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congo_brazzavilleLe directeur l’ARPCE Congo, Yves Castanou a plaidé dans ce sens, le 19 novembre à Brazzaville à l’ouverture de l’atelier des experts relatif à cette question. Le directeur de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) , Yves Castanou, a plaidé le 19 novembre à Brazzaville, pour la nécessité de coordonner la propagation des fréquences avec les pays voisins, à l’ouverture de l’atelier des experts relatif à cette question. Organisé par l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques avec le concours de l’ARTAC, cet atelier s’inscrit dans la dynamique des événements et initiatives qui se sont succédé, à savoir la signature du décret 2011-495 du 29 juillet 2011 portant création, attributions et organisation du comité national de coordination du passage de l’audiovisuel analogique au numérique. A cela s’ajoute, l’organisation d’une matinée de sensibilisation sur la transition de la radiodiffusion analogique vers le numérique en date du 20 janvier 2010 par le ministère des postes, des télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication avec le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC); la visite du 14 au 16 juin 2010 de deux experts consultants de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF); la visite d’un expert bulgare de l’Union Internationale des Télécommunications du 24 novembre au 1er décembre 2010 et la coordination des fréquences organisée par le CSLC en date du 19 octobre avec la RDC et l’Angola. A cette occasion, Yves Castanou a indiqué que le projet qui accompagne cette transition de l’analogique au numérique exprime un besoin en canaux de fréquences idoines, pour pouvoir honorer ses promesses qui sont, entre autres, la limitation des brouillards en vue d’une restitution plus fidèle des images et du son. Cette mutation implique une modification dans le plan national de fréquences afin de dégager une bande de fréquence dans la plage de 690 à 862 MHZ, appelée dividende numérique, très prisée pour les technologies de la nouvelle génération appelées IMT, a-t-il souligné.

Au cours de cette cérémonie, le directeur général de l’ARPCE, a précisé que son institution, dès son lancement officiel en date du 5 mars 2010, a fait de ce projet l’une de ses préoccupations en l’inscrivant parmi ses initiatives de premier plan déjà réalisées avec succès comme la mise en place du nouveau plan de numérotation de 7 à 9 chiffres ; la campagne sur l’identification des abonnés ; les contrôles des pylônes et d’autres en cours comme l’amélioration de la qualité des réseaux des opérateurs de téléphonie et fournisseur d’accès Internet ; la portabilité des numéros et l’homologation des équipements. L’activité de coordination internationale des fréquences qui regroupe aujourd’hui, avec le concours de l’ARTAC 3 pays frontaliers de la République du Congo, à savoir le Cameroun, la RCA et le Gabon, ainsi que deux autres pays voisins du Cameroun et du Gabon, comme le Sao Tomé et la Guinée Equatoriale, est une volonté de l’agence de régulation de coordonner un nouveau plan de fréquence pour la TNT aux frontières en adaptant le plan de Genève 2006, a-t-on appris.

Par ailleurs, Yves Castanou a exhorté les participants à cet atelier à aller vite étant donné que l’échéance de la migration vers le numérique est fixée pour juin 2015, ajoutant que cette étape indispensable pour la suite ne dépend que des experts, a-t-il soutenu. Selon lui, cet atelier s’inscrit dans un moment bien particulier pour le projet de transition à la TNT, car il s’agit pour le Congo de donner une visibilité au reste du monde. Intervenant à cette occasion, le président du CSLC, M. Philippe Mvouo, a déclaré que cette rencontre est la suite logique de la réunion qui s’est tenue à Brazzaville du 17 au 19 octobre dernier, sur la coordination de fréquences aux frontières entre la RDC, l’Angola et le Congo. Cette réunion faisait suite aux recommandations de l’UIT et de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT), des sommets de Kampala d’Accra aux pays africains, de mener des discussions bilatérales et multilatérales afin de compléter les couvertures à l’échelle nationale et faire face aux besoins supplémentaires des services de radiodiffusion terrestre dans la bande 470-694 MHZ, rappelle-t-on. Elle est une opération qui complète et achève la coordination de fréquences entre tous les pays de la sous-région Afrique Centrale, a-t-il conclu.

ACI

Source: starducongo.com

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