L’organe de régulation étatique mène actuellement une série de rencontres à Douala auprès des opérateurs de la téléphonie mobile, en l’occurrence, les multinationales franco-britannique (ORANGE) et sud africaine la Mobil network telephon (MTN). Les deux entreprises qui contrôlent près de 90 pour cent du marché avec plus de cinq millions d’abonnés, continuent de pratiquer les prix élevés, soutiennent les usagers et les associations de défense des droits des consommateurs.
Même si la date exacte à laquelle cette baisse pourrait intervenir, « les échanges en cours devraient permettre de voir dans quelle mesure on peut baisser les coûts de communication dans le secteur de la téléphonie mobile», a déclaré le directeur général de l’ART, Jean-Louis Beh Mengué.
Ce dernier soutient que « le renforcement de la fibre optique est un élément déterminant pour parvenir à la baisse de prix ».
D’où la recommandation faite à l’opérateur public, la Cameroon télécommunications (CAMTEL), qui fait également dans la téléphonie fixe et mobile, de poursuivre l’extension de la fibre optique.
La minute de communication coûte 150 francs CFA, aussi bien pour l’opérateur ORANGE que pour MTN, le message (SMS), à 50 francs CFA, ce qui reste élevé d’après les usagers et les associations de consommateurs.
En comparaison avec d’autres pays, ont souligné des associations de défense des droits des consommateurs, les mêmes entreprises installées en Côte d’Ivoire et au Sénégal ont fixé les coûts de communication à 100 francs CFA la minute.
« Nous demandons qu’au bas mot les mêmes tarifs soient appliqués au Cameroun et que le message soit taxé à 25 francs CFA », ont déclaré ces organisations.
L’organe de régulation étatique mène actuellement une série de rencontres à Douala auprès des opérateurs de la téléphonie mobile, en l’occurrence, les multinationales franco-britannique (ORANGE) et sud africaine la Mobil network telephon (MTN). Les deux entreprises qui contrôlent près de 90 pour cent du marché avec plus de cinq millions d’abonnés, continuent de pratiquer les prix élevés, soutiennent les usagers et les associations de défense des droits des consommateurs.
