Sonatel et L’Association des maires du Sénégal (AMS) signent une convention de partenariat portant sur la mise en place des centres de services, le sponsoring du congrès des Maires et l’accompagnement des événements majeurs de l’association.

La mise en place par Sonatel des centres de services destinés aux collectivités locales est un projet innovant initié par l’AMS qui vise à moderniser et à améliorer le traitement des dossiers administratifs par les différentes communes. Ce projet constitue un volet phare de la convention entre l’AMS et Sonatel.

Sonatel, dans le cadre de sa politique de Relations Publiques, s’est engagée à accompagner le projet en offrant une solution clé en main permettant d’équiper intégralement ces centres de services en terminaux clients légers avec une option sans fil, en accès internet sécurisé et une plateforme de virtualisation.
L’objectif est de soutenir le développement numérique des collectivités locales en les aidant à opérer plus efficacement et à servir les populations tout en utilisant les dernières avancées technologiques.
Le dispositif de dématérialisation facilitera les prises en charge suivantes :

  • la gestion urbaine
  • la gestion de l’état civil
  • la collecte des recettes
  • le recensement des contribuables
  • l’administration des terres

Le cout global du projet est évalué à 70 millions FCFA et débutera par une phase pilote qui sera lancée sur 3 communes en 2016 : Kédougou, Dahra et Médina Yoro Foulah dans la région Kolda. La finalité du projet est de l’étendre au plan national.

Le sponsoring du présent congrès des Maires qui se tient depuis le 22 mars 2016 au Centre de Conférence International Abdou Diouf (CICAD) est l’autre point du soutien de Sonatel à l’endroit des collectivités locales sénégalaises. Ce congrès a permis de présenter aux participants l’ensemble des solutions IT et projets RSE destinés au développement des collectivités locales.

L’accompagnement des événements majeurs de l’Association des Maires du Sénégal est le dernier engagement de cette convention qui fait de Sonatel un partenaire fort du regroupent des collectivités locales.

Ce protocole s’inscrit dans le cadre du dialogue avec les parties prenantes initié depuis 2015 avec le Ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire dans le but de soutenir le développement des collectivités locales.

L-AMS et Sonatel signent une convention de partenariat 4

L-AMS et Sonatel signent une convention de partenariat 3

Jeudi 3 mars 2016, le président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC), Antoine NGOM, a rencontré la presse pour un survol de l’actualité du secteur numérique. Ci-dessous les différentes thématiques abordées (…)

Jeudi 3 mars 2016, le Président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC), Antoine NGOM, a rencontré la presse pour un survol de l’actualité du secteur numérique.

Ci-dessous les différentes thématiques abordées

Vision, Politique & Stratégie

  • PSE : PTN Diamniadio

Le secteur privé national est très impliqué et très intéressé par le Parc des Technologies Numériques de Diamniadio. Ce Parc permettra au Sénégal de faire un bond important dans le développement du Numérique dans notre pays.

Il faudra cependant veiller à faire la part belle aux pme nationales qui devront s’installer en masse sur ce site si attendu.

Les installations et les incitations prévues transformeront sans nul doute nos PME et leur permettront de franchir un cap dans leur développement et dans leurs capacités à prendre en charge les préoccupations économiques et sociales du pays d’une part, mais également dans leurs capacités à s’exporter.

  • Stratégie Sénégal Numérique

Le processus de finalisation des travaux de la Stratégie Sénégal Numérique entrepris par le Ministère des Postes et Télécommunications a été salué par l’ensemble du secteur privé. De plus, nous marquons notre accord total sur la démarche participative et inclusive.

Notre Organisation est partie prenante de ce processus et notre contribution est très importante.

Nous avons récemment édité un document de plaidoyer qui concentre d’une part les différentes contraintes vécues par nos entreprises et d’autre part des fortes propositions pour lever ces contraintes.

Nous devons veiller maintenant à l’appropriation de cette stratégie par toutes les parties prenantes et gagner le défi de la mise en œuvre, où le Sénégal pèche souvent.

Environnement

  • Cadre institutionnel, CNN

La structuration l’architecture institutionnelle du secteur du numérique au Sénégal ne permet pas une grande cohérence dans l’élaboration des politiques publiques et dans les décisions qui sont prises dans le secteur.

En effet, notre secteur a souvent brillé dans la presse par « les affaires » qu’il a connues et non par ces résultats. De plus, cela fait plusieurs années que nous n’avons pas de stratégie sectorielle qui décrit les grandes orientations et le positionnement de notre pays sur la scène mondiale.

Ce manque de cohérence est principalement dû à deux facteurs importants :

  • la multiciplité des centres de décision
  • l’instabilité institutionnelle (changement fréquent de Ministre).

Une des réformes importantes du PSE propose de mettre en place l’IT Board pour corriger cette situation.

OPTIC a organisé avec l’ensemble des parties prenantes (public, privé, société civile, partenaires sociaux, partenaires techniques et financiers) une journée de réflexion sur la Gouvernance du Secteur en Décembre 2014.

Comme principale recommandation de cette journée de réflexion, les acteurs ont souligné l’importance de mettre en place dans les meilleurs délais un Conseil National du Numérique.

Le rapport de cette journée comprenant les recommandations précises sur la mise en place du Conseil a été déposé sur la table des autorités.

Un an après, force est de constater que rien n’a évolué. Ceci, malgré la volonté affichée du Président de la République de mettre en place cet organe.

  • Conseil Présidentiel de l’Economie Numérique

Un Conseil Présidentiel sur l’Economie Numérique est annoncé depuis plusieurs années et souvent reporté.

La tenue d’un Conseil Présidentiel sur le secteur du Numérique permettrait de prendre des décisions immédiates avec un fort impact sur le secteur.

Nous appelons donc de tous nos vœux ce Conseil Présidentiel sur le Numérique.

  • Cadre juridique, réglementaire & fiscal, code des télécoms

Le nouveau code des télécoms (si nous pouvons toujours le qualifier de nouveau) a été voté depuis 2011. Mais faute de décrets d’application, les nouvelles dispositions qui favorisent le développement du secteur ne peuvent être mises en œuvre.

OPTIC a organisé en Octobre 2014 une journée de Réflexion essentiellement portée sur la question du Code et ses décrets d’application. Cette rencontre a réuni toutes les parties prenantes du secteur et a permis de faire des propositions concrètes à l’Etat sous la forme de contributions regroupées dans un document transmis à la Tutelle.

Un décret sur le contrôle des appels et un autre sur les consommateurs ont été signés, sans consultations préalables avec les acteurs, mais la grande partie des décrets reste toujours dans le circuit de validation, sans aucune visibilité des différents acteurs, notamment du secteur privé.

Ce code qui devient obsolète au vu de l’avancée très rapide de la technologie devra sans doute faire l’objet d’une revue dans les meilleurs délais et ainsi prendre en compte toutes les innovations technologiques et les nouvelles notions qui voient le jour (big data, neutralité du net, internet des objets, etc…).

  • Dispositif d’appui aux entreprises

Des problèmes de financement se posent avec acuité dans notre secteur pendant que la plus part des ressources générées, notamment par les télécommunications sont utilisées à d’autres fins.

Par exemple, la multitude de taxes prélevées dans les télécoms a une destination qui reste inconnue, autre que le secteur.

De plus, depuis plusieurs années, 95% du Fonds de Développement du Service Universelle des Télécommunications sert à alimenter le Fonds de soutien à l’énergie.

Ces ressources générées par notre secteur devraient servir à mettre en place un dispositif d’appui cohérent à travers :

  • La mise en place d’un Fonds de soutien à l’innovation (par exemple avec le FDSUT), d’un fonds de soutien aux startup,
  • Des appels à projets à forte valeur ajoutée. Par exemple, le gouvernement de la Côte-d’Ivoire vient de mettre en place un fonds de 500 Millions pour soutenir 200 projets en 2016, au-delà de la convention signée entre l’ANSUT et l’Agence de l’emploi des jeunes. Des exemples comme ceux-là sont des exemples à suivre par nos autorités.
  • L’accompagnement à l’export qui reste très faible.

Nous en profitons d’ailleurs pour annoncer la création au sein d’OPTIC d’une commission « Dispositif d’appui à l’innovation dans le numérique » qui va rencontrer toutes les structures d’appui aux entreprises, les institutions financières, etc… Et qui sera chargée de proposer une feuille de route pour conduire à la mise en place d’un dispositif d’accompagnement à l’innovation.

La création d’une commission « Relation avec les institutions régionales UEMOA & CEDEAO) » est également en création au sein de notre Organisation. En effet, le plaidoyer sur l’environnement du secteur doit se faire de plus en plus au niveau des institutions régionales car les grandes orientations sont décidées dans ces instances puis transposées dans nos différents pays.

Capital humain

Il faut reconnaître que sur la question des ressources humaines, notre pays est à la traine. Les écoles et instituts de formation de mettent pas suffisamment de ressources de très haut niveau sur le marché de l’emploi. Cela joue bien évidemment sur la compétitivité des entreprises nationales qui ont du mal à trouver des profils de pointe en quantité.

Cette inadéquation entre la formation et l’emploi est accentuée par l’arrivée de multinationales qui, ne trouvant pas suffisamment de ressources humaines sur le marché puisent dans le personnel des PME.

Il devient donc urgent de mener la réflexion sur le renforcement du dispositif de l’enseignement supérieur et technique.

OPTIC s’est déjà organisée en mettant en place en son sein une commission « Capital humain » qui fera des fortes propositions pour permettre au système de formation d’une part de mettre à disposition plus de ressources qualifiées mais également faire monter en compétence les ressources humaines déjà présentes dans les entreprises.

Infrastructure

Nous avons pris connaissance du projet de l’ADIE d’étendre son réseau de fibre optique en déployant 3000 km supplémentaires pour passer à une capacité totale de 4 500 km sur tout le territoire. Cela permettra certainement à notre pays de passer un véritable cap dans la couverture nationale en fibre.

Il faut cependant s’assurer que le schéma économique qui sera mis en place pourra garantir l’utilisation cohérente de ce réseau national.

Cela nous amène à parler de la mutualisation des infrastructures. Les différents acteurs (ADIE et Opérateurs) déploie chacun de leur côté des infrastructures. Pour permettre une cohérence dans tout le dispositif de couverture réseau au niveau nationale, une concertation doit être menée. Cela garantira un meilleur maillage du territoire national avec comme préoccupation majeur une couverture efficiente.

  • ISP

L’état du Sénégal a décidé l’installation de trois Internet Service Provider (ISP) ou Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) supplémentaires à travers un appel à candidature avant la fin du premier semestre 2015 (voir article l’Observateur du 2 Mars 2015).

Les dispositions de l’article 23 du code des télécommunications définissent clairement les modalités de sélection des opérateurs et fournisseurs de services. L’autorité gouvernementale chargée du secteur, précisément  le Ministère des Postes et des Télécommunications peut prendre au nom de l’Etat, la décision de lancer les procédures d’appel à concurrence. Ensuite, la mise en œuvre de la procédure d’appel à la concurrence est approuvée par le Collège de régulation de l’ARTP.

L’ARTP met ensuite en place une commission composée notamment des représentants d’institutions de l’Etat afin de lancer un appel public à candidatures, réceptionner les soumissions, dépouiller et évaluer les offres et enfin choisir l’attributaire qui recevra la notification du Ministère chargé des Télécommunications, avant la signature de la convention.

Force est de constater que ce processus n’est toujours terminé et que les acteurs, notamment du secteur privé fortement intéressés, n’ont aucune visibilité sur cette question.

  • 4G

Suite à l’Appel public à candidature infructueux, pour l’attribution de licences et de fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles de 4ème génération en vue de l’établissement et l’exploitation de réseau public de télécommunications 4G au Sénégal, OPTIC a appelé à une concertation urgente des parties prenantes dans le but de trouver une solution alliant au mieux l’intérêt des utilisateurs, des différents acteurs et une bonne évolution du secteur.

La position d’OPTIC  a toujours été de privilégier le dialogue public/privé en amont de toutes les décisions structurantes pour le secteur de l’Economie Numérique.

Le numérique est un enjeu de gouvernance économique et sociale partout dans le monde.

La question de la 4G, hautement stratégique pour le Sénégal, devra nécessairement faire l’objet d’une concertation publique/privée afin de trouver les  solutions idoines et d’atteindre les objectifs du PSE pour un Sénégal Numérique.

Consciente de cette situation et de ses responsabilités d’organisation professionnelle représentative du secteur, OPTIC entend jouer dès à présent ce rôle de médiateur entre les différents  acteurs (Etat, opérateurs de télécommunication, autres acteurs du numérique, Consommateurs,…) afin d’aboutir rapidement à la solution tenant compte des préoccupations des parties-prenantes et privilégiant l’intérêt du  Sénégal.

Nous avons commencé les rencontres avec les différents acteurs cités plus haut et avons bon espoir qu’une solution pourra être trouvée dans les meilleurs délais.

Plus généralement sur cette question, nous avons mis en place au sein d’OPTIC une commission « Infrastructure haut débit » pour mener la réflexion sur ces questions.

Accès aux Marchés

  • Projets phares de l’Etat, PPP, Partenariat avec ADIE

La nouvelle Loi sur le Partenariat Public Privé consacre la notion d’offre spontanée.

Malheureusement, le plancher de 50Mds pour prétendre à l’offre spontanée ne permet pas à notre secteur de pouvoir profiter de cette avancée significative dans les partenariats avec l’Etat.

En effet, aucun projet relatif à notre secteur ne nécessite des investissements de cette nature. Il est urgent de revoir ce plancher si l’on veut permettre au secteur du numérique de jouer son rôle de catalyseur de l’économie nationale.

Celle nouvelle Loi si elle est réajustée pour notre secteur, permettra aux entreprises nationales de pouvoir prendre en charge les projets phares de l’Etat tels que la numérisation de l’état civil, la numérisation du dispositif de santé publique, etc…

Dans ce cadre, il est primordial, surtout au vu de ses grandes capacités en terme de couverture réseau, d’arriver à une collaboration beaucoup plus soutenue entre l’ADIE et le secteur privé.

  • Implication du secteur privé dans les projets du PSE

Dans le cadre de l’organisation du futur forum sur l’implication du  Secteur Privé national dans le PSE, des commissions thématiques ont été mises en place par le BOS/PSE.

Monsieur Antoine NGOM, Vice-Président du CNP et Président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC)  a été désigné pour le compte du secteur privé Président de la Commission Thématique « Multiservices« .

Pour information, il est prévu que la commission « Multiservices »  se penche sur les sujets suivants:

  • Hub Santé avec le Projet Phare (PP) Dakar Médical City (PP 21)
  • Economie Numérique : zones dédiées aux services d’exports prêtes à l’emploi (PP 19)
  • Les projets  Business Park (PP 20), Développement des infrastructures commerciales (PP 10)
  • Le projet de hub éducation (PP 22)
  • Le plan de relance aérien (PP 24)
  • Sous-traitance des projets confiés aux multinationales

Nous ne cesserons jamais de le répéter, les projets confiés aux multinationales doivent faire l’objet d’une part importante de sous-traitance. Cela permettra de faire monter en compétence nos entreprises à travers un transfert de savoir-faire.

  • Promotion des entreprises

Nous avons organisé en Décembre 2015 la 1ère édition du SIPEN. Ce salon technologique a vu une forte participation de l’écosystème numérique du Sénégal mais aussi de quelques pays de la sous-région.

La deuxième édition se tiendra dès cette année 2016 avec des invités venus de toute la sous-région et même au-delà avec le Maghreb et l’Europe.

Nous espérons que les pouvoirs publics s’engageront d’avantage pour cette deuxième édition.

Jeudi 3 mars 2016, le Président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC), Antoine NGOM, a rencontré la presse pour un survol de l’actualité du secteur numérique.

Ci-dessous les différentes thématiques abordées

Vision, Politique & Stratégie

  • PSE : PTN Diamniadio

Le secteur privé national est très impliqué et très intéressé par le Parc des Technologies Numériques de Diamniadio. Ce Parc permettra au Sénégal de faire un bond important dans le développement du Numérique dans notre pays.

Il faudra cependant veiller à faire la part belle aux pme nationales qui devront s’installer en masse sur ce site si attendu.

Les installations et les incitations prévues transformeront sans nul doute nos PME et leur permettront de franchir un cap dans leur développement et dans leurs capacités à prendre en charge les préoccupations économiques et sociales du pays d’une part, mais également dans leurs capacités à s’exporter.

  • Stratégie Sénégal Numérique

Le processus de finalisation des travaux de la Stratégie Sénégal Numérique entrepris par le Ministère des Postes et Télécommunications a été salué par l’ensemble du secteur privé. De plus, nous marquons notre accord total sur la démarche participative et inclusive.

Notre Organisation est partie prenante de ce processus et notre contribution est très importante.

Nous avons récemment édité un document de plaidoyer qui concentre d’une part les différentes contraintes vécues par nos entreprises et d’autre part des fortes propositions pour lever ces contraintes.

Nous devons veiller maintenant à l’appropriation de cette stratégie par toutes les parties prenantes et gagner le défi de la mise en œuvre, où le Sénégal pèche souvent.

Environnement

  • Cadre institutionnel, CNN

La structuration l’architecture institutionnelle du secteur du numérique au Sénégal ne permet pas une grande cohérence dans l’élaboration des politiques publiques et dans les décisions qui sont prises dans le secteur.

En effet, notre secteur a souvent brillé dans la presse par « les affaires » qu’il a connues et non par ces résultats. De plus, cela fait plusieurs années que nous n’avons pas de stratégie sectorielle qui décrit les grandes orientations et le positionnement de notre pays sur la scène mondiale.

Ce manque de cohérence est principalement dû à deux facteurs importants :

  • la multiciplité des centres de décision
  • l’instabilité institutionnelle (changement fréquent de Ministre).

Une des réformes importantes du PSE propose de mettre en place l’IT Board pour corriger cette situation.

OPTIC a organisé avec l’ensemble des parties prenantes (public, privé, société civile, partenaires sociaux, partenaires techniques et financiers) une journée de réflexion sur la Gouvernance du Secteur en Décembre 2014.

Comme principale recommandation de cette journée de réflexion, les acteurs ont souligné l’importance de mettre en place dans les meilleurs délais un Conseil National du Numérique.

Le rapport de cette journée comprenant les recommandations précises sur la mise en place du Conseil a été déposé sur la table des autorités.

Un an après, force est de constater que rien n’a évolué. Ceci, malgré la volonté affichée du Président de la République de mettre en place cet organe.

  • Conseil Présidentiel de l’Economie Numérique

Un Conseil Présidentiel sur l’Economie Numérique est annoncé depuis plusieurs années et souvent reporté.

La tenue d’un Conseil Présidentiel sur le secteur du Numérique permettrait de prendre des décisions immédiates avec un fort impact sur le secteur.

Nous appelons donc de tous nos vœux ce Conseil Présidentiel sur le Numérique.

  • Cadre juridique, réglementaire & fiscal, code des télécoms

Le nouveau code des télécoms (si nous pouvons toujours le qualifier de nouveau) a été voté depuis 2011. Mais faute de décrets d’application, les nouvelles dispositions qui favorisent le développement du secteur ne peuvent être mises en œuvre.

OPTIC a organisé en Octobre 2014 une journée de Réflexion essentiellement portée sur la question du Code et ses décrets d’application. Cette rencontre a réuni toutes les parties prenantes du secteur et a permis de faire des propositions concrètes à l’Etat sous la forme de contributions regroupées dans un document transmis à la Tutelle.

Un décret sur le contrôle des appels et un autre sur les consommateurs ont été signés, sans consultations préalables avec les acteurs, mais la grande partie des décrets reste toujours dans le circuit de validation, sans aucune visibilité des différents acteurs, notamment du secteur privé.

Ce code qui devient obsolète au vu de l’avancée très rapide de la technologie devra sans doute faire l’objet d’une revue dans les meilleurs délais et ainsi prendre en compte toutes les innovations technologiques et les nouvelles notions qui voient le jour (big data, neutralité du net, internet des objets, etc…).

  • Dispositif d’appui aux entreprises

Des problèmes de financement se posent avec acuité dans notre secteur pendant que la plus part des ressources générées, notamment par les télécommunications sont utilisées à d’autres fins.

Par exemple, la multitude de taxes prélevées dans les télécoms a une destination qui reste inconnue, autre que le secteur.

De plus, depuis plusieurs années, 95% du Fonds de Développement du Service Universelle des Télécommunications sert à alimenter le Fonds de soutien à l’énergie.

Ces ressources générées par notre secteur devraient servir à mettre en place un dispositif d’appui cohérent à travers :

  • La mise en place d’un Fonds de soutien à l’innovation (par exemple avec le FDSUT), d’un fonds de soutien aux startup,
  • Des appels à projets à forte valeur ajoutée. Par exemple, le gouvernement de la Côte-d’Ivoire vient de mettre en place un fonds de 500 Millions pour soutenir 200 projets en 2016, au-delà de la convention signée entre l’ANSUT et l’Agence de l’emploi des jeunes. Des exemples comme ceux-là sont des exemples à suivre par nos autorités.
  • L’accompagnement à l’export qui reste très faible.

Nous en profitons d’ailleurs pour annoncer la création au sein d’OPTIC d’une commission « Dispositif d’appui à l’innovation dans le numérique » qui va rencontrer toutes les structures d’appui aux entreprises, les institutions financières, etc… Et qui sera chargée de proposer une feuille de route pour conduire à la mise en place d’un dispositif d’accompagnement à l’innovation.

La création d’une commission « Relation avec les institutions régionales UEMOA & CEDEAO) » est également en création au sein de notre Organisation. En effet, le plaidoyer sur l’environnement du secteur doit se faire de plus en plus au niveau des institutions régionales car les grandes orientations sont décidées dans ces instances puis transposées dans nos différents pays.

Capital humain

Il faut reconnaître que sur la question des ressources humaines, notre pays est à la traine. Les écoles et instituts de formation de mettent pas suffisamment de ressources de très haut niveau sur le marché de l’emploi. Cela joue bien évidemment sur la compétitivité des entreprises nationales qui ont du mal à trouver des profils de pointe en quantité.

Cette inadéquation entre la formation et l’emploi est accentuée par l’arrivée de multinationales qui, ne trouvant pas suffisamment de ressources humaines sur le marché puisent dans le personnel des PME.

Il devient donc urgent de mener la réflexion sur le renforcement du dispositif de l’enseignement supérieur et technique.

OPTIC s’est déjà organisée en mettant en place en son sein une commission « Capital humain » qui fera des fortes propositions pour permettre au système de formation d’une part de mettre à disposition plus de ressources qualifiées mais également faire monter en compétence les ressources humaines déjà présentes dans les entreprises.

Infrastructure

Nous avons pris connaissance du projet de l’ADIE d’étendre son réseau de fibre optique en déployant 3000 km supplémentaires pour passer à une capacité totale de 4 500 km sur tout le territoire. Cela permettra certainement à notre pays de passer un véritable cap dans la couverture nationale en fibre.

Il faut cependant s’assurer que le schéma économique qui sera mis en place pourra garantir l’utilisation cohérente de ce réseau national.

Cela nous amène à parler de la mutualisation des infrastructures. Les différents acteurs (ADIE et Opérateurs) déploie chacun de leur côté des infrastructures. Pour permettre une cohérence dans tout le dispositif de couverture réseau au niveau nationale, une concertation doit être menée. Cela garantira un meilleur maillage du territoire national avec comme préoccupation majeur une couverture efficiente.

  • ISP

L’état du Sénégal a décidé l’installation de trois Internet Service Provider (ISP) ou Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) supplémentaires à travers un appel à candidature avant la fin du premier semestre 2015 (voir article l’Observateur du 2 Mars 2015).

Les dispositions de l’article 23 du code des télécommunications définissent clairement les modalités de sélection des opérateurs et fournisseurs de services. L’autorité gouvernementale chargée du secteur, précisément  le Ministère des Postes et des Télécommunications peut prendre au nom de l’Etat, la décision de lancer les procédures d’appel à concurrence. Ensuite, la mise en œuvre de la procédure d’appel à la concurrence est approuvée par le Collège de régulation de l’ARTP.

L’ARTP met ensuite en place une commission composée notamment des représentants d’institutions de l’Etat afin de lancer un appel public à candidatures, réceptionner les soumissions, dépouiller et évaluer les offres et enfin choisir l’attributaire qui recevra la notification du Ministère chargé des Télécommunications, avant la signature de la convention.

Force est de constater que ce processus n’est toujours terminé et que les acteurs, notamment du secteur privé fortement intéressés, n’ont aucune visibilité sur cette question.

  • 4G

Suite à l’Appel public à candidature infructueux, pour l’attribution de licences et de fréquences autorisant l’utilisation des technologies mobiles de 4ème génération en vue de l’établissement et l’exploitation de réseau public de télécommunications 4G au Sénégal, OPTIC a appelé à une concertation urgente des parties prenantes dans le but de trouver une solution alliant au mieux l’intérêt des utilisateurs, des différents acteurs et une bonne évolution du secteur.

La position d’OPTIC  a toujours été de privilégier le dialogue public/privé en amont de toutes les décisions structurantes pour le secteur de l’Economie Numérique.

Le numérique est un enjeu de gouvernance économique et sociale partout dans le monde.

La question de la 4G, hautement stratégique pour le Sénégal, devra nécessairement faire l’objet d’une concertation publique/privée afin de trouver les  solutions idoines et d’atteindre les objectifs du PSE pour un Sénégal Numérique.

Consciente de cette situation et de ses responsabilités d’organisation professionnelle représentative du secteur, OPTIC entend jouer dès à présent ce rôle de médiateur entre les différents  acteurs (Etat, opérateurs de télécommunication, autres acteurs du numérique, Consommateurs,…) afin d’aboutir rapidement à la solution tenant compte des préoccupations des parties-prenantes et privilégiant l’intérêt du  Sénégal.

Nous avons commencé les rencontres avec les différents acteurs cités plus haut et avons bon espoir qu’une solution pourra être trouvée dans les meilleurs délais.

Plus généralement sur cette question, nous avons mis en place au sein d’OPTIC une commission « Infrastructure haut débit » pour mener la réflexion sur ces questions.

Accès aux Marchés

  • Projets phares de l’Etat, PPP, Partenariat avec ADIE

La nouvelle Loi sur le Partenariat Public Privé consacre la notion d’offre spontanée.

Malheureusement, le plancher de 50Mds pour prétendre à l’offre spontanée ne permet pas à notre secteur de pouvoir profiter de cette avancée significative dans les partenariats avec l’Etat.

En effet, aucun projet relatif à notre secteur ne nécessite des investissements de cette nature. Il est urgent de revoir ce plancher si l’on veut permettre au secteur du numérique de jouer son rôle de catalyseur de l’économie nationale.

Celle nouvelle Loi si elle est réajustée pour notre secteur, permettra aux entreprises nationales de pouvoir prendre en charge les projets phares de l’Etat tels que la numérisation de l’état civil, la numérisation du dispositif de santé publique, etc…

Dans ce cadre, il est primordial, surtout au vu de ses grandes capacités en terme de couverture réseau, d’arriver à une collaboration beaucoup plus soutenue entre l’ADIE et le secteur privé.

  • Implication du secteur privé dans les projets du PSE

Dans le cadre de l’organisation du futur forum sur l’implication du  Secteur Privé national dans le PSE, des commissions thématiques ont été mises en place par le BOS/PSE.

Monsieur Antoine NGOM, Vice-Président du CNP et Président de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC)  a été désigné pour le compte du secteur privé Président de la Commission Thématique « Multiservices« .

Pour information, il est prévu que la commission « Multiservices »  se penche sur les sujets suivants:

  • Hub Santé avec le Projet Phare (PP) Dakar Médical City (PP 21)
  • Economie Numérique : zones dédiées aux services d’exports prêtes à l’emploi (PP 19)
  • Les projets  Business Park (PP 20), Développement des infrastructures commerciales (PP 10)
  • Le projet de hub éducation (PP 22)
  • Le plan de relance aérien (PP 24)
  • Sous-traitance des projets confiés aux multinationales

Nous ne cesserons jamais de le répéter, les projets confiés aux multinationales doivent faire l’objet d’une part importante de sous-traitance. Cela permettra de faire monter en compétence nos entreprises à travers un transfert de savoir-faire.

  • Promotion des entreprises

Nous avons organisé en Décembre 2015 la 1ère édition du SIPEN. Ce salon technologique a vu une forte participation de l’écosystème numérique du Sénégal mais aussi de quelques pays de la sous-région.

La deuxième édition se tiendra dès cette année 2016 avec des invités venus de toute la sous-région et même au-delà avec le Maghreb et l’Europe.

Nous espérons que les pouvoirs publics s’engageront d’avantage pour cette deuxième édition.

Les SecurityDays ont pour objectif de réunir l’ensemble de l’écosystème numérique africain et d’accélérer le développement d’un espace de confiance afin d’accompagner l’essor du numérique en Afrique, vecteur durable de croissance économique et de développement.
Avec le soutien de l’ANSSI française et de l’ADIE sénégalaise, cet évènement unique en Afrique de l’Ouest est un cadre d’échanges entre experts militaires, civils, décideurs IT, chefs d’entreprise, industriels et utilisateurs finaux pour réfléchir conjointement aux problématiques liées à la cybersécurité en Afrique.

Baptisé « Essentiels », Orange se donne pour mission d’être toujours présent pour connecter chacun à son essentiel et lui faire vivre une expérience unique au quotidien en concevant les services numériques qui lui permettent de profiter, en toute confiance de ce qui lui importe le plus.

Lancé en 2015 en France et dans les pays de l’hexagone où le groupe Orange opère, ce nouveau plan stratégique est résolument tourné vers tous les utilisateurs.

Les détails et ambitions du groupe pour le Sénégal et les pays de la sous-région où Sonatel opère seront dévoilés ce samedi 12 mars lors d’une soirée de lancement prévue à son siège.

Le président de la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), Dr. Stephen D. Crocker, a remis aujourd’hui au gouvernement américain un plan mis au point par la communauté Internet internationale qui, une fois approuvé, conduira à la supervision mondiale d’un ensemble de fonctions techniques clés de l’Internet.

« Ce plan témoigne du travail ardu de la communauté Internet mondiale ainsi que de la robustesse du modèle multipartite », a dit Crocker, qui a transmis le plan au nom de la communauté mondiale. « Le plan a été envoyé au gouvernement des États-Unis pour examen. S’il satisfait aux critères nécessaires, nous aurons marqué un jalon historique dans l’histoire de l’Internet. »

Le plan comporte un ensemble détaillé de mesures pour transférer la supervision assurée par le gouvernement des États-Unis sur un ensemble de fonctions techniques, connues sous le nom d’IANA (Autorité chargée de la gestion de l’adressage sur Internet), qui sont critiques pour le bon fonctionnement de l’Internet. Il propose également des mesures pour renforcer la responsabilité de l’ICANN en tant qu’organisation complètement indépendante. La transition est l’étape finale d’une privatisation du système des noms de domaine (DNS) prévue depuis la création de l’ICANN en 1998.

Le Conseil d’administration de l’ICANN a transmis aujourd’hui à l’Administration nationale des télécommunications et de l’information des États-Unis (NTIA) le paquet de propositions qui lui a été remis par la communauté pendant la 55e réunion publique de l’ICANN au Maroc.

Le 14 mars 2014, la NTIA avait annoncé son intention de transférer son rôle de supervision des fonctions IANA à la communauté multipartite mondiale. Le paquet de propositions est le fruit d’une discussion inclusive et mondiale entre les gouvernements, les petites et moyennes entreprises, les experts techniques, la société civile, les chercheurs, l’académie et les utilisateurs finaux.

« La communauté Internet s’est acquittée de sa mission avec un dévouement remarquable parce que nous savons à quel point il est important que la transition de la supervision des fonctions IANA puisse avoir lieu », a indiqué Alissa Cooper, présidente du Groupe de coordination de la transition du rôle de supervision des fonctions IANA (ICG), qui a coordonné la mise au point de la proposition de transition. « Une fois que la proposition prendra effet, les internautes du monde entier profiteront de la stabilité et de la sécurité de l’Internet ainsi que des améliorations apportées aux mécanismes redditionnels de la gouvernance de l’Internet. »

La communauté Internet mondiale a travaillé sans relâche à l’élaboration d’un plan qui soit en ligne avec les critères établis par la NTIA : 600 réunions et téléconférences, plus de 32 00 échanges de courrier électronique et plus de 800 heures de travail ont été consacrées à cet effort.

Le paquet de propositions combine les éléments techniques de la transition, coordonnés par le groupe de coordination pour la transition du rôle de supervision des fonctions IANA (ICG), et des mesures visant le renforcement de la responsabilité de l’ICANN, identifiées par le groupe de travail intercommunautaire chargé du renforcement de la responsabilité de l’ICANN (CCWG-Responsabilité). Ces deux groupes sont composés de bénévoles représentant un vaste éventail d’intérêts de la communauté Internet multipartite.

« Ce plan a le soutien le plus large possible de cette communauté diverse, et je suis confiant qu’il remplira les critères de la NTIA », a signalé Thomas Rickert, co-président du CCWG-Responsabilité. « Le travail de ce groupe en dit long sur le bon fonctionnement de l’approche multipartite. »

Le gouvernement des États-Unis examinera le paquet de propositions afin de s’assurer qu’il répond aux critères établis par la NTIA. Si le plan est approuvé, sa mise en œuvre devrait s’achever avant l’expiration du contrat entre la NTIA et l’ICANN en septembre 2016.

Source : icann.org

L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a, lors de la réunion de bureau du 18 février dernier, décidé de relancer ses activités après le référendum du 20 mars prochain. Son  Plan stratégique 2016/2018, sous la forme d’un référentiel pour sa marche à suivre, fera l’objet d’un partage autour d’un « Business Lunch » avec  les partenaires et bailleurs.

Cependant, avant la tenue de toute activité, le bureau a estimé qu’il faille une véritable opération d’Augias. En effet, le bureau de l’Association des Editeurs de la Presse en Ligne a constaté, pour s’en désoler, la recrudescence, à un rythme inquiétant, de contenus obscènes et très souvent à caractères pornographiques.

L’inquiétude est d’autant plus grande qu’en dépit des nombreux rappels à l’ordre, des mises en garde, et des campagnes de conscientisation pour la cessation de tels comportements, les mis en cause ne faiblissent pas, face à leur dur désir de tirer profit des revenus de la régie publicitaire de Google : “ADSENSE”.

Pire encore, avec la dangereuse prolifération des sites d’information, il y a une course effrénée au « buzz » et au « scoop », cette manie en vogue consistant à bafouer sciemment les règles pourtant élémentaires d’éthique et de déontologie de la corporation conduisant tout droit à la publication d’inepties. APPEL a été très choquée par l’annonce du décès d’une consœur, heureusement bien en vie et en bonne santé de surcroît.

Guidée aujourd’hui plus qu’hier par le seul souci de préserver l’image de l’exercice du journalisme en ligne, APPEL a pris plusieurs mesures. D’abord, la Commission Ethique et Déontologie (COMTED) de l’Association des Professionnels et Editeurs de la Presse en Ligne continuera son rôle de dénonciateur de tout acte de déviance, ainsi que leurs auteurs auprès de parties prenantes comme le CORED, CNRA,….

Ensuite, la COMTED a reçu mandat du Bureau de nouer un partenariat fécond avec le Tribunal des pairs du Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED), aux fins non seulement de se désolidariser des adeptes de telles pratiques, mais aussi de réfléchir avec ledit Tribunal sur des décisions fortes à entreprendre, afin de combattre ce fléau.

Enfin, APPEL, qui se démarque de tout acte posé dans le sens de ternir l’image de ses membres, a pris la ferme décision d’exclure de ses rangs les sites récalcitrants  et de saisir les autorités étatiques, pour qu’elles prennent leurs responsabilités, face à ces derniers.

A cet effet, le Bureau a informé ses membres que le CORED, désireux de combattre ces esprits malveillants prêts à saper la crédibilité du journalisme en général et de la presse en ligne en particulier, envisage de demander à l’Etat d’extirper, de la liste des médias récipiendaires de la subvention annuelle allouée à la presse, tous les sites coupables de postes attentatoires et aux antipodes des règles et techniques professionnelles du métier de presse en ligne.

Dans cette perspective, APPEL a prévu, pour relancer ses activités, la tenue, très vite , d’un Atelier portant prochainement sur la Charte de la Presse en ligne sénégalaise. Une rencontre de haut niveau qui permettra d’aller définitivement vers une labellisation des médias en ligne, afin de trouver une solution à de telles dérives indignes et autres pratiques malsaines que APPEL ne saurait cautionner.

Cette charte avec l’appui de l’Etat, du CORED et du CNRA s’appliquera à tout site d’information membre ou non membre d’APPEL. Une conférence sur les centres de données « Data Centers » et le .sn est aussi inscrite à l’ordre du jour. (A ce sujet, la coordination a été confiée au chargé de la communication et porte-parole de notre structure). Des contacts sont en train d’être établis pour l’organisation de cette grande conférence d’ici fin avril.

Enfin, abordant le dernier point de l’ordre du jour de la réunion du jeudi 18 février 2016, les membres du Bureau de APPEL ont évoqué plusieurs questions axées essentiellement sur les moyens à mettre en œuvre pour une presse en ligne sénégalaise forte, crédible et citoyenne.

La réunion du bureau du 18 février dernier a été l’occasion pour les membres de délibérer sur les demandes d’adhésion. La Commission chargée de l’étude et de la validation des adhésions a ainsi livré ses conclusions qui ont été passées au crible.

Ainsi, après de larges échanges transparents souvent très animés, mais destinés exclusivement au bien-être et à la professionnalisation de la presse en ligne, ladite Commission a, en statuant, porté une attention accrue sur les contenus, l’orientation des lignes rédactionnelles, la mise à jour régulière des supports examinés, ainsi que le profil de leurs Administrateurs et Directeurs de Publication.

Considérant que les auteurs des demandes d’adhésion à APPEL ont rempli les critères indispensables pour devenir membre de l’Association des Professionnels et Editeurs de la Presse en Ligne, la Commission a décidé d’accorder une suite favorable aux requêtes déposées par :

APPEL, réitère son ouverture et sa disponibilité à accueillir de nouveaux adhérents, invite toutes celles et tous ceux qui administrent des supports en ligne à ne ménager aucun effort, pour remplir les conditions qui leur permettront de faire partie d’elle.

Un appel destiné surtout à certains Administrateurs et Directeurs de Publication de presse en ligne, dont les demandes d’adhésion n’ont pas été acceptées ou ont été différées pour non respect des critères.

Le bureau de l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) 

Le 8 mars est officialisé depuis 1977 par les Nations-Unies comme étant la journée internationale des droits des femmes. Au fur des années, cette journée est devenue, un jour où on célèbre la femme tout simplement. Rappelons que son rôle premier est de nous rappeler les inégalités entre hommes et femmes et l’injustice qui en découle souvent. En tant qu’acteur du web, Jumia aimerait rappeler aux sénégalais et au monde, ces femmes exceptionnelles qui sont présentes dans notre sphère et qui brillent de par leurs compétences.

Elles sont pour ceux qui en douteraient encore une preuve qui montre que la femme est l’égal de l’homme dans le domaine du travail. Jumia vous présente ces tech-womens ou web-women.

Moussoukoro Diop

Moussoukoro Diop

Cette informaticienne de formation a plongé en 2012 dans l’univers du Digital où elle est devenue maintenant une référence. Après avoir travaillé dans différentes agences digitales, elle a posé ses baluchons à Jovago comme Digital & SEO Manager pour l’Afrique de l’ouest.

Membre du réseau des blogueurs du Sénégal et activiste, a participé à l’organisation du 1er forum Africtivistes à Dakar, mais aussi à plusieurs autres combats qui ont débuté sur son terrain favori : la toile.  Il s’agit entre autres de #NonAuMur, #SenStopEbola, #AfricaSaysNo, ou encore des « 1 an » de #BringBackOurgirls. Elle milite aussi pour la scolarisation des jeunes filles, pour une meilleure formation des femmes sur les réseaux sociaux et une meilleure implication des femmes dans les TICs. Rien de plus logique pour cette grande passionnée du digital, citée par Forbes Afrique en juin 2015, parmi ces femmes reines du digital.

Emmanuelle Bouiti 

Emmanuelle Bouiti

Après avoir été chef de projet web dans de grandes web-agency sénégalaises, elle est associée membre fondatrice de Jokkolabs, l’un des premiers espaces de co-working en Afrique de l’Ouest. Actuellement, Lead Manager de Jokkolabs Dakar, Emmanuelle Bouiti est très impliquée dans l’organisation d’activités /évènements liés aux  TIC, à entrepreneuriat et à l’innovation technologique. Passionnée de Web 2.0, de la communication, elle a été l’une des toutes premières à exercer le métier de Community Manager à Dakar. Par ailleurs elle a lancé en 2011, une ligne de vêtements modernes basée sur des tissus africains notamment le Wax et le woodin.

Sassoum Niang

Sassoum Niang

Directrice de Kaymu Sénégal qu’elle a lancé en 2014, Sassoum Niang, est une jeune femme qui rentré au Sénégal, pour poser sa brique dans la construction du développement de son pays. Après des études dans une université américaine à Paris en Communication marketing avec une option philosophie et littérature, cette bilingue a travaillé en freelance dans le domaine des médias en tant que productrice. Avec Kaymu elle est devenue une actrice incontournable dans le milieu du e-commerce.

Fatimata Ba

Fatimata Ba

Elle peut être considérée comme fondatrice de la branche sénégalaise d’Africa Internet Group. Directrice de Hellofood Sénégal de Janvier 2013 à octobre 2015, elle a jeté les dés de l’installation des autres ventures de ce groupe omniprésent dans les différents secteurs du e-commerce africain. Hellofood Sénégal s’est développé sous son magistère pour devenir la plateforme web et mobile leader dans la livraison de repas.

Le Jjiguene Tech Hub

Jjiguene Tech Hub 2

Il s’agit d’un groupe de femmes qui ont les technologies comme passion commune. Le Jjiguene Tech Hub a été créé en 2012 par Marieme Jamme, CEO de SpotOne Global Solutions et les Cyans Girls composées de Ndeye Awa Gueye, Binta Coudy Dé et Awa Caba. Ces dernières ont été finalistes d’Imagine Cup en 2011 pour avoir développé une solution technologique intervenant dans les secteurs primaires de façon générale. Une partie de ce projet a donné naissance à la plateforme Sooretul dont la CEO n’est autre que l’une d’entre elles en l’occurrence Awa Caba. Le JTH est très présent dans la techosphère en menant des initiatives encourageant les jeunes femmes à s’adonner au code favorisant ainsi leur insertion dans la sphère des TICs.

Aicha Deme

Aisha Deme

Cette dame qui se définit comme une web-artiviste est l’une des personnes les plus influentes de la toile sénégalaise​. Passionnée de culture, elle a choisi internet pour partager et faire cette passion. Co-fondatrice de la plateforme Agendakar, qui est un portail exclusivement dédié à la promotion de l’art sénégalais, elle aujourd’hui vice-président de Music In Africa qui est une plateforme web d’information et d’échange dédiée au secteur de la musique africaine. Elle intervient aussi souvent comme contributrice sur le Monde Afrique.

Regina Mbodji

Regina Mbodj

Arrivée au CTIC Dakar au début du projet en 2011, elle est devenue au fur des années une des figures majeures de l’écosystème des entrepreneurial du secteur des TICs. Directrice de cet incubateur  depuis fin 2013, Régina Mbodji qui a été auparavant Business Developper a activement participé à l’éclosion de plusieurs startups dans le secteur.

Merry Bey

Merry Bey

Cette ancienne championne d’Afrique et du monde en Vovinam Viet Vo Dao, est « tombée comme un cheveu dans la soupe du monde technologique » comme elle l’annonce ironiquement. En effet après un master en communication d’entreprises où elle sort major de promo, une carrière de modèle photo, Merry Bey Diouf devient Consultante en Oracle Business Solutions. Sous le charme de la technologie, elle accepte la mission de présenter Hi ! Tech, un magazine sur la technologie du Sénégal et d’ailleurs diffusée dans dans l’une des chaînes de télévision les plus suivies. Elle anime aussi la rubrique qui concerne le webet les TICs dans la matinale de cette même chaine. Une position qui, ajouté à sa présence sur les réseaux sociaux, a fini par faire de la jeune maman une des figures féminines du web au Sénégal. Merry Bey est aussi auteure-poète.

Lamine Niang (Amîn)
PR & Social Media Manager Jumia SN

Journee des femmes - Jumia rend hommage amazones  web happy_woman_day all

La disparité de la fracture numérique entre les sexes est non seulement un  problème social et d’égalité, mais aussi un défi essentiel pour une croissance économique durable, une inclusion financière, et une Afrique véritablement connectée. Malgré d’importants progrès de pénétration du mobile au cours des dernières années en Afrique sub-saharienne, la région abrite plus de 300 millions de femmes non connectées.

Les dernières recherches de la GSMA (association regroupant plus de 800 opérateurs du mobile dans le monde) montrent que le secteur mobile apporte une contribution substantielle au PIB, avec un total d’environ 100 milliards $ en 2014, et il est appelé à atteindre 166 milliards $ d’ici 2020. Des rapports ont indiqué qu’en réduisant l’écart entre les sexes dans l’accès et la possession d’un téléphone mobile, nous pourrions ajouter 170 milliards $ à l’ensemble de l’industrie d’ici 2020. Non seulement cela augmentera le PIB, mais si nous pouvons travailler à accroître le nombre de femmes qui ont accès aux services mobiles, cela aura un effet important sur de nombreuses industries, cruciales pour la croissance, y compris l’agriculture, la santé, les services financiers, et à travers l’innovation de l’administration.

Les exemples de cette corrélation sont visibles dans tous les coins du continent. Un de mes exemples préférés dans lequel l’innovation des TIC concerne spécifiquement les femmes est le Midwife Mobile par la Fondation Grameen. C’est un service mobile gratuit qui permet aux femmes et à leurs familles de recevoir des SMS et/ou des messages vocaux dans leur langue maternelle, leur offrant des informations pertinentes et en temps opportun, tout au long de la grossesse et la première année après la naissance.

Un autre bon exemple qui a récemment attiré mon attention est venu d’Afrique du Sud : Fone Astra,  et son system pour pasteuriser le lait maternel. L’application rend plus facile le suivi et permet de retrouver les donatrices pour un contrôle et une assurance accrus de la qualité du lait, et qui peut être adapté pour une utilisation dans des environnements sans électricité. Jusqu’à 25 % des bébés prématurés ou de faible poids à leur naissance ne peuvent pas obtenir suffisamment de lait maternel de leur mère, souvent pour des raisons de maladie ou d’insuffisance, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies infantiles mortelles telles que la diarrhée, la pneumonie et la septicémie néonatale.

Malgré les avantages sociaux et économiques, la question de savoir comment nous connectons plus de femmes demeure. J’ai vécu et travaillé dans de nombreux pays et une réponse évidente se trouve avec les responsables politiques et les organismes de régulation ; nous avons besoin de poser cette question de façon plus agressive au niveau local, afin qu’elle soit inscrite au programme des Plans Nationaux de Développement. Très souvent nous omettons la réduction de l’écart numérique entre les sexes dans nos conversations qui se concentrent sur la croissance inclusive à travers l’innovation et la création d’opportunités d’emploi.

Par exemple, des pays comme le Niger et la République Démocratique du Congo ont tous deux un écart de plus de 30 % en termes d’égalité des sexes concernant le mobile. Le coût est le plus grand obstacle pour posséder et utiliser un téléphone ; la réduction de taxes inefficaces sur les services mobiles entraînera la croissance de la couverture mobile.

Cela étant dit, le secteur privé a potentiellement un rôle encore plus important à jouer. J’ai été impressionnée d’apprendre récemment que Tigo Rwanda a promis d’augmenter le pourcentage de femmes accédant à sa plate-forme financière Mobile « Tigo Cash » de 39 % du total des utilisateurs à 45 % d’ici 2020. Ces types d’engagements sont forts et doivent être reproduits dans d’autres entreprises et dans de multiples secteurs.

Nous devons fournir un engagement continu afin d’assurer une représentation équilibrée des sexes pour qu’une croissance inclusive se produise, ce qui est essentiel à l’émergence de l’Afrique. Il ne suffit pas que de mettre en place des programmes. Ces initiatives doivent être encouragées activement à tous les niveaux de l’entreprise. Donc, que ce soit au niveau de la direction ou celui des fonctions de débutants, il faut fournir des postes et des opportunités d’emploi qui reconnaissent une distribution plus égalitaire entre les sexes à travers tout l’écosystème mobile.

Ce secteur est en pleine expansion et crée près de 120 000 nouveaux emplois chaque année et nous avons besoin de plus de femmes impliquées dans cette croissance. Beaucoup de filles et de femmes n’ont pas profité de cette occasion pour diverses raisons, telles que les barrières culturelles.

Ericsson a été l’une des premières entreprises à annoncer publiquement des objectifs spécifiques en matière d’emploi et à définir sa vision pour 2020, date d’ici laquelle la structure s’est engagée à avoir un ratio de 30 % de personnel féminin. À cet effet, un conseil régional pour la diversité a été mis en place pour attirer et retenir le personnel féminin. Ceci est lié à des programmes qui favorisent et mettent l’accent sur le développement de carrière et le leadership féminin. Je suis fière d’en être la présidente, mais pour que de telles initiatives réussissent, la clé est l’engagement (de tous), de la direction au plus bas niveau de la compagnie.

Nous pensons que les entreprises ont  un rôle à jouer, en jetant les bases pour l’égalité et l’autonomisation des femmes. Nous faisons cela de différentes façons, en abordant la question du déséquilibre actuel de la représentation féminine chez Ericsson, et en faisant en sorte que nos collègues masculins comprennent que la diversité n’est pas une menace pour eux, mais plutôt, un avantage concurrentiel pour notre entreprise.

Cela comprend l’accueil d’événements « Filles dans les TIC », ainsi que des programmes d’études supérieures et de bourses avec un accent particulier sur les femmes diplômées en STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Il y a aussi des mesures d’incitations spéciales internes pour les références d’emploi pour les filles et femmes. Notre formation « Préjugés inconscients » pour le personnel sensibilise les employés aux préjugés sous-jacents dont nous ne pourrions même pas être conscients, eu égard à notre passé, à l’environnement culturel et à nos expériences. Plus important encore, le développement continu du leadership, le mentorat et le parrainage des femmes sont mis en œuvre.

Ce sont des étapes importantes pour le changement des déséquilibres traditionnels. Mais il est clair qu’il y a toujours des défis importants à surmonter. Et pendant que quelques entreprises s’efforcent de faire la différence, pour vraiment changer les inégalités du passé entre les sexes, toute l’industrie dans son ensemble doit  intervenir et s’impliquer d’avantage.

Tumi Chamayou
Vice-présidente Stratégie et marketing Afrique sub-saharienne chez Ericsson

Pour la sixième édition de l’IT Forum organisé à Dakar au Sénégal, le rendez-vous s’internationalise. Cette année l’IT Forum Sénégal a vu la participation de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Mauritanie, du Mali et de la France. Le thème central autour de la cyber-sécurité a réuni plusieurs experts sur la question.

La mise en place d’un observatoire sur la cyber-sécurité est annoncée…

L’IT Forum qui réunissait lors des premières éditions les Directeurs des Systèmes d’Information et Responsables Informatiques s’ouvre maintenant aux directions et agences en charge de l’informatique et du numérique des différents pays invités.

L’IT Forum est un événement majeur autour de l’écosystème numérique dans la région. Le rendez de cette année a réunit en deux journées d’expositions à Dakar près de 300 participants.