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afrique_telecom_ngnL’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) a accordé un délai de trois mois aux opérateurs de téléphonie mobile pour se conformer aux normes reconnues en matière d’installation des pylônes dont 20% d’entre eux sont jugés en « mauvais état ».

L’ultimatum de l’Arpce relève d’une opération de contrôle, de recensement et d’identification des pylônes, initiée par cette agence afin de mieux réguler ce secteur très sensible au regard des dangers d’une mauvaise utilisation ou implantation des pylônes, sur l’environnement humain.

Ce premier rapport, dont une copie a été transmise vendredi dernier au ministre des Postes et télécommunication par le directeur général de l’Arpce, Yves Castanou, révèle que 20% des 50% de pylônes contrôlés ne respectent pas les normes requises, d’où la nécessité de corriger les failles constatées. « Pour les pylônes hors normes, nous donnons aux opérateurs, notamment ceux de la téléphone mobile, un délai de six mois pour se conformer. Il va de l’intérêt des opérateurs eux-mêmes, mais aussi des populations », a déclaré Yves Castanou à la presse.

L’opération de contrôle qui se trouve à sa première phase, s’effectue dans le cadre du plan d’action de l’Arpce. Elle vise à contrôler un peu plus de 500 pylônes implantés sur l’ensemble du territoire congolais. Pour amener les opérateurs à se conformer aux normes en la matière, la direction générale de l’agence de régulation entend mettre en place, avec l’appui du ministère, une directive dont la publication est attendue très prochainement.

Celle-ci permettra, conformément à la nouvelle loi sur les télécommunications, de mutualiser les infrastructures pour réduire la prolifération des pylônes grâce à une politique de partage des infrastructures. « Cette loi met en place des normes draconiennes à l’égard des sociétés qui installent des pylônes au Congo. Cela permettra à la fois d’en qualifier certains et d’en disqualifier d’autres », a précisé le directeur général de l’Arpce.

Secteur en pleine restructuration depuis un certain temps afin de l’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les télécommunications au Congo attendent de s’ouvrir au monde, avec une connexion future au câble sous-marin à fibre optique. L’ouverture en 2002 du secteur au réseau GSM ayant donné la possibilité à divers opérateurs d’exploiter le marché congolais.

Avec pour ambition d’être plus performant et multifonctionnel pour permettre son accessibilité à tous, ce secteur en République du Congo tend à s’ouvrir, partant de la volonté du gouvernement de mailler le pays en infrastructures modernes de communications. Tenant compte de la mise en œuvre, à travers le monde, de nouveaux réseaux et supports tels que les autoroutes de la communication et la fibre optique, ce secteur cherche, avec l’apport d’un partenariat efficace, la construction de nœuds en vue de bâtir un Congo moderne, fortement intégré aux réalités de la planète.

Cette ambition se justifie par la mise en place, en 2010, de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques.

Guy-Gervais Kitina

[readon1 url=”http://www.brazzaville-adiac.com”]Source :brazzaville-adiac.com [/readon1]

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