A l’occasion du 14ème symposium mondial sur les indicateurs TIC qui s’est tenu du 21 au 23 novembre 2016 à Gaberone (Botswana), l’Union internationale des télécommunications (UIT) a publié, l’indice 2016 de développement (IDI) par pays des Technologies de l’information et de la communication (TIC). L’IDI est l’instrument officiel grâce auquel on mesure au plan mondial le niveau de développement du secteur des TIC. Cet indice utilise 11 indicateurs parmi lesquels nous avons­: le nombre d’abonnements au téléphone mobile, le nombre de ménages ayant un ordinateur, le nombre d’internautes, le nombre d’abonnements à l’internet fixe large bande et mobile large bande, le taux d’alphabétisation etc.

Au regard de ces indicateurs, Le Sénégal a un indice de 2,53 en 2016 alors qu’il était de 2.68 en 2015. Ainsi au classement mondial, le Sénégal ­dégringole de la 124e place en 2012, à la 141e place en 2016. Il était classé à la 132e place en 2015, un recul de 9 places en une année et de 17 en 4 ans.

Au niveau Africain, le Sénégal est classé à la 15e place en 2016 alors qu’il était à la 11e ­place en 2015. Au même moment, le classement africain est dominé par les Iles Maurice, les Iles Seychelles, l’Afrique du Sud et le Cap-Vert. Pire encore, il n’est même pas parmi les cinq pays les plus dynamiques en évolution de l’indice de développement des TIC en Afrique, encore moins dans les dix au monde. On retrouve plutôt le Sénégal parmi les pays les moins connectés au monde.

Le constat est sans équivoque : le Sénégal ne cesse de régresser depuis 2012. Il est parmi les pays à la traine au monde et loin du peloton de tête africain en matière de développement des TIC. Ce recul, les sénégalais le vivent au quotidien par une mauvaise qualité de service quand il est accessible et des tarifs inabordables.

Cette place plus que médiocre du Sénégal est le résultat d’une absence totale de stratégie nationale de développement des TIC depuis plusieurs années et d’un plan de mise en œuvre. En effet, depuis 2012, aucune stratégie de développement des TIC n’a été élaborée par les nouvelles autorités. Par conséquent, aucune de leurs décisions ne rentre dans le cadre d’un plan de mise en œuvre d’une quelconque stratégie. On constate plutôt une gouvernance caractérisée par du pilotage à vue et des annonces de projets épars sans aucune cohérence, encore moins une définition d’objectifs spécifiques chiffrés, mesurables attendus en termes d’impacts positifs sur les populations sénégalaises. C’est seulement durant cette année 2016 qu’une stratégie nationale de développement du numérique « Sénégal Numérique 2016-2025 », a été présentée par les nouvelles autorités en charge du secteur.

Pour la formulation et le suivi-évaluation, d’une stratégie de développement des TIC, il est indispensable, de disposer de statistiques sur l’accès aux TIC et sur les usages. Une bonne analyse de l’existant dont le résultat est un bon diagnostic est le préalable fondamental pour définir une stratégie cohérente et pertinente de développement des TIC et un plan de mise en œuvre efficace. Or la stratégie « Sénégal Numérique 2016-2025 » a été élaborée, sans dresser au préalable un état des lieux clair et précis du secteur des TIC au Sénégal. En effet la dernière enquête nationale sur les TIC, réalisée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) et dont les résultats ont été présentés par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) remonte à 2009. Depuis lors, aucune collecte de données n’a été effectuée. Les données statistiques sur les TIC comparables au niveau international sont très rares et limitées au Sénégal. Les quelques chiffres que nous avons sont celles collectés par l’ARTP auprès des opérateurs. Des données parcellaires sur les télécoms modélisées par ces derniers suivant une logique commerciale plutôt que de politique publique. ­Aussi, les autorités ne disposent-elles d’aucun tableau de bord qui permette une analyse du secteur des TIC afin, d’une part, de mesurer sa taille, la portée des produits, les services offerts, les usages, les ressources humaines, les besoins, et de l’autre, identifier les défis réglementaires et politiques.

Au regard de ce constat, il résulte que la stratégie « Sénégal Numérique 2016-2025 », qui a été adoptée, est truffée d’affirmations gratuites, avec des approximations, non soutenues par aucun chiffre et quand on se hasarde à livrer des statistiques les sources ne sont pas précisées. Et pourtant, à défaut d’avoir des statistiques actualisées fiables, il était possible d’utiliser celles de 2009 qui fournissent des informations pertinentes. En effet, à titre d’exemple, cette enquête nationale sur les TIC dont les résultats ont été partagés en 2010, révèle entre autres que 87% des Sénégalais n’utilisent pas l’ordinateur, 91,5% n’utilisent pas l’internet couramment, 96% n’ont pas internet à domicile, 85,5% n’ont pas de téléphone fixe et enfin que 85,75% ont un téléphone mobile. Ces données, prouvent d’abord, encore une fois, la réalité implacable du niveau de développement extrêmement faible des TIC au Sénégal, malgré les discours élogieux des autorités sur leur état de santé, ensuite elles donnent des indications claires sur les urgences et priorités dans l’élaboration de toute stratégie développement des TIC. Il en est tout autre de celles énoncées dans la stratégie adoptée par le gouvernement du Sénégal.

Ainsi, la Stratégie « Sénégal Numérique 2016 – 2025 » élaborée dans une totale méconnaissance de la réalité TIC au Sénégal, dépourvue de toute base scientifique, légère et vague quant aux objectifs stratégiques, ne saurait être un référentiel pertinent pour le développement de l’économie numérique. La validation de cette stratégie, révèle le manque de rigueur et la légèreté du Ministère des postes et télécommunications du Sénégal sur sa mission de veiller au développement d’un secteur des télécommunications performant, de favoriser le développement de l’industrie des TIC, et de créer un environnement favorable à la création de richesses et d’emplois dans le secteur des TIC, quoique le projet de doter enfin le Sénégal d’une feuille de route après tant d’années, est à saluer.

En vertu de tout ce qui précède, les objectifs contenus dans cette stratégie, d’atteindre la 4e place en Afrique et au moins la 90e place mondiale dans l’indice développement des TIC de l’IUT, la contribution du numérique au PIB à hauteur de 10% avec ­la création de 216 000 emplois d’ici 2025, sont plus que fantaisistes et illusoires. Nous irons plutôt à l’horizon 2025 à reculons, au grand dam du Peuple Sénégalais. Le rapport 2016 de l’IUT est un indice de plus de cette dynamique de régression du Sénégal enclenchée depuis 2012.

L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC) ­ :

  • Constate avec regrets le recul du Sénégal, d’année en année, depuis 2012 dans l’indice de développement des TIC­;
  • Impute l’entière responsabilité de ce recul du Sénégal au Ministère des Postes et Télécommunication pour manquements aux dispositions de l’article 18 de la loi 2011-1 du 24 Février 2011 portant code des télécommunications­;
  • Demande à l’autorité gouvernementale d’éviter la précipitation et de geler la stratégie « Sénégal Numérique 2016-2025 », en vue d’une refonte ­totale;
  • Recommande au Ministère des Postes et des Télécommunications, comme préalable fondamental à la définition d’une stratégie de développement des TIC, ­une enquête nationale sur les TIC, qui permettra de détenir une cartographie actualisée du secteur, avec ses forces et faiblesses. Il pourra alors aisément reformuler les orientations stratégiques sur la base d’un diagnostic réel et fiable. C’est à ce prix qu’il pourra impulser le développement de l’économie numérique du Sénégal pour en faire un véritable levier de croissance.

Fait à Dakar, le 18 Décembre 2016
Le Président Ndiaga Gueye
Courriel­: infos@asutic.org
Tél­: 77 307 18 18 / 70 785 85 85

Après une 1ère édition réussie qui a réuni en 2014 près de 250 acteurs de la scène IT locale et enregistré 4967 votes pour les Jambar de la tech sénégalaise, les Jambar Tech Awards reviennent en 2016.
Cet événement phare du secteur TIC sénégalais récompensera ceux qui auront su faire la différence en 2016 lors d’une cérémonie prestigieuse de remise de prix consacrée aux entreprises, acteurs clés, produits et services phares du secteur TIC du Sénégal. Douze lauréats seront primés à l’issue d’un processus de sélection intégrant des nominations par les acteurs de l’écosystème IT, les votes de la communauté technologique, du grand public et d’un jury de professionnels du secteur.

 

Après une nomination par leurs pairs suivie de 12 jours de voting du grand public, nous connaissons enfin les 36 Jambar finalistes des Jambar Tech Awards 2016
Voir les finalistes
La soirée des Jambar Tech Awards
La soirée des Jambar Tech Awards 2016 promet de vous transporter au cœur de l’univers des TIC, où la créativité et l’innovation sont de mise. Laissez-vous surprendre et subjuguer.
Réservez dès à présent vos places
Infos & Réservations
Merci à nos sponsors et partenaires

Le projet de budget 2017 du ministère des Postes et des Télécommunications est arrêté à la somme de 4,229 milliards de FCfa, soit une hausse de 9,85% par rapport à l’exercice précédent. Il a été adopté, hier, par les députés. La situation de la Sn la Poste, la « Stratégie Sénégal numérique 2025 », entre autres interpellations des députés, ont marqué les débats.

Le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a engagé un programme de restructuration de la Poste. L’ambition est d’en faire une banque. Le plan d’actions 2017-2019 prend en charge toutes les préoccupations notées depuis quelques années. Le ministre des Postes et des Télécommunications, Yaya Abdoul Kane et son département s’inscrivent également dans cette même dynamique de construction et de réhabilitation de cette institution obligée de s’adapter face aux évolutions numériques. Depuis 2010, un montant de 1,300 milliard de FCfa a été versé par l’Etat à la Sn la Poste au titre de la rémunération du service public à l’exception de l’exercice 2013, où une dotation de 450 millions de FCfa avait été prévue en raison de la modulation des crédits de tous les départements.

Le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara a, quant à lui, insisté sur la nécessité de restructurer la Poste de façon à en faire une banque postale, enrichie d’autres types de services profitables à la population. Il a également indiqué qu’au 31 août 2016, l’Etat doit à la Poste 49,500 milliards de FCfa, une partie constituée par la rémunération du service public. Dans le même temps, la Poste est redevable à l’Etat de 130 milliards de FCfa. Cette situation, selon lui, a conduit à inviter à la mise en place de mécanismes qui permettraient, dans un avenir proche, d’assainir les finances de la Poste. Parmi ces dispositifs, la nécessité, pour la Poste, de disposer d’un compte à la Bceao dans le système de compensation.

TNT : « les difficultés rencontrées par Excaf ont ralenti le projet »

Le ministre des Postes et des Télécommunications est également revenu sur le projet de Télévision numérique terrestre (Tnt). Il s’est félicité du travail remarquable abattu par le Comité national de pilotage de la transition de l’analogie vers le numérique (Contan). Regrette-t-il juste que l’opérateur Excaf Telecom ait rencontré des difficultés dans la distribution des décodeurs pour être en phase avec la convention de concession signée avec l’Etat du Sénégal. « Excaf Telecom s’était engagé à mettre à la disposition des citoyens 865.000 décodeurs », indique-t-il tout en saluant le taux de couverture assez satisfaisant dans les régions. Le Contan l’estime à 77 %. Une task force a été mise en place par le Premier ministre pour trouver une solution. Pour ce projet, note-t-il, l’Etat n’a déboursé aucun franc et a voulu mettre en avant le privé sénégalais.

1.369 milliards de FCfaà la Stratégie Sénégal numérique 2025

Cette stratégie vise, selon le ministre Yaya Abdoul Kane, l’accès au numérique pour tous et pour tous les usages à l’horizon 2025. Elle met l’accent sur l’accès à la téléphonie et à l’internet à moindre coût. Ce sont, au total, 28 réformes et 69 projets pour un coût global de 1.369 milliards dont 77 % du financement attendu du secteur privé, 13% du secteur public et 10 % en mode partenariat public privé. L’ambition du gouvernement est de couvrir, à l’horizon 2025, l’ensemble du territoire national.

Il a, par ailleurs, rappelé certaines réformes importantes du gouvernement sénégalais. Le premier axe est relatif à l’accès ouvert et abordable à tous les services. Le deuxième vise à avoir une administration, des citoyens et des entreprises connectés. Il est ensuite question de la promotion de l’industrie du numérique innovante et créatrice de valeurs. La diffusion du numérique dans les secteurs prioritaires (agriculture, élevage, santé…) est également prise en compte.

46 milliards de FCfa pour un parc technologique numérique, 35.000 emplois à l’horizon 2025

La première phase du projet « Ville numérique » concernera le projet de parc de technologie numérique qui est en cours de réalisation pour un coût global de 46 milliards de FCfa. Ce projet est financé par l’Etat du Sénégal avec l’appui de la Banque africaine de développement (Bad). « Ce projet va faire du Sénégal une plate-forme sous-régionale avec des infrastructures de classe internationale pour attirer des investisseurs privés », informe Yaya Abdoul Kane. Un site de 25 ha, à Diamniadio, accueillera les opérateurs. Un centre d’incubation pour appuyer les startups et un autre de formation pour les jeunes y sont également prévus. L’objectif, à l’en croire, est de créer 35.000 emplois à l’horizon 2025. Une phase d’extension, dont l’étude est en cours, permettra d’étendre ce projet à d’autres zones.

Alassane Aliou Mbaye
Source : Le Soleil

Malgré les croissances records qu’il a connu ces dernières années, Internet reste encore un mythe dans certaines régions du monde. Selon le World Economic Forum, plus de 4 milliards de personnes n’ont pas encore accès à internet aujourd’hui, ce qui représente plus de 55 % de la population mondiale (1). Certaines de ces personnes vivent dans des régions pauvres ou rurales ne disposant pas d’infrastructures de connectivité. D’autres ne se connectent pas du fait de la cherté de l’accès ou parce que le contenu disponible dans leur langue est rare. Cette frange de la population mondiale ne bénéficie pas des avantages liés à l’utilisation d’Internet à savoir, un meilleur accès à l’éducation, aux services médicaux, au commerce, aux marchés internationaux entre autres. Faciliter l’accès de ces personnes à Internet peut contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie dans ces différents domaines et promouvoir une croissance économique. Il est prouvé que l’économie d’Internet contribue à hauteur de 15 à 25 pour cent dans la croissance économique des pays en voie de développement, ce qui constitue une opportunité énorme pour favoriser leur développement économique.

Connecter « le Prochain Milliard » (Connect the Next Billion) est une initiative de l’IGF (Internet Gouvernance Forum) basée sur les recommandations de l’ECOSOC (2) Working Group de l’Organisation des Nations Unies. Elle s’appuie également sur les Objectifs de Développement Durable adoptés par l’ONU qui reconnait les TIC comme étant un facteur crucial de développement économique. Cette initiative vise un accès universel et abordable à Internet dans les pays en voie de développement d’ici 2020. Ces pays regroupent l’essentiel des populations non connectées de nos jours et représentent les nouveaux marchés émergents de l’économie numérique. Un milliard de nouveaux internautes représentent autant de personnes qui pourront accéder à une meilleure éducation en ligne et autant de personnes qui pourront bénéficier des services d’e-commerce avec les tous les avantages économiques qu’ils sous-tendent.

Les géants de l’Internet qui adhèrent à cette initiative ont mis en place des projets à moyen terme permettant accroître la connectivité dans les pays où l’infrastructure est limitée voire inexistante. A titre d’exemple, Facebook a mis en place le projet « Aquila » qui devrait permettra un accès à Internet via des drones dans les zones rurales. De même, Google avec le projet « Loon » souhaite permettre la connectivité à Internet mobile via des ballons (3). Des formules zero-rating (4) ont également été développées avec les opérateurs de téléphonie mobile comme solutions à moyen terme. Wikipedia Zero de Wikipedia et Free Basics de Facebook (Facebook Zero) en sont des exemples. Toutefois, le zero-rating est une pratique critiquée par les défenseurs d’un Internet ouvert car il limite l’expérience de l’utilisateur uniquement sur les sites offerts gratuitement et ne lui permet pas de bénéficier de tous les avantages qu’offre Internet.

Sur le long terme, l’IGF identifie cinq principales politiques à mettre en œuvre pour réussir le pari « Connecter le Prochain Milliard », celles-ci étant :

  1. Déployer des infrastructures : en construisant des backbones (5) nationaux, des points d’échange Internet, en libéralisant l’accès, en mettant en place des points d’accès Wifi, et en facilitant l’accès au spectre pour le développement de technologies mobiles large bande.
  2. Améliorer l’accessibilité : les services disponibles sur internet doivent être utilisables par les personnes qui se connectent. Ils doivent être disponibles dans leurs langues et refléter leurs réalités locales.
  3. Permettre l’expression des utilisateurs : l’utilisation des services disponibles en ligne ne doit pas être restreinte par les gérants des infrastructures. Internet doit rester ouvert.
  4. Baisser le prix de l’accès : la connexion à internet doit être abordable pour permettre à une masse critique d’aller en ligne.
  5. Mettre en œuvre des politiques appropriées : en développant un cadre réglementaire adéquat qui encourage l’investissement, l’innovation et l’initiative privée.

Dans la même logique que l’IGF, l’A4AL (Alliance for an Affordable Internet) a également indiqué quatre facteurs clés de succès pour tout gouvernement qui souhaite accroitre la connectivité Internet dans son pays :

  1. Développer l’infrastructure,
  2. Encourager la concurrence,
  3. Ouvrir l’accès et le partage d’infrastructures,
  4. Permettre l’accès au spectre.

L’accès à Internet offre des possibilités sans précédent de croissance économique dans les pays en voie de développement. Dans le monde rural qui concentre la majorité de la population pauvre, Internet peut contribuer à l’amélioration de l’éducation, à l’accès à la télémédecine et la fourniture d’informations pertinentes aux agriculteurs dans les zones reculées. Toutefois ces avantages liés à Internet ne peuvent se prévaloir que s’il est disponible, accessible et abordable pour toutes les populations de ces zones d’où la pertinence de l’initiative « Connecter le Prochain Milliard ».

Par Ousmane NDIAYE
Ingénieur Télécom
ARTP


  1. http://www3.weforum.org/docs/WEF_Internet_for_All_Framework_Accelerating_Internet_Access_Adoption_report_2016.pdf
  2. ECOSOC : Economic and Social Council.
  3. Chaque ballon, de quinze mètres de diamètre, flotte à une vingtaine de kilomètres d’altitude (soit deux fois plus haut que les avions de ligne) et peut, grâce à ses panneaux solaires, voler 187 jours soit de quoi faire neuf fois le tour du monde.
  4. Lorsqu’un opérateur propose un forfait limité en données, mais donnant accès à certains services « en illimité » non-décomptés du forfait, c’est ce qu’on appelle le zero rating.
  5. Réseau dorsal

 

Pour finir 2016 en beauté l’écosystème tech et entrepreneurial pourra se retrouver lors du Jambar Tech Festival qui abritera ces deux événements pionniers initiés par CTIC Dakar avec l’appui de ses sponsors que sont Sonatel et le programme WAZIUP ainsi que le soutien de partenaires tels que le Ministère des Postes et Télécommunications, OPTIC et l’ADIE.

La multi-conférence phare JETIC revient donc les 14 et 15 décembre à l’Hôtel de Ville de Dakar avec pour credo « Tech, Business & Fun ». Elle regroupera près de 1000 professionnels du secteur, speakers de renom et exposants.

Pour clore cette fête en beauté, pour la seconde fois les Jambar Tech Awards récompenseront les acteurs du numérique qui auront su se démarquer en 2016 aux yeux des professionnels du secteur et du grand public.
Vous pouvez dès à présent réserver votre couvert pour assister à cette soirée de gala qui aura lieu au King Fahd Palace le 16 Décembre.

Ne ratez pas l’événement tech de l’année !

Activités clés des JETIC

Activités clés des JETIC

Cocktail Business Angels & Alumni

  • 20 investisseurs
  • Atelier « investir dans les TIC »
  • 20 alumni du réseau d’entrepreneurs de CTIC Dakar
  • Pitchs d’entreprises
  • Diner privé de réseautage
Business Reverse Pitch

  • 5 grands comptes pitchent leurs besoins en open innovation devant des startups talentueuses
  • Une 1ere en Afrique de l’ouest
Fail Conference

  • 2nde édition d’un événement unique pour démocratiser l’échec entrepreneurial
Petit-déjeuner DSI

  • 50 décideurs TIC secteur public & privé
  • Présentation de solutions innovantes
  • Echanges avec les PME du secteur
Tekki48 IoT & Big Data

  • 50 entrepreneurs et étudiants
  • 48h pour développer une solution IoT  adressée au monde rural
  • Une cérémonie publique de restitution du challenge
Ne manquez pas non plus…
Meet-up & panels, Stands d’expositions, Espace B2B…

La soirée de gala Jambar Tech Awards

Deuxième édition des Jambar Tech Awards

  • Cérémonie de remise de prix dans l’écosystème TIC
  • Une douzaine de lauréats primés
  • 200 invités de marque

Teaser Jambar Tech Festival 2016

 

 

 

 

La multi-conférence phare JETIC revient donc les 14 et 15 décembre à l’Hôtel de Ville de Dakar avec pour credo « Tech, Business & Fun ». Elle regroupera près de 1000 professionnels du secteur, speakers de renom et exposants.

 

 

 

Découvrez les speakers !

Sponsors et Partenaires

 

Installé dans un grand bâtiment de plusieurs étages, le Technopark de Casablanca réunit un ensemble de sociétés qui opèrent autour des TIC, des Green Tech et des industries culturelles au Maroc. La MITC, société gestionnaire du Technopark, est le fruit d’un partenariat public-privé. Elle a accompagné depuis sa création plus de 900 entreprises pour la seule ville de Casablanca. Le Technopark est également installé Rabat avec plus de 80 sociétés accompagnée et à Tanger pour 20 sociétés.
Le Technopark accueille aujourd’hui en permanence près 250 startups et PME, avec 2000 personnes qui viennent y travailler chaque jour.
Le Technopark met à la disposition de ses clients des locaux prêts à l’emploi et leur offre des services communautaires de proximité (banque, assurance, état civil, comptabilité, etc.)
Voyage au cœur du Technopark de Casablanca ! Reportage.

 

Soucieux des menaces qui pèsent sur le monde des TIC, la perte des données d’une entreprise, le piratage et autres formes de menaces de données personnelles, Sesam informatics à tenue un séminaire sur la sécurité et l’optimisation de performances. Le but de la rencontre était de trouver des solutions pour prévenir, détecter, neutraliser, analyser et optimiser des données et avoir une meilleure performance.

Le Ministère de l’éducation nationale et Microsoft Afrique subsaharienne ont signé un protocole d’accord visant à mettre en place le Système d’Information et de Management de l’Education Nationale (SIMEN). Cette plateforme a pou objectif d’assurer la transformation du système éducatif sénégalais à travers des outils technologiques mis à la disposition des élèves et enseignants du Sénégal.

Le Dakar Hacking Summit est un symposium sur la cybersécurité organisé par de jeunes sénégalais, passionnés de sécurité informatique et fondateurs de la première plateforme d’information sur la sécurité informatique au Sénégal https://sensecurity.net.

Le système d’information représente un patrimoine essentiel d’une entreprise ou d’un état, qu’il convient de protéger. La sécurité informatique consiste à garantir que les ressources matérielles ou logicielles d’une organisation sont uniquement utilisées dans le cadre prévu.
Le but du Dakar Hacking Summit (DHS) est de partager des connaissances, de montrer des vraies attaques via des démos et de réunir une large communauté de personnes passionnés et/ou sensibles à la sécurité informatique.

Le Dakar Hacking Summit se déroulera la journée du Samedi 10 Décembre 2016 de 9h30 à 19h, dans les locaux de l’IFACE à Dakar. Au programme, seront abordés les sujets ci-dessous :

  • La sécurité informatique au Sénégal et dans le reste du monde
  • Comment faire un test d’intrusion
    présentation pratique et détaillée des célèbres 5 phases : Reconnaissance, Scanne, Accès, Maintient des accès, et effacement de traces
  • C’est quoi un malware (Virus) ? Et comment l’analyser
    présentation théorique et pratique des différents types de malwares ainsi que des différentes méthodes et outils d’analyse
  • Méthodes et outils pour mener une investigation forensique
    analyse de disque dur, de système de fichier et de mémoire vive
  • Comment pirater un ordinateur par une simple clé USB
    USB Rubber Ducky
  • Présentation du système d’exploitation Android et comment faire la retro ingénierie d’une application
    présentation des mécanisme de sécurité implémentés dans le système d’exploitation Android et analyse de quelques malware et des techniques employées pour déjouer ces protections
  • Comment s’introduire dans le réseau d’une entreprise via un simple mailprésentation d’un scénario d’intrusion dans un réseau d’entreprise via un simple mail contenant une pièce jointe malveillante
  • Mise en place une plateforme d’analyse automatique de programmes malveillants
    présentation pratique de la plateforme opensource Cuckoo Sandbox
  • Vous les entendez ? Les ondes radios, elles vous parlent
    présentation des cartes RTL SDR et démonstration de l’usage de ces cartes pour décoder les signaux ACARS permettant la communication entre les avions et les tours de contrôles
  • Comment sécuriser un réseau informatique
    vue générale des différents points de sécurité à mettre en place afin d’augmenter le niveau de sécurité du système d’information dans une entreprise

L’accès aux conférences est gratuit et ouvert à tout le monde : Passionnés, RSSI, Administrateurs Réseaux et Systèmes, Consultants en Sécurité, Analystes en Sécurité, DévOps, Développeurs, mais aussi aux curieux qui ont envie de découvrir.

Contact : @zalepentester & @sw_lamine