en Afrique centrale.

Le CAB fait partie d’un programme régional qui a commencé à se développer dans d’autres pays, à l’instar du Tchad, du Cameroun et de la Centrafrique. Ce projet s’appuie sur les stratégies nationales en télécommunication.

« Nous nous mettons d’accord de façon claire sur les objectifs du projet, sur le contenu et la façon dont la Banque va mobiliser son financement et, enfin, sur les arrangements institutionnels et la conduite de ce programme dans les délais impartis », a souligné la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Congo, Marie-Françoise Marie-Nelly.

« Il s’agit pour nous d’assurer la mise en place du cadre institutionnel adéquat qui permet à la fois d’accélérer l’implémentation des infrastructures, une diffusion de cette culture numérique, et enfin de renforcer les capacités des instances qui doivent nous permettre d’assurer une gestion et une régulation optimum de notre secteur », a expliqué le ministre des Postes et des Télécommunications, Thierry Moungalla.

Le choix d’un modèle de gestion de ces infrastructures a fait l’objet d’un entretien entre les experts de la Banque mondiale et le gouvernement représenté par Thierry Moungalla et Jean-Jacques Bouya, ministre délégué aux Grands travaux. L’option d’un partenariat public-privé a été évoquée.

« Nous pensons que c’est une infrastructure qui se prête tout naturellement au partenariat public-privé, car partout dans le monde, c’est le secteur où le privé investit le plus », a affirmé Marie-Françoise Marie-Nelly.

[readon1 url=”http://www.africanmanager.com”]Source :africanmanager.com[/readon1]

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